C’est cet après-midi du jeudi 18 septembre 2008 que la dépouille mortelle du très regretté Georges Andriamanantena a quitté son domicile de Mandrosoa Ivato pour être acheminé au stade couvert d’Ankorondrano et non au Palais des Sports comme il l’a été prévu initialement.Ce, pour des raisons de commodités de circulation. En effet, le jeudi est jour de marché dans le quartier de Mahamasina.

Ce jeudi 18 septembre donc, à 1630, de nombreux journalistes regroupés sous l’Ordre des journalistes sont venus se recueillir devant la dépouille de défunt et pour présenter leurs condoléances à la famille. Il ne faut pas perdre de vue que Rado était également un journaliste qui a suivi des études au entre international d’enseignement supérieur de journalisme de Strasbourg, dans les années 1950-1960. Jean Aimé Rambeloson, de la TVM, a été le porte-parole des journalistes présents, tous supports confondus.

Peu de temps après, c’est toute l’armada du gouvernement, dirigé par le Premier ministre, le Général Charles Rabemananjara qui a fait de même. Sans vouloir profaner la mémoire de Rado, l’ambiance du stade était assez exceptionnelle dans ce genre de moment de deuil. En effet, les artistes qui se sont succédés sur scène ont été applaudis par le « public ». Lorsque l’épouse de Rado, Mme Edwige, prit la parole, ce fut pour déclarer : « Ecrivez, continuez encore et toujours à écrire ! ». Pas moins de quatre livres d’Or ont été mis à la disposition de ceux qui sont venus et qui viendront encore présenter leurs condoléances. Madagate.com vous présente des clichés inédits signés Jeannot Ramambazafy. Rappelons que l’enterrement aura lieu le vendredi 19 septembre 2008 au cimetière d’Anjanahary, après une messe au temple Fjkm Tranovato de Faravohitra. Madagate.com sera forcément présent pour vous chers visiteurs. Sans esprit de voyeurisme aucun mais pour laisser des archives visuelles à la postérité.

Mais avant,place aux clichés inédits de ce jeudi 18 septembre 2008 au stade couvert d’Ankorondrano.
Ci-après, un message émanant d’outre-océan, adressé à votre serviteur :

« J'ai appris les nouvelles concernant le décès de Rado, c'était un grand homme. En Afrique, on dit que " un veillard qui meurt c'est une bibliothèque qui disparait". Effectivement, c'est notre cas, car Rado était écrivain ».