Madagascar Code de la Communication. Votez, députés, mais subissez les conséquences!

Jeudi, 07 Juillet 2016 03:21 Chronique
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ICI le dossier de la démocratie a prendre en exemple universellement

VIDEOS DES COMPTE-RENDUS EN DIRECT: ICI et ICI

Journée inédite dans les annales de l’Histoire de Madagascar que cette journée du 06 juillet 2016. D’un côté, des journalistes qui ont été obligés de se mettre à genoux; de l’autre une délégation de journalistes qui a eu une entrevue avec l'ONU via représentation du PNUD à Madagascar, avec des représentants de la société civile, des éditeurs de presse et du ministère concerné; au milieu, des députés qui entendent adopter à tout prix, et sans amendement, ce code de communication liberticide ce même jour, sans tenir compte des résolutions prises avec le PNUD dont la nécessité d'ajournement de l'examen de  projet du code de la communication à l'Assemblée Nationale.


version initiale et version toilettée de ce code ICI

Mon avis est simple comme le titre: Votez députés mais subissez les conséquences! En tout cas, à Madagascar, la séparation des pouvoirs n'existe plus: le législatif obéit aveuglement à l'exécutif. Quoi qu'il en soit, ce dossier restera pour les archives et le tribunal de l’Histoire. A vous de répondre à la question: pourquoi tant d’armes pour une session plénière (accessible au grand public) dans le palais de la Démocratie. De quoi à peur Jean Max Rakotomamonjy, le commanditaire-gouverneur de ces «Senegaly nahazo baiko»? (terme datant de la colonisation se rapportant aux tirailleurs sénégalais qui obéissaient aveuglément à tous les ordres pour tuer des Malgaches).


VIDEO DU COMPTE-RENDU EN MALGACHE DE NOS CONSOEURS LALATIANA RAKOTONDRAZAFY ET HILDA HASINJO ICI

A g., Omer Kalameu, Conseiller en Droits de l'Homme de l’OHCHR (Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l'Homme); en face de lui, Nivo Ratiarson, Directeur de Cabinet du ministre Vonison Andrianjato, l'homme par qui ce scandale de toilettage d'articles est arrivé

Résolutions signées  par:

- Les journalistes représentants du « Mouvement pour la liberté d’expression »,

- Les représentants du Gepimm (Groupement des éditeurs de Presse d'information et multimédia de Madagascar,

- Des membres de la Société Civile,

- Les représentants du Conseil de l'Ordre des Journalistes de Madagascar,

- Le Directeur du Cabinet du Ministère de la Communication,

- Le Centre de recherches en communication de l'Université d'Antananarivo;

- Les Consultants du Système des Nations Unies;

Concernant la nécessité d'ajournement de l'examen de  projet du code de la communication à l'Assemblée Nationale.

Jeannot Ramambazafy – 06 juillet 2016

LES DÉCLARATIONS DE VAHÖMBEY ICI

La publication, ici, de ces articles, entre dans la démarche "Miara-manoratra" comme les médias privés "miara-manonja".

Mis à jour ( Samedi, 09 Juillet 2016 10:45 )