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Robert Blake, l’année 2007 s’est achevé

Je dirai tout d’abord que c’était une année charnière pour l’orientation des activités présentes et futures. En Mars 2007, le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale a discuté positivement du Madagascar Action Plan 2007-2012. Cela a été suivi le 2 Avril 2007 par la discussion par ce même Conseil de la Stratégie d’aide au pays (CAS) qui sera mise en œuvre par la Banque Mondiale pour la période 2007-2011. Bien entendu, ce CAS est aligné sur les objectifs du MAP, et prévoit un soutien de
700 millions USD sur les 5 ans. Cette somme représente le montant des nouveaux crédits prévus pour être engagés durant cette période, soit environ 140 millions USD par an

 

Comment se porte le portefeuille actuel ?
A la fin 2007, le montant total des en- gagements de la Banque mondiale à Mada- gascar était de 1086 millions de dollars, dont environ seuls 300 millions restent encore à débourser, ce qui traduit une bonne perfor- mance du portefeuille qui comprend 19 projets.
Pour en revenir aux nouveaux en- gagements, plusieurs projets ont été signés en 2007.
En effet, l’année 2007 a été une année productive, qui nous a permis d’approuver de nouveaux financements. Je citerai le
4ème Crédit d’appui à la réduction de la pauvreté (CARP 4), qui était une aide budgétaire de 40 millions USD. Il y a également eu 30 millions USD pour les infra- structures de télécommunications, et 10 mil- lions USD pour un projet concernant la santé. Il est également important de souligner qu’en plus de ces nouveaux engagements, 6 projets malgaches déjà en cours ont reçu des financements supplémentaires. L’année 2007 a donc été un bon cru, qui a permis à Mada- gascar d’obtenir 153,6 millions USD de la part de la Banque mondiale.


Durant les deux derniers mois de l’année, certains projets soutenus par la Banque mondiale ont été au centre de l’actualité, dont le projet PIC et ceux de lutte contre le SIDA.
Effectivement. Nous avons pris très au sérieux les remarques que les autorités malgaches ont exprimées sur le projet PIC. Une mission de supervision est rentrée il y a quelques semaines de Fort-Dauphin. Il y a certainement des choses à améliorer, et des actions correctives sont en cours. Toutefois, de façon générale et par rapport aux critères d’évaluation de la Banque mondiale, le projet PIC se déroule de façon satisfaisante. Le projet SIDA avait également connu quelques lacunes dans son exécution, mais maintenant la situation est revenue à un niveau satisfaisant, selon la dernière évaluation qui a été faite en Octobre dernier.
L e s é v o l u t i o n s g é o p o l i t i q u e s m o n t r e n t q u e c e r t a i n s p a y s choisissent de plus en plus des solu- tions complémentaires ou même al- ternatives à la Banque mondiale en matière de financement. Quel est votre commentaire ?
C’est vrai qu’il y a des alternatives de financement qui peuvent exister en dehors de la Banque mondiale. Mais il y a deux choses qu’il ne faut pas o u b l i e r. To u t d’abord, la Banque m o n d i a l e o f f r e bien plus que de s i m p l e s financements, car son expérience et son réseau en font une institution au savoir-faire indéniable. J’en veux pour preuve la confiance que les pays donateurs ont manifestée à son égard en acceptant de compléter à nouveau les fonds destinés à l’IDA pour les trois prochaines années. C’est un signe fort qui montre que dans l’éventail de solutions qui s’offrent en matière d’aide au développement, la Banque mondiale offre un avantage comparatif. De plus, les conditions concessionnelles accordées aux pays éligibles ont quand même beaucoup d’attraits : différé de 10 ans, remboursement jusqu’à 40 ans et un taux d’intérêt extrêmement faible.

 



A M a d a g a s c a r c o m m e d a n s plusieurs pays, la Banque mondiale est de temps en temps accusée d’être complaisante avec les régimes e t d ’ e n j o l i v e r l e s c h i f f r e s . Q u e pouvez-vous répondre à cela ?
Les données sur lesquelles nous nous b a s o n s p r o v i e n n e n t d e s s y s t è m e s nationaux. Nous les regardons d’un point de vue technique, et en cas de nécessité nous pouvons demander des clarifications. Quand il y a problèmes nous en discutons très ouvertement avec le Gouvernement. Nous sommes très ouverts aux observa- tions qui nous sont faites sur la qualité des données et leur interprétation, mais la Banque mondiale n’a aucun intérêt à enjoliver la situation, et elle se fait un point d’honneur à exposer sa vision des choses quand cela est nécessaire.
15ÈME RECONSTITUTION DES RESSOURCES DE L’IDA
Financement record de près de 42 milliards

BERLIN, le 14 décembre 2007
– Les pays donateurs ont promis aujourd’hui des dons record de 25,1 milliards de dollars pour aider la Banque mondiale à vaincre la pauvreté dans les pays les plus pauvres du monde. Au total, la reconstitution des ressources au titre de l’IDA 15 permettra de lever
41,6 milliards de dollars, une augmen- tation de 9,5 milliards par rapport à la reconstitution précédente (IDA14) qui avait permis de récolter 32,1 milliards de dollars.

