Les deux "martyres" jetées en pâture sur Internet

Qui est cet individu ?

Personne, jusqu’à présent, ne connaît le nom de ce triste individu qui est le « héros » d’une vidéo mise en ligne par les fameux Gtt sur leur site et qui est d’une abominable facture. Qui est-il ? Sur ces photos extraites de cette vidéo d’une vingtaine de minutes, il est reconnaissable.

Fait-il vraiment partie de la Fpvm ?

Il appartient au pasteur Jean Joseph Randrianantoandro -qui a fondé cette Fpvm (« Fiangonana Protestanta Vaovao eto Madagasikara » ou Nouvelle église protestante de Madagascar, église dissidente de la Fjkm ou Eglise de Jésus-Christ à Madagascar dont le vice-président fut Marc Ravalomanana)- de le désavouer (ou de le reconnaître) en communiquant son nom. Une enquête doit être ouverte à son sujet.

Comment peut-on en arriver là ? Ce n'est pas pire que l'inquisition et l'ère des sorcières mais cela y ressemble vraiment

En tout cas, que le lieu du tournage était bien cette Fpvm sise à Antaninandrano, Androavoahangy ambony ou non, l’intention était diabolique. Par ailleurs, il faudrait aussi savoir qui étaient les deux victimes. Deux femmes qui auraient volé les deniers du culte et qui ont fait l’objet d’une ignominie innommable dans un lieu supposé saint. Le pire dans cette histoire sordide, c’est que cette vidéo a été téléchargée et gravée sur des Vcd qui se vendent comme des petits pains sur le marché des pirates d’Analakely. Autre grande question -futile car ils sont prompts au morbide et au sordide- : pourquoi a-t-elle été mise en ligne sur le site des Gtt pro-ravalomanana ? Je l’ai vu et j’en ai gardé une copie. C’est atrocement satanique.

Qui sont ces deux femmes qui ont du subir ces outrages bestiaux ?

Aux dernières nouvelles, il s’agirait, en fait, d’un règlement de comptes interne au niveau des dirigeants de cette Fpvm. Une histoire de sous. Mais pourquoi en être arrivé là ? L’homme que l’on voit dans la vidéo et sur les photos, s’en tirera-t-il à bon compte ? Il a déjà un compte à régler avec Dieu lui-même pour cette profanation du lieu. Même si ce n’était qu’un décor. Il devra aussi rendre des comptes à la justice humaine car il ne serait pas logique de laisser courir cette atteinte à tous les droits de l’homme et même de la femme... A moins que ce ne soit un extra-terrestre ? Décidément, la liberté d’expression, chez certains Malgaches, a pris une tournure franchement salace.

Jeannot RAMAMBAZAFY