UNICEF MADAGASCAR-SIDA : redoubler les efforts sur les femmes enceintes

Vendredi, 30 Novembre 2012 16:20 Madagate affiche
Imprimer

COMMUNIQUE DE PRESSE

Pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’UNICEF rappelle qu’il faut augmenter le nombre de femmes enceintes et d’enfants bénéficiant d’un traitement

Antananarivo, le 30 novembre 2012 – La date du 1er Décembre est consacrée à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Le nombre de nouvelles infections au VIH a baissé chez les enfants, mais pour atteindre l’objectif d’une génération sans SIDA, il est nécessaire de traiter davantage de femmes enceintes et d’enfants vivant avec le virus, a déclaré l’UNICEF aujourd’hui.

Grâce au remarquable engagement de la communauté internationale, les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont baissé de 24 pour cent dans le monde, passant de 430 000 en 2009 à 330 000 en 2011. En décembre 2011, les enfants qui ont reçu un traitement antirétroviral étaient 100 000 de plus qu’en 2010. Mais moins d’un tiers des enfants et des femmes enceintes reçoivent le traitement dont ils ont besoin, alors que la moyenne mondiale est de 54 pour cent chez les adultes.

« Que les adultes aient deux fois plus de chances que les enfants de recevoir les médicaments dont ils ont besoin, c’est tout simplement injuste, a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Par définition, nous n’aurons une génération libérée du SIDA que si l’on empêche les enfants les plus jeunes et les plus vulnérables de contracter une infection au VIH. Nous devons faire encore plus pour aider les mères et les enfants qui vivent avec le virus à s’affranchir du SIDA. Nous devons redoubler d’efforts pour accroître le nombre de femmes enceintes et d’enfants qui sont testés et soignés dans des programmes de santé prénatals et infantiles de base. »

Si l’on soigne les femmes enceintes séropositives, non seulement elles restent en vie et en bonne santé, mais on empêche leurs bébés de contracter le VIH pendant la grossesse, l’accouchement ou la période d’allaitement.

Tout faire pour mettre fin aux nouvelles infections chez les enfants d’ici 2015 et garder leurs mères en vie est l’un des éléments clés de l’engagement global de l’UNICEF envers la survie de l’enfant dans le cadre du mouvement mondial « Une promesse renouvelée ».

Madagascar est, certes, moins touché par le VIH/SIDA que bon nombre de pays d’Afrique australe. La prévalence est encore sous le seuil de 1% dans tous les groupes de population. Mais les Enquêtes de Surveillance Biologique de 2010 montrent que le taux de prévalence du VIH chez les femmes enceintes dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans a presque doublé de 2005 à 2007. Par ailleurs, la revue à mi-parcours du Plan stratégique national 2007-2012 souligne que le nombre de nouveaux cas à Madagascar en 2009 était concentré dans la tranche d’âge des 20 à 29 ans.

«L’UNICEF et ses partenaires concentrent aussi leurs efforts de lutte contre le VIH/SIDA et plus généralement contre les infections sexuellement transmissibles sur les jeunes à Madagascar. », affirme Steven Lauwerier, Représentant de l’UNICEF

En effet, seulement une fille sur cinq et un garçon sur quatre a une connaissance complète du VIH avec de fortes disparités en milieu rural et urbain. Par ailleurs, un jeune sur dix seulement a effectué le test du VIH et moins de la moitié a récupéré le résultat de leur test.

UNICEF MADAGASCAR/www.madagate.com

Mis à jour ( Vendredi, 30 Novembre 2012 16:27 )