« Il s’agit de la plus importante h a u s s e d u f i n a n c e m e n t p a r l e s donateurs dans l’histoire de l’IDA », a dit le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, au sujet de la quinzième reconstitution de l ’A s s o c i a t i o n i n t e r n a t i o n a l e d e d é v e l o p p e m e n t ( I D A 1 5 ) . « L a c o m m u n a u t é d e s d o n a t e u r s a démontré son plein engagement à aider les pays à vaincre la pauvreté et à parvenir à une croissance durable, surtout en Afrique. »

Ces promesses de dons record e n v e r s l ’ I D A 1 5 r e p r é s e n t e n t u n e hausse de 42 % par rapport à celles de la reconstitution précédente. Ces contributions sont complétées par un financement interne de 16,5 milliards de dollars du Groupe de la Banque m o n d i a l e e t p a r d e p r é c é d e n t e s promesses de dons pour financer l’annulation de la dette.

M. Zoellick a remercié les donateurs pour cette démonstration de soutien s a n s p r é c é d e n t . « C e s f o n d s permettront à l’IDA de continuer à être a u s e r v i c e d e s 2 , 5 m i l l i a r d s d e personnes vivant dans les pays les plus pauvres des cinq continents », a-t-il déclaré.« Cette généreuse reconstitu- tion constitue une forte reconnaissance de l’importance de l’aide multilatérale ainsi qu’un vote de confiance envers l’IDA en tant que plateforme efficace pour l’aide au développement mondial.
»

L’IDA15 viendra en aide aux pays à faibles revenus en accélérant ses a c t i v i t é s v i s a n t à l u t t e r c o n t r e l e changement climatique, en facilitant l’intégration régionale et la coopération, en accroissant l’investissement dans les infrastructures et en fournissant un meilleur soutien aux pays se relevant d’un conflit, notamment en Afrique.

Au total, 45 pays ont promis de contribuer à la quinzième reconstitu- tion de l’IDA, un nombre de donateurs jamais égalé dans l’histoire de l’IDA. Six pays, soit la Chine, Chypre, l’Égypte, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, se sont joints à la liste des donateurs. Certains de ces pays, tels que l’Égypte et la Chine, étaient autrefois des emprunteurs de l’IDA. « Nous avons fait beaucoup d’efforts pour trouver de nouveaux donateurs pour l’IDA », a indiqué M. Zoellick. « Élargir la base des donateurs permettra à l’IDA de le- ver davantage de fonds et de se doter d’une fondation solide pour continuer ses opérations. »

L a m i n i s t r e a l l e m a n d e d e l a C o o p é r a t i o n é c o n o m i q u e e t d u d é v e l o p p e m e n t , H . E . H e i d e m a r i e Wieczorek-Zeul, a réagi à l’issue favor- able de la reconstitution en décrivant le Groupe de la Banque mondiale c o m m e « u n e d e s i n s t i t u t i o n s essentielle à l’atteinte des objectifs de développement pour le Millénaire » et c o m m e « u n m o d è l e e t c a d r e d e r é f é r e n c e p o u r p l u s i e u r s a u t r e s donateurs multilatéraux et bilatéraux.»

Selon H.E. John Kufuor, président d u G h a n a e t p r é s i d e n t d e l a Conférence de l’Union africaine, « à mesure que nous approchons l’année cible de 2015, il est très important que les pays africains sachent qu’ils peuvent c o m p t e r s u r l a c o m m u n a u t é internationale de donateurs et sur une IDA solide pour les aider à atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire et améliorer les moyens d’existence des Africains ».

M. Zoellick a souligné que cette ronde de reconstitution s’était révélée particulièrement difficile parce que les r e m b o u r s e m e n t s s o u s l ’ I D A 1 5 , y c o m p r i s l e s c o m p e n s a t i o n s p o u r l’annulation de la dette, sont demeurés presque identiques à ceux de l’IDA14. Cela voulait donc dire que l’essentiel de la hausse de l’enveloppe de l’IDA devait être imputable aux donateurs e t n é c e s s i t a i t u n e f f o r t proportionnellement plus important de leur part.



SIGNATURE D’UN PROTOCOLE D’ACCORD ENTRE LA BANQUE MONDIALE ET L’EDBM
Pour accélérer la mise en place de l’EDBM, le support financier de la Banque mondiale se faisait auparavant via le projet PIC. A la suite de l’opérationnalisation de l’EDBM, notamment au niveau du recrutement du personnel clé et de la mise en place des règles et procédures, en particulier en matière budgétaire, un protocole d’accord permettant à l’EDBM de gérer directement son budget d’un montant de 6.206.578 USD pour la période allant d’avril 2007 à mars 2010 a été signé le 11 Décembre 2007.
Participant à la cérémonie de signature, sur la photo de gauche à droite : Robert Blake (Country manager, Banque mondiale), Haja Razafinjatovo (Ministre des finances et du budget), Prega Ramsamy (CEO de l’EDBM) et Eric Rakoto Andriantsilavo (Secrétaine national du Projet PIC). Le ministre de l’Economie, du commerce et de l’industrie Ivohasina Razafimahefa assistait également à la cérémonie.



