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Quand Suzy raconte Albert

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Cela donne un ouvrage assez étonnant, pour ne pas dire détonnant. Je ne l’ai pas encore lu en entier mais comme Suzy Andrée Ramamonjisoa vit sur la même planète artistico-scientifique que moi, c’est assurément un bouquin à se procurer absolument. Surtout que 2007 est l’année de la célébration du centenaire de la naissance du professeur Albert Rakoto Ratsimamanga. Certes, ce reportage semblera long comme un jour sans pain mais c’est une façon pour Madagate.com de célébrer le centenaire d’une personnalité hors du commun et du temps dont l’œuvre accentue la fierté d’être Malgache. Et puis je vous rappelle que notre site n’est ni un blog ni un site « perso » mais bel et bien un journal hebdomadaire qui met un point d’honneur à vous offrir des informations de qualité sur la Grande Île

 

La tribune ce mercredi au CEMLAC

Alain Hugues MAHONJY

Laissons d’abord le soin à Laurent Hugues Mahonjy, du mouvement recherche-action « Tany Masina » (Terre sacrée) de nous présenter cet ouvrage écrit par Suzy Ramamonjisoa et intitulé : « Albert Rakoto Ratsimamanga et moi, volume 1 : l’héritage ». « La célébration du centenaire d’Albert Rakoto Ratsimamanga reprend des thèmes connus de la vie de l’illustre savant dont Madagascar s’enorgueillit au point d’avoir désigné le Professeur comme « Homme du vingtième siècle ». Au-delà des nombreux écrits sur lui, l’aspect le moins connu du personnage est sans doute la manière dont il se définissait par rapport au milieu dont il était issu de par sa naissance et aussi la manière sa vision de la culture ancestrale. Héritier d’un grand nom, celui de son grand-père, oncle utérin de la Reine Ranavalona III et son proche conseiller, exécuté pour l’exemple sur la place publique par les autorités coloniales, sa famille a vécu la fin du XIXème siècle comme une défaite devant la colonisation qui, tout en supprimant le Royaume de Madagascar et la monarchie avec les privilèges y afférant, vit aussi tous ses biens confisqués. Les souvenirs de « l’héritage » du jeune Ratsimamanga sont ceux des enfants des sociétés vaincues au passé prestigieux : il a fallu vivre dans la pauvreté en restant digne.

Comment alors Ratsimamanga explique-t-il sa « success story », c’est-à-dire comment a-t-il fait pour transformer la défaite dont il a hérité en victoire ? Est-ce l’histoire d’un destin promis au jeune enfant par l’astrologue convoqué par la famille à sa naissance ? Est-ce l’histoire de l’immense amour que les femmes de son entourage n’ont jamais cessé de lui prodiguer ? Est-ce l’histoire de l’immense compassion que les gens modestes lui ont toujours inspiré ? Bien sûr le personnage exprime d’abord ses idées par des formules telles que « c’est la destin » ou « les ancêtres sont avec moi » etc … Mais il précise tout de suite par ailleurs que l’essentiel n’est pas de montrer sa grandeur mais de dire combien le succès est aussi le fruit d’un travail acharné et d’un réseau efficace de solidarité. Il ne faut pas montrer combien on est grand, mais combien cela a été dur de le devenir ; sans oublier, bien sûr, le soutien de tous ceux qui l’on aidé et des privilèges hérités à sa naissance. Tout petit déjà, à la mort de son père, il avait été désigné comme le chef de la famille Ratsimamanga. Il a tout fait pour être à la hauteur de ce qu’on attendait de lui et il a été un enfant très sage, trop sage même semble t-il parfois s’en excuser.

