Andry et Mialy Rajoelina à Fianarantsoa. Tournant décisif d’une tournée-marathon

Dimanche, 21 Octobre 2018 16:09 Photos
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« Sary namboarina » diront encore les incapables de faire mieux, l’ex-filoha Hery vaovao en tête. Depuis sa création en février 2001, il y a 17 ans, et dans le domaine du reportage photographique, madagate (qui n’est ni un blog ni un site mais un journal en ligne de référence), œuvre avec l’héritage léguée par Daniel Félix Rakotoseheno, alias Dany Be. Je parle, ici, du photojournalisme. C’est quoi, diriez-vous ? C’est tout simplement la mise en pratique sur terrain du constat du philosophe chinois Confucius : « une image vaut mille mots », ajouté au slogan du magazine Paris Match, en 1949 : « le poids des mots, le choc des photos », puis remplacé, en 2008, par « La vie est une histoire vraie ».


Ville d'Antsiranana, le 8 octobre 2018


Ville de Mahajanga, le 13 octobre 2018

A mi-chemin d’une campagne électorale débutée sur les chapeaux de roues dans la ville d'Antsiranana le 8 octobre 2018 (ICI, reportage photo du 13.10.2018 à Mahajanga), le candidat n°13 et son épouse ont atterri, le 20 octobre 2018, à Fianarantsoa dont la province du même nom est la plus peuplée de Madagascar, après celle d’Antananarivo. Quelques chiffres récents pour vous donner une idée :

Carte sur Wikipedia

Province d’Antananarivo :

Superficie‎: ‎58.283 km2

Densité‎: ‎102 hab./km2

Population : 5.932.607 personnes

Province de Fianarantsoa :

Superficie‎: ‎103.272 km2

Densité‎: ‎40 hab./km2

Population : 4.142.444 personnes

Bien sûr, tout le monde ne vote pas et aucun pays n’a atteint le taux de participation de 100% à une élection présidentielle. Même sous Philibert Tsiranana avec ses 98% et quelques en janvier 1972. Ce qui n’a pas empêché sa chute, 5 mois plus tard, le 13 mai 1972… Une autre histoire. Pour en revenir à ce 20 octobre 2018, c’est cette journée que nous immortalisons à travers les photos qui suivent, démontrant qu’effectivement une image vaut mille mots et que la vie est une histoire vraie. Certes, partout où Andry Rajoelina et son épouse sont passés (Nord), passent (Centre et Est) et vont encore passer (Sud puis la Capitale), le désespoir de tout un peuple trépasse.

Qu'espère faire Didier Ratsiraka à 82 balais, lui qui se plaisait à dire que ce sont les jeunes qui constituent les piliers de l'avenir de Madagascar, au temps de sa splendeur définitivement perdue ?

Cependant, la Capitale du pays des Betsileo, est une escale électorale constituant un tournant décisif d’une tournée-marathon qui aurait déjà dû avoir lieu en 2013. Actuellement, ce sont ces photos qui font peur à cette vingtaine de candidats mal barrés -avec en tête un vieux timonier, devenu un meneur (ne menant nulle part) mal embouché de 82 ans-, dont on se demande la raison réelle de leur velléité à saborder un processus dans lequel ils sont, pourtant, les premières parties prenantes. Mais, de nos jours au sein de l’intelligentsia (« avara-pianarana ») malgache, la honte (« henatra ») et l’opprobre (« baraka ») ont déserté l’esprit de ses intellectuels qui semblent ne plus supporter le poids de leurs diplômes. Pauvres d’eux et place à nos photos !

Jeannot Ramambazafy – Harilala Randrianarison

Mis à jour ( Mercredi, 31 Octobre 2018 06:00 )