COUNTRY ECONOMIC MEMORANDUM
Le processus de préparation est lancé

La Banque mondiale vient de lancer la préparation de son nouveau rapport é c o n o m i q u e ( C o u n t r y e c o n o m i c memorandum) sur Madagascar, docu- ment qui devrait être terminé au mi- lieu de l’année prochaine. L’ambition de cette étude est de soutenir les ef- f o r t s d u G o u v e r n e m e n t v i s a n t à promouvoir une croissance soutenue e t r é p a r t i e , e t a i n s i a t t e i n d r e l e s ambitieux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le chef de f i l e d e c e t t e é t u d e d u c ô t é d u Gouvernement malgache est le Ministre Ivohasina Razafimahefa, en charge de l ’ E c o n o m i e , d u c o m m e r c e e t d e l’industrie. Cela permettra de veiller à son alignement avec les priorités du Madagascar Action Plan (MAP), et à favoriser la prise en compte de ses r é s u l t a t s e t r e c o m m a n d a t i o n s p a r l’ensemble des décideurs politiques dans le pays. L’équipe de la Banque mondiale travaillera sous la direction de Jacques Morisset et bénéficiera de l’apport des services techniques de l’ensemble du groupe de la Banque mondiale, y compris l’International fi- nance corporation et le World bank institute.

Dans le souci de faciliter le proces- sus de consultation entre les équipes du Gouvernement et de la Banque mondiale, un groupe de travail dirigé par le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, du commerce et de l’industrie a été mis en place. Il est

c o m p o s é d e s p é c i a l i s t e s i s s u s d e plusieurs ministères ou agences-clés comme l’Economie, les Finances, la Fonction publique, la Banque centrale, l’EDBM, et le CREAM. La création de ce groupe de travail traduit la volonté des autorités malgaches à aller de l’avant et à promouvoir le dialogue technique avec la Banque mondiale. Un g r o u p e c o n s u l t a t i f q u i i n c l u r a d e s r e p r é s e n t a n t s d e s p a r t e n a i r e s a u d é v e l o p p e m e n t , d e s a g e n c e s gouvernementales, du secteur privé et de la société civile sera également invité à p a r t i c i p e r a u p r o c e s s u s d e préparation. Cela devrait permettre d’élargir le débat tout en assurant la p r o m o t i o n d e s a l l i a n c e s e n t r e l e s diverses parties prenantes.

L a p r e m i è r e p a r t i e d e l ’ é t u d e présentera un diagnostic des récents développements économiques avec l ’ o b j e c t i f d ’ a i d e r M a d a g a s c a r à p o u r s u i v r e u n e g e s t i o n m a c r o - e c o n o m i q u e s a i n e e t e f f i c a c e , q u i minimiserait notamment le risque de surappreciation du taux de change et ses effets néfastes sur la croissance des exportations.

La deuxième partie mettra l’accent s u r l a p r o m o t i o n d u s e c t e u r p r i v é c o m m e m o t e u r d e l a c r o i s s a n c e é c o n o m i q u e . E n c o m p l é m e n t d e s nombreuses études qui mettent en avant les besoins de mettre à niveau l e s i n f r a s t r u c t u r e s d e b a s e e t

d’encourager l’accès au financement, l’étude s’intéressera à trois domaines transversaux qui sont perçus comme des barrières majeures à l’essor du s e c t e u r p r i v é . E l l e s e f o c a l i s e r a s u c c e s s i v e m e n t s u r l e s b e s o i n s d e r a t i o n a l i s e r l e s p r o c é d u r e s administratives auxquelles doivent faire face les operateurs économiques ; de faciliter l’accès aux marchés (surtout e x t e r n e s ) ; e t d ’ a c c r o i t r e l a productivité du travail. Ces questions seront abordées aussi bien dans une perspective régionale que sectorielle, et en cohérence avec la stratégie du Gouvernement qui consiste à privilégier u n c e r t a i n n o m b r e d ’ a c t i v i t é s économiques dans des régions (ou pôles) spécifiques en raison de leur positionnement stratégique et/ou de leur capacité d’entrainement au sein de l’économie malgache.

Enfin, la troisième partie portera l ’ a t t e n t i o n s u r l a n é c e s s i t é d e promouvoir une répartition élargie des fruits de la croissance économique, n o t a m m e n t c e l l e g é n é r é e p a r l e s g r a n d s p r o j e t s q u i p r e n n e n t actuellement place dans les secteurs m i n i e r s e t t o u r i s t i q u e s , c a r c e t t e préoccupation se trouve au centre de l’agenda du Gouvernement.

