Bealanàna. L’enquête des journalistes du MLE en photos

Samedi, 29 Octobre 2016 08:14 Photos
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« Une image vaut mille mots », assure le dicton de Confucius, un Chinois.


A la recherche de la vérité, à propos de cette grande braderie sur les richesses souterraines et minières de Madagascar, les journalistes du Mouvement pour la Liberté d’Expression -MLE- ont effectué une enquête d’investigations écrite et filmée sur ce qu’il faut appeler « Affaire Bealanàna ». Reprenant le dicton ci-dessus, j’ai décidé de transformer la vidéo sous la forme d’un reportage photographique légendé par la traduction en français de propos entendus dans ce reportage. Voici le travail:

RAPPEL SUR SOAHAMANINA


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Avant de poursuivre, il faut rendre à César ce qui est à César, assure un autre dicton... En fait, c'est le Sénateur élu dans la province de... Mahajanga, Lylison, qui a levé le lièvre pour la première fois en public, sur cette mainmise d'étrangers sur les richesses minières malgaches. Actuellement, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt très bizarre. Mais ce n'est pas le sujet de ce reportage...

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Faciliter, oui, mais dans le respect des lois en vigueur


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CV du ministre Eric Razafimandimby ICI


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Ce qui suit n’apparaît pas dans l’enquête filmée. Or, ll semble pourtant que le cas de Bealanàna est un arbre qui cache une forêt de mainmise par des Chinois de toutes les richesses sous-terraines de Madagascar. En effet, dans le district de Mandritsara, précisément à Ambalakirajy, le même ministre, Zafilahy Ying Vah, en mai 2016, a décidé la suspension des activités d’une société dénommée «Madagascar Aluminium Ltd» qu’il a lui-même cité dans l’interview de l’enquête MLE. Ci-après une note ministérielle à ce sujet.

Malgré la mauvaise qualité de ce fac-similé, on peut lire les maîtres mots, qui sont: 25 mai 2016, Madagascar Aluminium Ltd, suspension et Mandritsara.

Dès lors, pourquoi les activités se poursuivent à Bealanàna? Ne peut-il pas y appliquer la même décision de suspension pour y voir plus clair ou bien la pression est telle qu’il ne peut même plus maîtriser son département ? Auquel cas, qu’attend-il pour démissionner?

Dossier de Jeannot Ramambazafy en collaboration avec les journalistes du Mouvement pour la Liberté d’Expression – MLE

29.10.2016

Mis à jour ( Mercredi, 09 Novembre 2016 10:16 )