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Akamasoa. Père Pedro Opeka, 30 ans d'actions humanitaires réussies, récompensés

L’association Akamasoa a été créée en 1989 par le Père Pedro Opeka

Cet homme d’origine slovène a passé son enfance en Argentine où il est né le 29 juin 1948. Il se rend à Madagascar pour la première fois, au début des années 1970, pour y être maçon au sein des paroisses lazaristes. Puis il retourne en France où il poursuit ses études théologiques à l'Institut catholique de Paris.

En 1975, il est curé de la paroisse de Vangaindrano dans la région Atsimo Atsinana, province de Fianarantsoa.


En 1989, il devient directeur du scolasticat des Lazaristes à Antananarivo où il a découvre, avec stupeur, la réalité d’un grand nombre de déshérités vivant à même des décharges publiques pour y récupérer quelques objets susceptibles d’être revendus.


Cette réalité lui paraissant plus qu’intolérable, le Père Pedro, marchant sur les trace de saint Vincent de Paul, fonde l’association Akamasoa et lui consacre actuellement encore sa vie, 30 ans après.

Quels étaient les objectifs initiaux?

  • Créer des emplois, par les activités de l’association et de l’extérieur et assurer la formation professionnelle;

  • Construire des logements familiaux pour les sans-abris;

  • Scolariser les enfants en primaire, secondaire et lycée;

  • Fournir les soins de santé et apporter une aide d’urgence temporaire aux personnes démunies;

  • Accompagner le retour des familles sans travail aux villages et villes d’origine et faire accéder aux services tous les pauvres des villages alentours;

  • Réaliser tous les travaux d’assainissement (eau et électricité), développer des espaces verts et de loisirs, construire des infrastructures sportives pour les enfants, mais aussi des cimetières pour les disparus.

Andry Rajoelina, alors Président de la Transition, au côté du Père Pedro dans la décharge d'Andralanitra en 2010

Akamasoa, qui signifie littéralement « bons amis » en langue malagasy, est ainsi à l’origine de la création d’un nouveau village sur un terrain rocheux à 7 km d'Antananarivo, sur la RN2.


Depuis la création du premier village en 1989, l’association a réussi à construire 18 villages dans la capitale et en province, dont :

Le village d’Antolojanahary, à 60 km de la capitale vers la route d’Ankazobe sur la RN 4.

Le village de Manantenasoa, à 8 km de la capitale vers la route de Toamasina (RN 2).

Le village d’Andralanitra, à 8 km de la capitale sur la RN 2.

Le village de Mahatsara, à 12 km de la capitale sur la RN 2.

Le village d’Ambatomitokona - Talata Volonondry, à 37 km de la capitale vers la route d’Anjozorobe (RN 3).

Le village d’Alakamisy Ambohimaha et Safata dans la province de Fianarantsoa.

Le village d’Ampitafa à Vangaindrano dans le sud-est de Madagascar.

Le village de Béthanie à Morondava sur la côte ouest.


Plus de 3.000 maisons ont été bâties ainsi qu’une trentaine d’écoles, plusieurs bibliothèques, 3 dispensaires, un cabinet de dentiste, des stades de basket et de foot, des cimetières… Environ 14.000 enfants ont été scolarisés en 2017/2018 dans 6 écoles primaires, 4 écoles secondaires et 2 lycées. Ceci été rendu possible avec l’aide de 464 professeurs et instituteurs et de 70 assistantes sociales.


En une trentaine d'année, tous les objectifs initiaux cités plus haut ont donc été plus qu'atteints. Ainsi, en cette année 2019, l'association Akamasoa est une communauté villageoise de dizaines de milliers de personnes issues de famille nécessiteuse, qui vivent dans ces milliers de foyers construits grâce à des dons venus des quatre coins du monde.

Le 8 septembre 2019, dans le cadre de sa visite papale et d’État à Madagascar, le Pape François (dont le Père Pedro a été un des disciples au Colegio Màximo de San Miguel dans le Grand Buenos Aires) est venu à Akamasoa. Voici le discours du Père Pedro à cette occasion:


" Saint Père, quelle joie de vous recevoir le jour de la fête de la Vierge Marie, ici à Akamasoa, le lieu où Dieu a bien voulu, par la force de l’Évangile, relever des milliers de familles démunies avec ces enfants rejetés par la société.

Ici, c’était un lieu d’exclusion, de souffrance, de violence et de mort.
Après 30 ans, la Divine Providence a créé une oasis d’espérance où les enfants ont retrouvé leur dignité, les jeunes repris le chemin de l’école, les parents se sont mis à travailler pour préparer un avenir à leurs enfants.