 

Jacques Morisset
Economiste principal


LUTTE CONTRE LA PAUVRETE
Partenariat novateur pour placer les nouvelles technologies à la disposition d’un quartier défavorisé

Des entreprises implantées à Madagascar sont de plus en plus conscientes de leur rôle citoyen, et s’impliquent dans des projets de développement. Le fournisseur d’accès internet Moov et Alcatel-Lucent se sont associées pour appuyer l’ONG ATD-Quart monde dans un projet novateur d’accès aux technologies de l’information des populations d é fa v o r i s é e s à M a d a g a s c a r. E x é c u t é d a n s l e q u a r t i e r d’Antohomadinika IIIG Hangar (Antananarivo), ce projet d’un an consiste principalement en deux volets complémentaires. D’une part, la formation de plusieurs dizaines de jeunes de ce quartier à la manipulation de l’ordinateur et à internet. Ensuite, l’utilisation d’Internet pour permettre aux habi- tants de ce quartier de promouvoir leurs produits artisanaux.
A travers une contribution de 47.500 USD du Trust fund ESSD, la Banque mondiale a soutenu le volet formation, mais a également mis en place une activité de recherche pour voir si les leçons tirées de cette expérience permettront
de la répliquer ailleurs dans le monde.


VÈME MISSION CONJOINTE D'APPUI BUDGÉTAIRE
Le rapport présenté au Ministère des Finances

La cinquième Mission Conjointe d’Appui Budgétaire depuis la signature du Cadre de Partenariat (CdP) du 8 juin 2005, s’est déroulée du 11-18 Octobre à Antananarivo, suivies de visites sur le terrain à Majunga et Diego. Les partenaires signataires du CdP regroupent la Banque mondiale, l’Union européenne, la France, la Banque africaine pour le développement. L’Allemagne fera partie du groupe bientôt. La mission c o n j o i n t e d ’ a p p u i b u d g é t a i r e p e r m e t régulièrement aux partenaires apportant un appui budgétaire à Madagascar de faire le point avec le gouvernement, et représente également une occasion d’harmoniser les nouveaux programmes des bailleurs (CARP
5, Xè FED, …) d’aligner les objectifs/ indicateurs des partenaires avec ceux du MAP.

Le rapport de cette mission a été présenté au Ministère des finances le 14
Novembre 2007, ce qui a permis aux partenaires de :

o Faire le point sur réalisations b u d g é t a i r e s d e l ’ a n n é e 2 0 0 7 e t l e s prévisions (cadrage 2008 et le budget 2008)

o Etablir un bilan de la mise en œuvre du MAP et de ses politiques sectorielles.

o Apprécier conjointement la qualité de la gestion des finances publiques.

o Examiner l’état d’avancement du Plan d’Action Prioritaire en cours, ainsi que le PAP à moyen terme du Ministère des Fi- nances.

o Comprendre et trouver des solu- tions de concert avec le gouvernement sur les goulots d’étranglement à la bonne l’exécution du budget.

Les constats de la Vème mission portent essentiellement sur les points suivants.

o Des changements institutionnels positifs en cours, caractérisés par une volonté politique manifeste de développer le pays, de moderniser les instruments de politique publique et de renouveler la gestion de l’État.

o Une évolution prometteuse de la procédure budgétaire, avec notamment une élaboration de la Loi de Finances plus précoce et plus participative.

o L’ é v o l u t i o n f a v o r a b l e d e s


principaux paramètres macroéconomiques o La volonté d’une mobilisation ac- crue des ressources nationales, par une réforme structurelle et radicale de la fiscalité. La mission souligne l’importance d’augmenter
le taux de pression fiscal.

o Une évolution et une volonté p o l i t i q u e d ’ a l l e r d e l ’ a v a n t v e r s l a décentralisation/déconcentration.

o D e s f a i b l e s s e s s o n t e n c o r e constatées au niveau de la chaîne de dépenses, notamment au niveau du contrôle interne et externe, en particulier au niveau du Contrôle des Dépenses Engagés (CDE) et de l’application des règles de passation des marchés publics.

Les principales recommandations de la mission sont au nombre de cinq.

o Une amélioration du dialogue en- tre les différents acteurs du processus budgétaire, en impliquant les ministères s e c t o r i e l s e t e n l e s s e n s i b i l i s a n t à l’importance d’une nomination plus précoce des Ordonnateurs Secondaires (ORDSEC) et Gestionnaires d’Activités (GAC) pour l’exercice budgétaire.

o La nécessité d’une hiérarchisation plus nette entre les nombreux objectifs du MAP, qui devrait être reflété dans le Cadre de Dépenses à Moyen Terme, ce qui permettrait également de gérer la contrainte des moyens

o La simplification de la chaîne de dépenses en appliquant les dispositions du budget-programme de la Loi Organique portant Loi des Finances

o La mise en place de tous les d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t d e l a d é c e n t r a l i s a t i o n / d é c o n c e n t r a t i o n budgétaire et fiscale, notamment la mise en œuvre du Fonds de Développement Local
(FDL)

o Le développement d’un plan des ressources humaines et d’un plan de forma- tion qualitative, en complément du plan d’appui institutionnel qui puisse fournir les compétences nécessaires à la réalisation des missions/objectifs des ministères.