Sa pensée sociale pour avoir hérité du prestige et connu la pauvreté est par rapport à sa réussite celle de la véritable aristocratie « ce qu’il y a de meilleur dans une société » car dit-il « on n’a pas le droit de mépriser des gens qui vous ont servi pendant des siècles ». « Si je suis considéré comme un andriana Andriamasinavalona, c’est pour moi un devoir de porter ce titre que m’a donné mon ascendance paternelle avec humilité et de l’utiliser pour servir les autres plus efficacement » Il reconnaît aussi devoir l’essentiel de ce qu’il est aux gens libres qui pensent être les égaux des rois, les valeureux patriotes Tsimahafotsy d’où sa mère est issue. Fruit d’une synthèse des privilégiés du corps social merina, il dit qu’il essaie surtout de se comporter comme le Malgache de demain qu’il souhaite pour l’avenir de Madagascar. Suzy Andrée Ramamonjisoa avait aussi entendu parler en termes contradictoires de cet héritage du XIXème siècle et avait fait le choix scientifique de travaux de terrain dans l’Ouest malgache. Interroger Ratsimamanga pour elle c’était travailler sur la conscience historique nationale certes, mais sur une mémoire fortement conditionnée par la culture merina dont les rapports avec l’histoire nationale ne sont pas simples, car ils sont aussi en relation avec l’histoire universelle : l’héritage anglais et français par exemple. L’enfance du Professeur et sa jeunesse relatent les conditions de la rupture nécessaire avec certains aspects de son milieu d’origine mais aussi celles de la continuité avec une culture ancestrale commune aux Malgaches capable de générer des valeurs nouvelles par une synthèse de valeurs traditionnelles dans un souci de modernité et d’efficacité. Les histoires compliquées d’andriana, de hova et d’andevo chers aux Merina, deviennent dans des propositions de nouvelle éthique sociale lumineusement simples dans la définition d’une nouvelle citoyenneté nationale. L’essentiel est d’être toujours vigilant sur les conditions de l’unité de la première de nos familles que constitue la Nation Malgache. Il faut rester constamment en éveil sur les acquis des diverses composantes du corps social malgache avec le choix de renforcer les acquis de l’histoire nationale compte tenu de l’expérience universelle. Les pays avancés n’ont pu faire l’économie d’une critique interne de leurs valeurs sociales. Ce sont des privilégiés de l’Empire du Levant qui ont organisé le mouvement meiji japonais, et pas un prolétariat organisé pour faire table rase de la culture traditionnelle japonaise. Le Professeur met alors logiquement les Malgaches, et surtout les Merina, devant leur responsabilité historique dans l’évolution du corps national dont la solidarité doit être l’objet de soins jaloux et renforcée de manière permanente.

Par ailleurs, la fin du XXème siècle invitait aux bilans. Partout dans le monde, ils ont été réalisés dans divers domaines. Madagascar se donnait pour tâche de tirer les leçons du XXème siècle pour élaborer des stratégies pour le millénaire à venir. Madagascar ne fut aucunement isolé du reste du monde dans cet effort et a franchement opté pour renforcer le courant optant pour le DHD (Développement Humain Durable). A l’échelle de la planète le DHD tente, depuis les précurseurs des années 1970, de définir des perspectives de développement qui ne se réduisent pas à la simple augmentation de biens, mais qui pensent d’abord à respecter les hommes qui doivent en être les principaux acteurs et bénéficiaires dans le respect de leur environnement et de leur culture. Ce mouvement n’était pas encore évident vers les années 1990 même pour les bailleurs de fonds. Les conférences mondiales telles que Copenhague et surtout le Sommet mondial des femmes pour la paix et le développement de Pékin en 1995 ont montré les efforts d’organisation pour que le DHD soit accepté par les institutions financières. Depuis, Madagascar n’arrête pas de renforcer ses options dans ce sens. Les acquis de la prospective -conçue comme étant l’un des instruments de réalisation du DHD- dans le pays avaient été illustrés au départ par la « vision Madagascar 2030 » qui devait être proposée au débat national. Depuis, changements de régime mis à part, ce texte a été repris par la classe politique, transformé selon les besoins : il y a dans les options officielles actuelles beaucoup de lui. L’on connaît le renforcement des positions malgaches en faveur de l’environnement auprès des bailleurs. Une loi de politique culturelle a été définie et votée. Les grandes orientations ont été données et les instruments institutionnels du DHD sont là. Restent entières les modalités stratégiques pour les rentabiliser efficacement dans notre contexte culturel, car même sous le régime précédent, il y avait accord théorique sur les objectifs à très long terme du DHD s’il fallait en croire le tandem fluctuant Ratsiraka-Andriamanjato sur l’« humanisme écologique » et l’« anthropocratie » !

C’est dans le contexte d’un consensus qui ne fait que théoriquement s’accroître que les experts de l’exercice N.L.T.P.S (« National Long Term Perspective Studies ») Madagascar vision 2030 avaient exprimé lors de leurs travaux, en 1998, la nécessité de définir un « ajustement culturel » pour réaliser en profondeur notre DHD. Question ouverte encore : tout le monde parle de changement culturel nécessaire mais comment faire que notre culture nous porte réellement vers des changements profonds et transforme la contemplation de nos capacités culturelles en œuvres de qualité, faisant de nous des acteurs efficaces de notre propre changement, au delà du folklore que nous pouvons offrir aux touristes. Le combat pour la culture est une œuvre de longue haleine où les armes peuvent mettre très longtemps à libérer nos sociétés de ce qui les enchaînent ; il demande lucidité, connaissance, travail, persévérance et compassion mais aussi stratégie constamment renouvelée allié au rêve de transformer le monde. Indissociable de l’économie et de l’environnement, il doit avoir pour objectif primordial la pleine humanité de la personne humaine, l’épanouissement de cette personne dans une culture malgache générant des forces pour ses membres.

