Antananarivo: Jean-Jacques Helluin, Chevalier de l'Ordre national malagasy

Vendredi, 31 Janvier 2014 18:26 Madagate affiche
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Jean-Jacques HELLUIN

 

COMMUNE URBAINE D’ANTANANARIVO

Antananarivo, le 31 Janvier 2014

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DELEGATION SPECIALE

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CABINET

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DIRECTION DE LA COMMUNICATION

N° 066 - CUA/DS/CAB/DIRCOMM.14

COMMUNIQUE DE PRESSE

ETAT MALAGASY ET VILLE D’ANTANANARIVO (CUA) - REMISE DE DISTINCTION HONORIFIQUE AU DIRECTEUR DE L’IMV/CUA

Le Directeur de l’Institut des métiers de la ville (IMV), rattaché à la CUA, non moins Représentant de la Région Île-de-France (RIF), Jean-Jacques HELLUIN, a été décoré Chevalier de l’ordre national malgache, ce vendredi 31 janvier 2014, à l’Hôtel de ville Analakely, pour service rendu à l’État malagasy, en présence du Ministre de la décentralisation, Ruffine TSIRANANA, du 1er Vice-PDS de la CUA, Olga RASAMIMANANA, du Directeur général adjoint de la RIF et des staffs du ministère concerné et de la CUA.

Ingénieur de formation, Jean-Jacques HELLUIN est un expert international en décentralisation, développement local et urbain. Marié avec 2 enfants, il est fonctionnaire de l’État français, appartenant au corps des ingénieurs PE. Il a été enseignant chercheur à Lyon de 1994 à 2001, Responsable du développement urbain à Amiens de 2001 à 2004, Chef de projet urbanisme du ministère de l’équipement à Lyon de 2004 à 2006, Expert en développement urbain auprès de la Banque mondiale à Washington de 2006 à 2009 et Directeur de l’IMV depuis Septembre 2009 jusqu’à ce jour. En quatre années de fonction au sein de la CUA, il a pu débloquer 15 milliards ariary pour la capitale, en partenariat avec la RIF. Entre autres, il a mis en place 6 terrains de sport, le parc du marais Masay, les réhabilitations des blocs sanitaires avec l’ONG East, une dizaine de borne fontaine et récemment le projet bio-digesteur des boues de latrines. Il faut aussi noter les aménagements de la ligne 119 avec 22 abribus plus le primus et le terminus, les rénovations de la Place Andohalo, de la Résidence Amboditsiry, du sentier des horticulteurs Amboditsiry, la mise en place du programme d’agriculture urbaine et les aménagements avec les autres lignes pilotes 128, 160 et 166.

Il ne faut pas oublier la rénovation de la maison des jeunes à Ankadifotsy, celle des maires à Anjohy, l’Office municipal du tourisme. Par l’IMV, il a surtout renforcé les capacités de la CUA dans la conception des projets très ambitieux tels le Programme de l’amélioration de la mobilité urbaine (PAMU), les réformes des stationnements en cours, la gestion des licences des transporteurs (taxi-be et taxi), la formation des transporteurs, de l’autorité organisatrice et de la mobilité des piétons. Aussi, il faut noter la mise en place des deux projets urbains de Mahamasina et Masay, le site du patrimoine de la haute ville en vue d’un classement mondial auprès de l’UNESCO, la planification du Grand Tanà, l’agriculture urbaine et périurbaine et la fiscalité locale. 80 stagiaires français et 20 malgaches y étaient passés en 4 années d’existence, qui fourniront d’ici peu, les futurs urbanistes de Madagascar.

Pour Madame le Président de la CUA, le partenariat s’est opéré en visage humain avec les réformes et les grands projets pour la capitale et elle espère qu’il y aura encore d’autres financements de la RIF à faire fructifier avec la CUA. A elle d’ajouter aussi que, « L’IMV est un outil que la RIF a mis au point à Antananarivo, c’est un outil de mise en œuvre de la coopération qui accompagne les services techniques de la CUA, sans les substituer mais fonctionnant en parfaite synergie ». Pour le DGA de la RIF, il a assuré la continuité de cette coopération sans l’ancien directeur. Pour Madame le Ministre, cela a été une action très positive et appréciée à sa juste valeur par l’État malagasy.

De plus, Jean-Jacques HELLUIN sera affecté auprès de son ministère en quittant la CUA. Enfin, pour le Directeur de l’IMV sortant, les idées fondamentales de l’IMV se trouvent sur les questions de l’urbanisme quotidien : comment se déplacer en ville, se nourrir, gérer les déchets et réserver les patrimoines. Il a affirmé que les vraies questions ne se limitent pas au problème de financement mais à la volonté politique des dirigeants. « Il est temps de trouver une solution malgache à la gouvernance urbaine ».

RAHAGA Jean Luc

Directeur de la Communication

Ville d'Antananarivo

Mis à jour ( Vendredi, 31 Janvier 2014 18:56 )