 

Noro Aina Andriamihaja, Economiste

DES FONDS BIENTOT DISPONIBLES P O U R L A S O C I E T E C I V I L E A MADAGASCAR

Bonne nouvelle pour les organisations de la société civile travaillant dans la Grande Ile. Comme pour l’année dernière, le bureau de la Banque mondiale à Madagascar vient encore de bénéficier d’une allocation de
35.000 USD dans le cadre du programme de micro-subventions (Small Grants Program, SmGP) pour l’année prochaine. Cette somme sera répartie en dons auprès d’organisations de la société civile qui seront sélectionnées par le biais d’un processus d’appel d’offres au début de l’année 2008, et qui proposeront d e s p r o j e t s e n v u e d e p e r m e t t r e l’engagement civique de populations défavorisées. Actuellement 7 projets sont exécutés dans le cadre du SMGP.
Le SmGP existe au sein de la Banque mondiale depuis 28 years. Afin de refléter de manière plus forte son lien avec le développement social et avec la cible spécifique qu’est la société civile, le programme portera désormais un nouveau nom : the Social Development Civil Society Fund, qui sera popularisé sous le nom de The Civil Society Fund (CSF).

RECENSEMENT DES COMMUNES
2007


A travers le FID, la Banque mondiale a appuyé le Ministère auprès de la Présidence chargé de la décentralisation pour réaliser le recensement 2007 des communes. La base de données sera disponible d’ici un mois, et sera également uitilisée pour la mise en place du FDL. Selon Stefano Paternostro, Lead economist, le questionnaire utilisé a été conçu pour recueillir une grande diversité de données, qui présentent un potentiel très intéressant pour la concep- tion et la mise en oeuvre de projets. en ac- cord avec le Gouvernement, le rapport se focalisera sur 4 ou 5 thèmes. CONFERENCE SUR LE LEASING A MADAGASCAR
L’IFC a organisé une conférence sur le leasing le 26 Novembre dernier. L’objectif était de faire la promotion du leasing à Mada- gascar, avec la participation d’experts nationaux et internationaux.


LE CHIFFRE DU MOIS

100 milliards de dollars par an pendant 25 ans


Selon la Banque mondiale, c’est l e m o n t a n t d ’ i n v e s t i s s e m e n t s n é c e s s a i r e s p o u r l e s p a y s e n développement afin de satisfaire l e u r s b e s o i n s é n e r g é t i q u e s a u m o y e n d e c a r b u r a n t s à f a i b l e teneur en carbone.
Site Assessment Mission of IFC’s
ICTA Eco-Tourism Investment Team
IFC is implementing a two-year TA pro- gram advising the Government of Madagas- car on several dimensions of the investment climate. The “Investment Climate Reform Program for Madagascar” is led by the In- vestment Climate Team for Africa, comprised of FIAS and PEP-Africa. It has the Economic Development Board of Madagascar (EDBM) as overall counterpart, and is closely coor- dinated with the World Bank’s private sec- tor development program including the Growth Pole Project (PIC).

The program, managed by Mr. Xavier Forneris, has several components (provid- ing capacity-building to EDBM and advice on issues such as taxation, licensing reform, etc.). One of the components is an Eco-Tour- ism Investment Initiative, led by Irene Visser, whose objectives are to identify sites in pro- tected areas for high end eco-tourism in- vestments, promote these sites internation- ally, and facilitate the investment transac- tions. This component is implemented in close collaboration with EDBM, the Ministry of En- vironment, Water, Forest and Tourism, PIC, and ANGAP. IFC has also concluded a part- nership with WCS and CI, two leading global NGOs in the area of conservation.

As part of this initiative, the ICTA team conducted a Site Assessment Mission in Madagascar from November 21- Dec 1, 2007. Close coordination with and assistance from the Ministry, ANGAP, PIC and EDBM ensured a smooth logistical organization and the


Masoala/Nosy Mangabe; Tsimanampetsotse/ Nosy Ve) based on the outcomes of our pre- liminary site assessment. In addition, sev- eral coastal and in-land Protected Areas were assessed from the air. During the mission the existing upmarket hotel offers were vis- ited and analysed (‘Anajajavy Hotel’ in Anjajavy, a lodge in a private reserve, ‘Nosy Iranja’, a Legacy-managed small island lodge near Nosy Be, the Hotel ‘Allamanda’ in Diégo- Suarez, the ‘Relais du Masoala’ and the
‘Princesse Bora Lodge’ in Sainte Marie). In- formation was exchanged with these pri- vate sector operators concerning financing, construction costs, advantages and disad- vantages of the Malagasy private tourism sector, and at the end of every day the team had a brainstorming sessions covering specific topics such as the concession frame- work, the different types of tendering pro- cesses used in various Southern Africa coun- tries, international and local tourism inves- tors’ needs, constraints, and expansion strategies, local or international financing possibilities, and the roles of each of the program partners. These sessions led to a better understanding within the team and among our partners about our respective roles and expectations, as well as on how to approach the concession framework issue. The next steps to move the programme for- ward were also defined during the mission.

The intensive mission was concluded

MICROFINANCE


with a reception hosted by the IFC Country Manager, Mr. Henri Rabarijohn. Prior to the mission and upon return to the capital, meet- ings were held with the SG of the Ministry of Environment, Water and Forest and Tour- ism, Mr. Tovo Rakotobe and various repre- sentatives from the public and private sec- tors.

