Coopération française – Police judiciaire

Mercredi, 06 Août 2008 10:23 Analyse
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Le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Sécurité Intérieure, Monsieur Désiré RASOLOFOMANANA, et l’Ambassadeur de France à Madagascar, Monsieur Gildas LE LIDEC ont signé, le 18 juin 2008, la convention de financement d’un projet du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) intitulé « renforcement des capacités en matière de police judiciaire ». Ce projet, prévu pour une période de trois ans, est d’un montant de 925.000 € (soit environ 2,3 milliards d’ariary).

Il vient compléter d’autres interventions de la coopération française dans le domaine de la consolidation de l’Etat de droit, qui est une des priorités de la coopération française. A ce titre, la France participe déjà au renforcement des capacités du système judiciaire par le biais d’un projet FSP spécifique d’un montant de 1.700.000 € (soit environ 4,25 milliards d’ariary).

La coopération française soutient également la formation, chaque année, de nombreux personnels de police.

De ce nouveau projet trois points essentiels sont à retenir :

En premier lieu, le FSP « police judiciaire » vise à renforcer la formation initiale dans les deux écoles de police

(l’Ecole nationale supérieure de police et l’Ecole nationale des inspecteurs et agents de police) en apportant le matériel pédagogique nécessaire et en participant à la formation de formateurs.

Par ailleurs, le FSP permettra de créer un Centre de formation continue pour suivre l’évolution constante des techniques et méthodes d’investigation en matière de police judiciaire.

Enfin, ce projet démontre la volonté des autorités malgaches, soutenues par la France, d’améliorer le respect des droits de l’Homme en apportant, d’une part, une attention particulière aux victimes et, d’autre part, en s’attachant au développement de méthodes scientifiques de recherche de preuves qui devraient permettre de marginaliser le rôle de l’aveu dont on ne connaît que trop bien le manque de fiabilité.

Bien sûr, cette approche nouvelle nécessite une amélioration des moyens d’investigation et des conditions de travail des personnels chargés d’assurer la sécurité. C’est la raison pour laquelle une partie du projet sera consacrée à la dotation du matériel nécessaire et à la rénovation de locaux.

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Mis à jour ( Lundi, 18 Août 2008 11:59 )