Lors d’un entretien, à Paris, avec des journalistes de Tv5, Rfi et Le Monde, le 23 mars 2014, l’espoir naissait encore pour les Malgaches d’espérer une embellie dans leur vie au quotidien. Hélas, c’était bien l’espoir qui fait vivre les imbéciles, deux ans et cinq mois après. Extraits retranscrits noir sur blanc ici.
« (…) Il y aura aussi les investisseurs privés que j’incite à venir à Madagascar… »
Question : Ils ne sont pas inquiets du contexte économique, politique ?
« Madagascar n’est pas plus mal qu’ailleurs, hein. Il n’y a pas de guerre, par exemple, à Madagascar, il n’y a jamais eu de guerre à Madagascar… »
Question : Mais il y a l’instabilité politique.
« Mais l’instabilité politique, on est là pour construire à partir de maintenant. Donc, çà c’est le plus important. Le message que je lance est que nous sommes en train de bâtir, la démocratie est en marche, une page est tournée, les opportunités sont là, Madagascar, aujourd’hui, est une terre d’opportunités comme, heu, partout ailleurs dans ces terres d’opportunités, et voilà ! »
Avec ce projet de code la communication liberticide, qu’est-ce qu’elle est bien en marche arrière alors que la démocratie à Madagascar, alors. Il semble que le président malgache actuel ne mesure pas encore, il tout à fait, l’impact de la velléité imbécile de sa meute de sénateurs et députés Hvm -qui ne seront jamais que de passage au pouvoir-, d’assassiner les piliers de la démocratie que constituent la liberté de presse, la liberté d’expression, la liberté d’opinion.
La Communauté internationale appréciera… Les travailleurs et la population malgache subiront aussi les conséquences, malgré eux.
Jeannot Ramambazafy – 1er juillet 2016