An important outcome of the mission was the confirmation of the truly exceptional eco-tourism potential of Madagascar by a representative from an upmarket interna- tional investor and by our Southern African concession expert. It will also enable our team to enrich the preliminary site assess- ment report with the information gained during this practical field experience. More- over, the initial short list of sites will be complemented by some of the sites the team assessed during this trip.

The final site assessment report will be issued at the end of January 2008 and first shared with all our partners. Upon valida- tion with our key program partners, it will be made available to any investor, domestic or international, who is interested in investing in eco-tourism in Madagascar.

Irene Visser et Michaela Pawliczek
(IFC-ICTA EcoTourism
Investment Initiative).

 


fulfilment of the mission’s objectives, namely:

1. Field assessment of 8 short-listed sites for inclusion in the Program based on a pre- liminary analysis of 20 Protected Areas ini- tially proposed by ANGAP, NGOs and the private sector;

2. Assessment of selected upmarket hotel products offered currently in Mada- gascar by a representative from an upmar- ket international investor Conservation Cor- poration Africa (CCA);

3. Team-building, discussions of impor- tant topics and clarification of the next steps of the program together with our part- ners.

During this 10-day mission, the team went from Tana to Mahajanga, to the Archipel of Radama, Nosy Be, Diégo-Suarez, Maroansetra, Ste. Marie and Tuléar. It un- dertook a full assessment (air and ground) of three pre-selected clusters of Protected Areas (Montagne d’Ambre/Ankarana; Masoala/Nosy Mangabe; Tsimanampetsotse/ Nosy Ve) based on the outcomes of our pre- liminary site assessment. In addition, sev- eral coastal and in-land Protected Areas were assessed from the air. During the mission the existing upmarket hotel offers were vis- ited and analysed (‘Anajajavy Hotel’ in Anjajavy, a lodge in a private reserve, ‘Nosy Iranja’, a Legacy-managed small island lodge near Nosy Be, the Hotel ‘Allamanda’ in Diégo- Suarez, the ‘Relais du Masoala’ and the
‘Princesse Bora Lodge’ in Sainte Marie). In- formation was exchanged with these pri- vate sector operators concerning financing, construction costs, advantages and disad- vantages of the Malagasy private tourism sector, and at the end of every day the team had a brainstorming sessions covering specific topics such as the concession frame- work, the different types of tendering pro- cesses used in various Southern Africa coun- tries, international and local tourism inves- tors’ needs, constraints, and expansion strategies, local or international financing possibilities, and the roles of each of the program partners. These sessions led to a better understanding within the team and among our partners about our respective roles and expectations, as well as on how to approach the concession framework issue. The next steps to move the programme for- ward were also defined during the mission.

The intensive mission was concluded
with a reception hosted by the IFC Country Manager, Mr. Henri Rabarijohn. Prior to the mission and upon return to the capital, meet- ings were held with the SG of the Ministry of Environment, Water and Forest and Tour- ism, Mr. Tovo Rakotobe and various repre- sentatives from the public and private sec- tors.

An important outcome of the mission was the confirmation of the truly exceptional eco-tourism potential of Madagascar by a representative from an upmarket interna- tional investor and by our Southern African concession expert. It will also enable our team to enrich the preliminary site assess- ment report with the information gained during this practical field experience. More- over, the initial short list of sites will be complemented by some of the sites the team assessed during this trip.

The final site assessment report will be issued at the end of January 2008 and first shared with all our partners. Upon valida- tion with our key program partners, it will be made available to any investor, domestic or international, who is interested in investing in eco-tourism in Madagascar.

Irene Visser et Michaela Pawliczek
(IFC-ICTA EcoTourism
Investment Initiative)
.




MICROFINANCE Un autre projet en préparation
Le Fonds Catalytique pour la Croissance en Afrique (FCCA) a réservé des fonds sous forme de don d’un montant maximum de 15 millions de dollars US, afin de financer un projet de développement du secteur financier à Madagascar.

L ‘objectif du projet proposé est d’accroitre l’accès aux services financiers des ménages et entreprises à Madagascar. Le projet vise aussi à augmenter l’impact et les résultats du projet actuel de microfinance appuyé par l’IDA, et ce à travers une approche plus élargie de développement du secteur financier qui prendrait en compte les banques, et toutes les institutions financières non-bancaires. Le projet entend appuyer la Stratégie du Gouvernement de développement du secteur financier, le Madagascar Action Plan (MAP), ainsi que la mise en oeuvre des recommandations de l’évaluation conjointe Banque mondiale/ Fonds monétaire international de 2005 pour le Programme d’Evaluation du Secteur Finan- cier. Il sera coordonné avec un certain nombre de bailleurs de fonds actifs a Madagascar.

L’ approbation finale du projet par la Vice-présidente de la Région Afrique est prévue au plus tard le 31mars 2008. “ Le Gouvernement de Madagascar se réjouit et félicite la Banque mondiale pour son initiative d’appuyer le programme du Gouvernement pour un développement profond et harmonieux du secteur financier malgache “ a déclaré le Ministre des Finances et du budget Haja Razafinjatovo, qui a notifié officiellement la Banque mondiale de l’approbation du projet par la partie malgache et de sa disponibilité pour concrétiser la préparation de ce projet dans les délais requis.