L’extrême pauvreté dans ce lieu, nous l’avons éradiquée par la foi, le travail, la scolarisation, par le respect mutuel et la discipline. Ici, tout le monde travaille !

En toute humilité, nous avons fait confiance aux pauvres afin qu’ils puissent se relever, et cette confiance les a mis en chemin vers une libération communautaire qui dure jusqu’aujourd’hui.

Nous avons démontré à Akamasoa que la pauvreté n’est pas une fatalité, mais elle a été créée par l’absence de sensibilité sociale des dirigeants qui ont oublié et tourné le dos à leur peuple qui les a élus.

Ce lieu d’exclusion est devenu aujourd’hui un lieu de communion de frères, sœurs du monde entier qui participent à l’Eucharistie, le dimanche, avec le peuple d’Akamasoa.

Saint Père, votre présence aujourd’hui, dans ce lieu que Dieu a transformé en un lieu de fraternité et de partage, c’est une grâce, une bénédiction qui nous fera redoubler de courage pour continuer ce combat contre la pauvreté qui tue l’âme et lutter encore plus fort contre toutes injustices faites aux enfants, aux femmes, aux personnes âgées abandonnées.

Merci Cher Père de visiter notre village où Dieu a tant aimé les pauvres, qui les a libérés de l’esclavage où chacun vivait pour soi. La joie des enfants et des jeunes ici présents manifeste notre grand bonheur de vous accueillir à Akamasoa”.


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Dans le cadre de la célébration des 30 ans de l'association Akamasoa, le Président Andry Rajoelina, le 29 septembre 2019, a élevé le Père Pedro Opeka, au rang de Grand Croix de 2ème Classe le Père Pedro.

Le Chef de l’État a aussi remis un don de quatre tonnes de médicaments à l'association qui sera également approvisionnée annuellement, de manière progressive. Mais la grande nouvelle du jour aura été la promesse de la construction d'une université répondant aux normes, au sein même d'Akamasoa. Ce, avec l'appui du Fanjakana malagasy. Mais faisons un retour vers le passé pour mieux comprendre vraiment l’œuvre grandiose du Père Pedro Opeka.


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Depuis 1990, chaque rapport d’activités de l’association Akamasoa est accompagné d’une lettre du Père Pedro, en même temps qu’un bilan annuel des travaux de l’association et des réalisations projetées. le Père Pedro dresse une fois par an un aperçu global de la situation économique et sociale, mais aussi politique, du pays. Ces lettres retracent ainsi l’histoire d’Akamasoa au jour le jour, en l’inscrivant dans le contexte qui a motivé sa création, et qui est celui d’un des pays les plus pauvres au monde dont la situation, depuis l’Indépendance de 1960, ne s’est toujours pas amélioré. Elles parlent ainsi d’un combat, combat pour servir les démunis, combat pour trouver des fonds, combat où espoir, désillusion, courage se trouvent liés. Voici sa lettre de l'année 1990:

1990. La dignité retrouvée


«Ces dernières années, par le fait de malheurs qui ont agi dans le même sens, la misère s’est abattue sur certaines couches les plus défavorisées de la population de l’île. Brillait encore le dernier espoir illusoire de la grande ville et d’un travail possible à Antananarivo. De toutes parts, du nord au sud, des familles ont afflué vers la Capitale, et faute de solution plus appropriée, les autorités locales de la ville les ont exclues du territoire urbain, il y a cinq ans, et les ont parquées à proximité des décharges municipales d’Ambohimahitsy à l’Est de la ville. Pendant 5 ans, ce lieu a été le théâtre de drames humains qui n’avaient leurs origines que dans la misère la plus noire qui régnait dans les lieux.

Des 280 familles parquées là arbitrairement, beaucoup ont été décimées par la maladie ou la mort d’inanition, d’autres sont reparties en ville. La simple humanité ne peut soutenir cette idée que le plus important de la nourriture de ces familles miséreuses était puisé dans les détritus et les poubelles de la ville.

Cinq ans après, il restait 114 familles sur ce « triste lieu ». Quelques tentatives d’entraides se sont mises sur pied presque dès le début : l’Eglise Protestante pour sa part est intervenue, et l’Église Catholique, aussi bien par l’intermédiaire des Religieuses : St Joseph d’Aoste, Filles de la Charité et de St Vincent de Paul, que par les Religieuses de Tana, Franciscains, Montfortains, Lazaristes, comme aussi les Frères de Mère Térésa.