Si le siècle avait 7 ans quand Albert Rakoto Ratsimamanga est né, le savant avait 91 ans quand Suzy Andrée Ramamonjisoa est venue l’approcher en lui proposant l’idée d’un livre sur lui. Qui mieux que lui pouvait livrer sa mémoire sensible pour participer au bilan du XXème siècle, afin d’aider à définir les bases de notre efficacité dans le millénaire à venir ? De longs entretiens bilingues en « vary amin’anana » furent réalisés dans une complicité amicale et respectueuse qui ne fut interrompue qu’à la veille de sa mort. Le Professeur Ratsimamanga avait lu et apprécié le premier volume « L’héritage » de ce livre intitulé « Albert Rakoto Ratsimamanga et moi ». Il l’avait aimé car il appréciait de s’y reconnaître. Le dialogue fournit l’approche de l’intérieur de la culture malgache des souvenirs tels que le Professeur les ont fixés, « légués à l’éternité des collines » écrit le Professeur Ramahandridona dans la préface magistrale du livre. L’auteur déclare que son ambition d’écriture fut de concilier rigueur et esthétique car écrit elle science et poésie sont sœurs car elles ont toutes deux construction d’une nouvelle réalité à partir d’un travail conçu en profondeur sur la matière et l’esprit. La maison d’édition « Bibliothèque Malgache» (SARL unipersonnelle de droit malgache) est celle d’un Belge installé dans le pays, Pierre Maury, qui a déjà réédité des écrits anciens concernant Madagascar, en français, depuis le XVIIIème siècle. La collection contemporaine présente, avec « Albert Rakoto Ratsimamanga et moi », son troisième titre ». M. Mahonjy a pratiquement tout dit et c’est un rédacteur talentueux, n’est-ce pas ? Ce qui tranche avec mon style mais c’est un scientifique avant tout.

Suzy Andrée Ramamonjisoa

Comment Suzy Ramamonjisoa a réussi ce véritable exploit ? Tout simplement en enregistrant toutes leurs conversations qu’elle a eues avec l’illustre professeur ! Parce que la sténographie c’est rapide mais parfois son rendu n’est pas fiable à 100%. Place à Suzy.

 

Ratsimamanga vivant

« Si l’absence physique du Professeur peut changer certains aspects du projet que nous formulions ensemble d’écrire sur lui, la lecture de ce volume qu’il a lu et aimé montre à quel point l’homme fut jusqu’au bout rempli de cette vie qu’il a tant servie. Nous avons réalisé les entretiens qui sont à la base de ce volume sur « L’Héritage » à la fin du XXe siècle. Partout dans le monde le courant prospectiviste depuis une décennie faisait le bilan du XXe siècle pour préparer le XXIe siècle. Avec le Professeur, nous avions discuté des acquis de ce courant à Madagascar. Ce fut un réel plaisir pour nous de penser aux bases de « l’ajustement culturel » nécessaire pour le corps national et international qu’en tant que citoyens malgaches conscients il nous faut construire pour réussir notre efficacité dans le nouveau millénaire. Ratsimamanga aurait aimé être là pour voir comment les choses vont vite et aurait tout fait pour donner son avis à qui de droit. Mais en lisant les résultats des premiers entretiens, on se rend compte de la vivacité de cet esprit qui, au-delà de l’événementiel, savait identifier l’essentiel et s’y tenir avec l’opiniâtreté stratégique qui le caractérisait. Ratsimamanga vit en nous et nous donne une belle leçon d’optimisme dans « L’Héritage ».

Suzy Andrée Ramamonjisoa (Septembre 2007)

D’autres extraits du livre pour vous donner une idée plus large et vous inciter à vous le procurer: « J’ai eu l’intuition qu’un livre sur Albert Rakoto Ratsimamanga était une nécessité historique parce que c’est un homme de science reconnu et qu’en tant qu’individu, sa perception des choses de la vie et de la mort est comme la poésie inhérente à tout parcours réussi. On peut célébrer la vie de Ratsimamanga comme une épopée triomphale, pour mieux en souligner la grandeur. Mais ne peut-on chanter la grandeur tout en privilégiant l’humain ?