Korotoumou Ouattara
Senior Financial Economist


La MIGA soutient un projet visant à améliorer l'efficacité des transactions commerciales
à Madagascar

WASHINGTON, le 11 décembre
2007 — L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), membre du Groupe de la B anque mondiale, a annoncé aujourd’hui qu’elle a p p o r t e s o n a p p u i à u n n o u v e l investissement qui vient répondre au besoin de réformes du processus de dédouanement à Madagascar.

Cet appui prend la forme d’une garantie pour le projet de G@synet
(nom dérivé de celui de la société anonyme Gasy Community Network Services), consistant à doter Madagas- car d’une infrastructure technologique m o d e r n e p o u r s e s t r a n s a c t i o n s commerciales. L’infrastructure en ques- t i o n r e p o s e s u r u n e p l a t e f o r m e logicielle de pointe appelée TradeNet, qui reliera au sein d’un seul et même r é s e a u d e d o n n é e s l e s d i v e r s intervenants dans le système des é c h a n g e s e x t é r i e u r s — d o u a n e s , ministères, banques et négociants.

C o m m e l ’ e x p l i q u e N o u r e d d i n Ennaboulssi, Chargé d’Affaires à la MIGA : « L’automatisation du proces- s u s d e d é d o u a n e m e n t p a l l i e r a l’inefficacité des procédures douanières qui entravent l’accès aux marchés et accroissent inutilement les coûts à Madagascar. Un surcroît d’efficacité et de transparence dans les transactions commerciales contribuera à rendre l ’ é c o n o m i e m a l g a c h e p l u s compétitive. »

Le projet comporte également un volet de contrôle de destination dans le cadre duquel des scanners mobiles seront mis en place dans trois ports : Mahajanga (ouest du pays), Toliara
(sud-ouest) et Toamasina (est). Grâce à c e s é q u i p e m e n t s , l e s a u t o r i t é s pourront procéder à l’inspection non in- trusive des marchandises importées ou exportées.

 

Les résultats attendus de ce projet se situent à plusieurs niveaux : meilleure gouvernance, amélioration du degré de précision des informations et données statistiques en matière d’échanges, moindre degré d’intervention humaine et allégement du traitement des dos- siers, meilleur pouvoir de détection des cas de fraude et des irrégularités, s u r c r o î t d e t ra n s p a r e n c e e t d e responsabilité. Le marché intérieur malgache étant de taille réduite, ce pays dépend au plus haut point de ses é c h a n g e s c o m m e r c i a u x e t d e l’expansion de ses exportations pour assurer l’essor de son secteur privé, parvenir durablement à un niveau soutenu de croissance et faire reculer la pauvreté.

 

« En tant que membre du Groupe de la Banque mondiale, la MIGA est résolue à faire disparaître les contraintes p e s a n t s u r l ’ i n v e s t i s s e m e n t e t l a croissance à Madagascar », déclare à ce sujet Yukiko Omura, Vice-Présidente Exécutif de la MIGA. « Nous sommes heureux que les outils d’atténuation des risques de la MIGA jouent un rôle im- p o r t a n t p o u r m o b i l i s e r l e s investissements nécessaires en vue de faire d’un projet comme celui-ci, avec l’intérêt qu’il présente en termes de développement, une réalité. »

D ’ a u t r e s p r o j e t s a c t u e l l e m e n t entrepris à Madagascar bénéficient de l’appui de la MIGA. Outre un projet cotonnier et un autre de centrale électrique, il s’agit notamment d’une opération de rachat, de modernisation et d’expansion d’un hôtel qui vise à d é v e l o p p e r p l u s e n c o r e l ’ a c t i v i t é touristique dans ce pays.

 

Communiqué de la MIGA


Madagascar’s growth objective as outlined in the Madagascar Action Plan
(MAP), the Government development strategy for 2007-2012, is to raise the economic growth rate to 7-12 percent per year. Increased target levels of domestic and foreign direct investment
(FDI) is one of the principal require- ments for achieving this high growth objective. The MAP has set two per- f o r m a n c e i n d i c a t o r s t o m e a s u r e progress made in attracting FDI: (i) in- creasing FDI from US$84 millions in
2005 to US$500 millions in 2012 and
(ii) improving the ranking on the Ease of doing business indicator from 131 in
2005 to 80 by 2012.

To obtain its share of FDI flows and in line with the ongoing process of policy adjustment to improve the in- vestment climate, the Government of Madagascar (GoM) created in 2006 the Economic Development Board of Mada- gascar (EDBM) under the Office of the Presidency, a single and autonomous body with a private-public Board, that plays a role of investment promotion and facilitation. EDBM is funded under the Bank’s Integrated Growth Poles Project (IGPP) for the first three years.

One of EDBM’s main objectives is to execute a regular system of report- ing to its Board, government and other stakeholders such as the World Bank. In addition to the operational and fi- nancial reporting, EDBM will gather and analyze information on business envi- ronment and policy issues that impact on business operations and investment decisions. This information would be presented to the GoM on a regular basis in an official investment climate report.