L’évolution d’Ambohimahitsy a eu des aspects divers et des bonheurs inégaux. Pratiquement la ville a pris l’habitude de déconsidérer les habitants de ces lieux et au lieu de leur venir en aide, les considère comme « du rebut », des exclus, la honte de la ville.

Louange doit être rendue ici à tous ceux qui contre toute espérance, ont essayé pourtant des bribes de solution et avant tout, se sont engagés à quelque chose.

Mais la solution la plus efficace est finalement récente, c’est d’elle et des projets qui en sont issus qu’il convient de dire quelques mots.

En mai 1989, une première réunion de tous ceux qui s’étaient déjà engagés à quelque chose a eu lieu chez les Sœurs de Saint Joseph d’Aoste. Après tous les contacts, il était clair que ces gens qui croupissaient à Ambohimahitsy voulaient travailler. A quelques exceptions près, et qui d’ailleurs sont restées sur place après coup, on n’avait pas affaire à des fainéants, mais à des gens privés d’un outil d’un travail. Beaucoup avaient pratiqué le travail de la terre, étaient disposés à y revenir.

Il fallait donc trouver une terre : ce fut la solution qui émergea avec évidence de cette grande première réunion.

J’ai eu l’honneur de rencontrer la chance sur mon chemin. A de hauts niveaux : Ministères, Faritany, les contacts engagés parfois par hasard aboutirent à des projets précis.

15 familles, aidées par l’organisme qui venait de naître, rentrèrent dans leurs régions d’origine ; il en restait 99, sur les 114 de départ.

Le projet franciscain du Père François aboutit à l’achat de 6 hectares de terre où 6 autres familles pouvaient vivre désormais de la terre.

De mon côté, j’ai obtenu du gouvernement 140 hectares de terres abandonnées. Les différents ministères se rendant compte que le projet était sérieux, accordèrent leur sympathie et le soutien sans lesquels rien n’était possible.

Un hommage très spécial est dû aussi à cette collaboration de haut niveau par les chargés d’affaires de l’État Malagasy.

Le terrain se situe à 60 km au nord de Tana. Les familles ont été installées sur les nouveaux lieux dûment délimités après que tous les accords aient été passés par les autorités de l’État et celles des lieux qui acceptèrent sans réticence leurs nouveaux concitoyens frères désormais par la terre et le travail.

Les 4 premiers villages furent construits par les hommes eux-mêmes, provisoires, certes, mais propres et dignes, et les pères de familles revêtus de leur nouvelle dignité de propriétaires terriens et de bâtisseurs, reçurent eux-mêmes leurs familles dans les locaux qu’eux-mêmes avaient fait surgir du sol.

Quelle promotion ! Les deux premiers groupes de familles furent acheminés à des dates chères à la liturgie catholique et les villages en prirent les noms : CRISTO REI et SANTA MARIA.

Le 3ème village évoque par son nom VICTOIRE RASOAMANARIVO, cette chrétienne malagasy au courage rare que Jean-Paul II vient de béatifier.

Le 4ème village a pour patron le 1er évangélisateur de l’île : SAINT VINCENT DE PAUL, qui envoya ses premiers missionnaires dès 1648 avec une audace qui nous étonne encore aujourd’hui.

Les 4 nouveaux villages abritent désormais 70 familles de ces bannis d’antan, qui sont devenus des hommes à présent, grâce à la volonté déterminée de quelques esprits courageux, unis pour faire le bien.

Les premiers mois de travail se sont passés dans l’incertitude du lendemain, dans l’angoisse parfois.

Au début, il fallait quasiment mendier des secours jour après jour.

Combien de fois des promesses pleines de bienveillance se sont avérées des promesses creuses, sans lendemain. Combien de fois devait-on ressortir humilié soi-même d’une visite qui n’avait pour but que le bien des autres ? Plus tard, les ressources de l’extérieur ont afflué : l’Ambassade du Canada, la Fondation Danielle Mitterrand, le FED tout récemment qui a déjà à son actif des villages modèles pour la restauration de l’enfance, PAM ET CRS NAMANA pour l’école alimentaire.

Et sur place, une association s’est fondée, de bénévoles à qui reviendra d’organiser la survie, la gestion et le développement harmonieux de l’œuvre : c’est l’association AKAMASOA. Cette association est constituée par des jeunes couples d’étudiants d’origines très diverses de Tana ou de la Côte, des docteurs, des religieuses, des instituteurs ou des personnes au service de l’Administration.

Si nous avons le bonheur de savoir que les forces de la solidarité et de l’amour existent toujours, il faut néanmoins savoir les découvrir et les unir.