Quand on rencontre le Professeur Albert Ratsimamanga, on est frappé par la joie de vivre qui

l’habite. Je pensais que traverser avec tant d’allégresse le vingtième siècle comportait quelques recettes qui pouvaient être sinon utiles, du moins intéressantes de connaître. Et que la personne fût malgache me les rendait plus indispensables encore à traduire. C’est avant tout à Madagascar que je pense à travers les questions que je pose et aux Malgaches en priorité que j’aimerais que les réponses s’adressent. Mais la dimension des questions soulevées par l’œuvre et la qualité de la personne présentée empêche que l’intérêt se limite au cadre strictement malgache. C’est l’homme universel, l’homme des peuples opprimés, démontrant à la face du monde la réussite possible d’un fils des bannis de la terre, qu’il est passionnant d’appréhender. Vivre le combat qu’il a mené, l’avoir réussi et affirmer son optimisme suppose, non des secrets, mais des exigences et des rêves qu’il m’importait au plus haut point de connaître » (pages 16-17).

 

L’ouvrage a été présenté à la presse le mercredi 14 Novembre 2007 à 10 heures au CEMDLAC (Centre malagasy pour le développement de la lecture publique et l’action culturelle), dirigé par Victoire R. Ramilison dont on connaît l’engagement actif dans un projet du Ministère de la Culture soutenu par la Francophonie -avec la Principauté de Monaco comme partenaire important- pour la lecture publique et l’action culturelle. Il faut préciser que le matériel du livre fait également partie des travaux discrets mais persévérants du mouvement de recherche-action « Tany Masina » de l’Académie Malgache hébergé par le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza. Cette conférence de presse soutenue par la banque BMOI s’est adressée aux médias pour qu’ils informent un large public de l’existence de cette édition électronique. En effet, cet ouvrage n’est pas en vente en librairie mais en ligne. Alors ?

Allez vite sur le site : http://www.lulu.com/content/1237284

Pour rappel, le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga est né le 26 décembre 1907 à Antananarivo. Par ses travaux scientifiques comme par sa présence sur la scène nationale et internationale, il mérite le titre de « Malgache du XXème siècle » décerné en 1999 par ses compatriotes. Sa personnalité a marqué l’histoire de Madagascar avant et après l’Indépendance. Il nous a quitté physiquement le 16 décembre 2001. A présent mes photos qui font que madagate.com demeure madagate.com

Victoire RASOAMANARIVO RAMILISON, responsable du CEMDLAC, avenue de l'Indépendance

Haingo RAZANAMASY, opérateur culturel

Professeur Suzanne Urweig RATSIMAMANGA

A droite, Gilberte RALAIMIHOATRA, un grand nom de la culture Ă  Madagascar

Désiré RAZAFINDRAZAKA, Mister Madajazzcar mais aussi fondateur de l'association "Les Amis du Patrimoine"

Agnès CLAUSSE, responsable du projet ARTMADA du SCAC de l'ambassade de France

A la droite de Suzy, Pierre MAURY, Ă©galement journaliste Ă  ses heures pas perdues du tout

Une dame qui demanda Ă  quand une Ă©dition en malgache et en librairie ?

L'incontournable XHI et MAA sa moitié

A la droite de Désire, le représentant de l'Office malgache de la propriété industrielle (OMAPI)

Entre Juliette RATSIMANDRAVA et Henri "Di" Rahaingoson, Nalisoa J. RAVALITERA, Directeur du Livre au ministère de tutelle mais aussi poète et écrivain

Mister SAĂŽD, I suppose...

En gilet marron, Claude RABENORO, Ă©diteur

Pierre MAURY applaudit par tout le public présent

Aparté entre MARURY et RAVALITERA

Désiré pense-t-il déjà à Madajazzcar 2008 ?

Le journaliste Jean-Paul LUCIEN de l'Express Hebdo et Claude RAKOTOBE, photographe professionnel

Madame RATSIMAMANGA et un homme que je ne connais vraiment pas, mille excuses

Les journalistes malgaches en pleine action !

Une jolie Madame dont j'ignore tout...

Qand Suzanne, Victoire et Henri "Di" posent pour madagate.com

Suzy Ramamonjisoa et des amies chères

Quelques membres de l'assocation de journalistes culturels de presse écrite "Koolo Kanto" entourant leur président Daddy RAMA en veston


Merci Suzy d'indiquer oĂą aller pour des informations hors de l'ordinaire...

Jeannot Ramambazafy

Journaliste

Madagate.com Madagascar

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