On December 11, 2007 the Coun- try team reviewed the output docu- ment and decided its release to EDBM.

Josiane Raveloarison Sr. Public Sector development specialist

PROGRAMME DE BOURSES UNIVERSITAIRES BANQUE MONDIALE / JAPON : DEUX MALGACHES BENEFICIAIRES

Deux malgaches bénéficieront d’une bourse d’études attribuée par le Programme de bourses universitaires conjoint Japon/Banque mondiale 2007. Harivelo Nirisoa Raherinaina (ingénieur en BTP) va étudier la Maîtrise en Aménagement du Territoire et Développement Régional à l’Université Laval
au Québec, Canada.
Mi chè l e V ol ol oha r i s a ndy Ha ni t r i ni ony (i ngé ni e ur a gronom e ), v a préparer un Master en développement rural intégré dans la même ville.
Nos félicitations et nos encouragements à toutes les deux!


Newsletter produced by the Communications Unit with the collaboration of Eavan O’Halloran

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Africa Development Indicators 2007
JOHANNESBURG, le 14 novembre
2007 – De nombreuses économies africaines semblent avoir pris un nouveau virage et s’orientent peut-être vers une croissance économique plus rapide et plus soutenue, condition nécessaire pour réduire les niveaux élevés de pauvreté, selon les Indicateurs
2007 du développement en Afrique de la B a n q u e m o n d i a l e ( A D I ) , p u b l i é s i c i aujourd’hui.

Les solides performances économiques enregistrées dans l’ensemble du continent a u c o u r s d e l a d é c e n n i e 1 9 9 5 - 2 0 0 5 contrastent nettement avec l’effondrement économique survenu au cours de la décennie
1975-1985 et la stagnation observée en
1985-1995. L’ADI indique qu’il est possible

 

de répandre et pérenniser à l’avenir la croissance en accélérant la productivité et en accroissant l’investissement privé. La r é a l i s a t i o n d e c e t o b j e c t i f n é c e s s i t e r a l’amélioration du climat des affaires et des infrastructures dans les pays africains, ainsi que la stimulation de l’innovation et le renforcement des capacités institutionnelles.

« Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré un taux de croissance moyen de 5,4 %, une évolution qui suit la tendance observée dans le reste du monde. La possibilité de soutenir, pérenniser et, en f a i t , d e d i v e r s i f i e r l e s s o u r c e s d e c e s indicateurs de croissance sera un facteur déterminant, non seulement de la capacité de l’Afrique d’atteindre les ODM, mais aussi de devenir une destination intéressante pour l e s i n v e s t i s s e m e n t s d e c a p i t a u x i n t e r n a t i o n a u x » , a d é c l a r é O b i a g e l i Ezekwesili, le Vice-président de la Banque pour la Région Afrique.

Les pays africains se classent dans trois catégories générales sur ce continuum. Le premier groupe de sept pays comprend les sept principales économies exportatrices de pétrole de la région, qui abritent 27,7 % de la population de la région. Le deuxième groupe de 18 pays (35,6 % de la population de la région) présente une croissance diversifiée et soutenue d’au moins 4 %, et le troisième groupe composé de 17 pays (qui abrite 36,7 % de la population de la région) est caractérisé par le fait qu’ils sont pauvres en ressources naturelles, très instables, exposés aux conflits, déchirés par des conflits ou sortant de situations de conflit ou simplement pris au piège d’une croissance nonchalante située à moins de 4 %.

« L’ADI 2007 conclut que le fait d’éviter les reculs marqués de la croissance du PIB a joué un rôle essentiel dans le redressement économique de l’Afrique. En effet, cela a été déterminant pour les pauvres qui ont été durement affectés par les déclins observés dans le passé », a expliqué John Page, l’économiste en chef de la Banque pour la Région Afrique.


ProjectClosing
date
Commitment
Monthly
Disbursment

Tot
Disbursment
Mineral Resources12/31/0840.00.3631.00
PSDP212/31/0723.80.2522.20
Growth Poles12/31/10129.82.0152.23
Rural Transportation6/30/0980.00.7458.86
Transp. Infrastructure6/30/09165.67.92112.06
Governance6/30/0935.00.4928.84
Microfinance12/31/0921.40.1916.54
Power/Water4/30/0910.00.051.75
Watershed3/1/1130.00.01.3
Regional Telecommunications7/31/1230.00.00.0
GEF EP312/31/099.0-5.60
EP312/31/0940.00.021.9
Rural Development6/30/0787.80.6986.66
HIV/AIDS12/31/0720.00.1821.77
Nutrition212/31/0847.60.7138.46
Health212/31/0758.00.0258.77
HIV/AIDS212/31/0930.00.663.81
FID6/30/08178.01.30179.21
Health PDSSP12/31/0910.00.650.65
PRSC 431/07/0840.00.040.9
Total 1086.016.2782.4
La vie du bureau
21 Décembre 2007: Le personnel de la banque mondiale et de l'IFC a fêté Noel en famille au domicile de Bob et Claudia Blake

.

 

Mis à jour ( Vendredi, 12 Septembre 2008 22:49 )  
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