Comme prévu, l’assemblée générale des patrons de presse, directeurs de publication et rédacteurs en chef d’organe de presse, sur l’invitation du ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason, a bien eu lieu au « Toit de Tana », au dernier étage de l’hôtel Carlton à Anosy, ce jeudi 7 avril 2011. C’est à cette occasion que le nouveau ministre a dévoilé ce qu’il appelle ses trois grands chantiers.
Transcription de ces déclarations :
« En réalité, ce ne sera pas de grands changements. Néanmoins, il y aura trois grands chantiers qui vont être développés. L’assainissement, notamment, de la presse audiovisuelle ; assainissement aussi, en parallèle, du cercle du journalisme ; mise en place d’un nouvelle structure, au niveau du ministère, qui s’appelle Commission d’éthique qui va, en quelque sorte, constituer une sorte d’interface entre le monde de la presse nationale et l’Etat. En troisième lieu, donc, il y aura la reprise de la confection du projet de code de la Communication. Pour la presse audiovisuelle privée, cette question de couverture nationale doit être disposée par le code de la Communication. Donc, il faut qu’on attende que ce code soit adopté au niveau du Parlement pour en savoir plus. Néanmoins, je crois qu’à l’allure actuel de ce code, cette question de couverture nationale est déjà prévu dans le projet de code actuel ». En ce qui concerne la distribution des cartes professionnelles de journaliste -qui aurait du avoir lieu, normalement en 2010-, elle se fera le 3 mai, date de la célébration de la liberté de presse au niveau mondial. Voilà, tous les organes de presse (écrite, radiodiffusée, télévisée, on line) doivent impérativement inscrire leurs journalistes auprès du service concerné, au sein du ministère de la Communication à Ampefiloha.
Le staff du ministre Harry Laurent Rahajason (au centre). De gauche à droite : Johary Ravoajanahary, Dg de l'Ortm; Seva Mobiny Simon, Directeur de Cabinet; Pilaza Joreh, Sg du ministère; Guy Laurent Ramanankamonjy, Directeur de la Communication
A présent, des clichés pris lors de cette assemblée où, malgré tout, nombreux sont ceux qui sont restés sur leur faim. Non pas en rapport avec le buffet servi, mais en matière d’échanges d’idées et d’informations. Il ne reste qu’à attendre la mise en place de cette Commission d’éthique pour mettre en application ce qui aurait du l’être depuis, au moins, une décennie, dans ce bizarre monde du journalisme à Madagascar. Comme je ne les connais pas tous, j'ai évité de donner des noms. Ils se reconnaitront, vous en reconnaitrez sûrement quelques-uns.
Texte et photos : Jeannot RAMAMBAZAFY – 7 avril 2011