Un dispensaire assurera la santé des enfants et arrachera les familles aux épidémies meurtrières de jadis. Des ateliers de travail sur fer et sur bois, et de confection, créeront sur place les outils nécessaires et les mettront à la disposition des paysans des alentours. Une école donnera aux petits les rudiments du savoir et de la sagesse, ces moyens essentiels de l’intelligence qui permettent à tout enfant de faire un jour sa place dans le monde et de faire reconnaître sa dignité.

Plus tard, peut-être, une petite église dressera son clocher en geste d’action de grâces vers Dieu, et rassemblera d’ici ou d’ailleurs tous ceux qui voudront en être les enfants et qui désireront en recevoir cette dignité définitive d’enfants de Dieu qui couronne si opportunément toutes les autres.

Il semble bien que cette dernière valeur fait déjà partie de la mentalité nouvelle de ce peuple, car ils ont appelé d’eux-mêmes leur petite région d’ANTOLOJANAHARY : « Cadeau du Créateur », « Offrande de notre Dieu ».

L’œuvre continue. Ne l’arrêtons pas là, pensant que tout est fait. Le plus gros reste à faire et à organiser. Quel encouragement qu’une œuvre de solidarité réussie, pour d’autres manifestations qui feront apparaître mieux encore que tous les hommes sont frères.

Sur place à Antananarivo, le long de la voie ferrée, aux coins des rues, des bas quartiers, quelques centaines de familles croupissent encore dans le dénuement. Qui viendra les aider ? Ils attendent eux aussi de l’État, des Eglises, et des Organismes existants d’être aidés et de pouvoir devenir des hommes ».


Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY

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LES ŒUVRES HUMANITAIRES DU PÈRE PEDRO PABLO OPEKA MONDIALEMENT RECONNUES

Les distinctions, décorations et récompenses qu’il a reçu d’ici et d’ailleurs, en 30 ans au service des plus pauvres, des plus démunis, des laissés-pour-compte des rues de la Capitale de Madagascar.

Distinctions et décorations
Grand-Croix de 2ème classe de l’Ordre National de Madagascar, le 29 Septembre 2019
Croix de Grand Officier de l’Ordre National de Madagascar, en 2014.
Commandeur de l’Ordre National de Madagascar, en 2010.
Insigne d’or de l’Ordre du Mérite de la République Slovène en 2009.
Plaque de la Solidarité du Ministère des Affaires étrangères et du Culte de la République d’Argentine, 2009.
Chevalier de la Légion d’honneur, par le Président français, en 2007.
Officier de l’Ordre National du Mérite, par le Président français, en 1998.
Chevalier de l’Ordre National de Madagascar, en 1996.

Récompenses
Prix « Spirit of Service » de la St. John’s University de New York en 2015.
Prix « Fetullah Gülen », par l’Institut Ravinala de Madagascar, en 2015.

Nominé pour le Prix Nobel de la Paix, en 2013.

Médaille d’or de la Ligue Universelle du Bien Public, à Paris, en 2012.
Prix d’Honneur 2011 de l’Association Kiwanis d’Autriche.
2e rang dans le Top Ten des 10 personnes de l’année 2011, par le Vatican.
Prix « Cyrille et Méthode » en Slovénie, par le Conseil des évêques, en 2008.
Titre et Médaille « Paul Harris Fellow », par le Rotary International à Paris, en 2008.
Prix « Mundo Negro de la Fraternidad » à Madrid, en 2008.
Prix « Cardinal Van Thuân » en 2008, par la Fondation San Mateo au Vatican, lors d’une réception organisée par le Conseil pontifical Justice et Paix. Cette nomination a été saluée par le pape Benoît XVI.
Prix du « Service Mondial 2005 » de la Fondation Kiwanis.
Prix « Cuore Amico » (Ami du cœur) 2003. Ce prix est remis chaque année à des figures exemplaires de missionnaires dans le but de mettre en évidence la grande œuvre opérée par l’Église.
« First Humanitarian Award » en 2001 par l’Association Habitat for Humanity International.
Prix du Missionnaire de l’Année 2000, en Italie, par l’Association CUORE AMICO.
Prix « Le Juste d’Or » pour l’année 2000, par la Commission des Justes d’Or à Marseille.
« Homme de l’année » 1997, pour les Œuvres sociales, par la Revue de l’Océan Indien.
Prix de « l’Oiseau d’Or » en Slovénie en 1996 pour les Actions Humanitaires.

Recueillis par Jeannot Ramambazafy

Mis à jour ( Lundi, 30 Septembre 2019 07:35 )  
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