Madagascar Environnement : Tananews s’est senti morveux et s’est mouché

Lundi, 03 Septembre 2012 10:48 Environnement
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Lorsque les scribes (il n’y a pas d’autres mots pour les définir) de Tananews -qui se sont donc senti "attaqués"- auront près de 30 ans de journalisme et que certains anonymes de son forum apprendront à débattre sur les idées, alors là le forum de madagate sera réouvert (il l'était de 2001 à 2008, quand les forumistes n'étaient pas encore des fanatiques grossiers). Nous n’en sommes pas encore là. En tout cas, mon dossier sur le projet Ambatovy a fait... mouche. Et merci pour la publicité, en tout cas. Ce sera réciproque.

"Débile profond" est effectivement profondément débile en plus d'être lâche ("Kanosa")

Pour ces malheureux, à l’instar de ce « débile profond » qui se définit lui-même (voir ci-dessus. Il n'y a aucun modérateur pour le forum de Tananews), il ne sait pas que le journalisme repose sur la réponse aux questions suivantes :

What, When, Where, Who, Why, How (Quoi, Quand, Où, Qui, Pourquoi, Comment). Lorsque l’on passe sa vie à insulter les autres et à écrire des titres super sensationnels mais qui ne répondent pas à toutes ces questions, cela relève d’une incapacité totale de se maîtriser soi-même et de maîtriser son propre destin, et n’a donc rien à voir avec la notion même de journalisme. Quant aux irresponsables qui parlent d’IP à contourner -tiens, c’est le même « débile profond »-, ils démontrent une profonde lâcheté.

Il n'aura jamais la conscience tranquille ce "débile profond" avec cette épée de Damoclès sur sa tête. Mais où qu'il soit, s'il dépasse les limites des lois en vigueur, en matière diffamation publique, il sera toujours retraçable. Free hide IP ou pas.

Mais heureusement qu’il existe des personnes moins « débiles », moins lâches. Qui ouvrent un débat réel sur le combat mené contre les multinationales depuis des décennies. Et qui ne font pas comme ce débile anonyme. Ne se respectant pas lui-même, comment voulez-vous que ce « débile profond » puisse, un jour, respecter les autres ? L’idée ne lui effleure même pas l’esprit.

Et c’est pourquoi, je me fais un point d’honneur à répondre, ici, à « Steph », malgré son anonymat. Car il agit en homme de culture et en lecteur sensé qui n'insulte pas les autres. Non, un bout de papier ne me suffira pas. Ce ne sera qu'un début de suivi du dossier, à diffuser largement.

Car la lutte contre les multinationales, de par le monde, ne dépend pas uniquement des dirigeants passés, présents et à venir mais dépend surtout des populations elles-mêmes. Car c’est une population qui forme une Nation et non pas des dirigeants qui ne feront jamais que passer. Aussi, j’invite « Steph » à voir le film « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau. Mais j’invite aussi toutes celles et tous ceux qui entendent dépasser un certain esprit de clocher à le voir. Cela pourra leur permettre de commencer à savoir débattre sur des idées et non à révéler une impuissance certaine sur tout ce qu’ils entreprennent.

Le respect de la règle des 5 W et du H. Pour ceux qui ignorent que je suis journaliste depuis 1985

A commencer par les scribes de Tananews à qui j’adresse les deux articles ci-dessus, lorsque j’écrivais pour Syfia info en 1999. « Débile profond » devait encore être à l’école primaire, vu ses réactions aussi primaires… Enfin, en matière d’environnement et dé développement durable, tout ce beau monde doit savoir que j’ai assisté au Sommet de la Terre et Johannesburg, en 2002 ( avec Marc Ravalomanana) et à Rio+20 au Brésil en 2012 (avec Andry Rajoelina).

CLIQUEZ ICI POUR VOIR LE FILM DE COLINE SERREAU

Résumé. La cinéaste nous invite à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne. Caméra au poing, elle a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée. Le constat est clair : des solutions locales et des alternatives concrètes pour un meilleur partage des avoirs et des savoirs existent.

Lorsque « Steph » aura vu le film, je l’invite à me donner son avis -que je publierai sur madagate- en m’écrivant à l’adresse mail suivante : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Lorsque la région de Moramanga ressemblera à çà, il sera trop tard pour le peuple malgache. Et dans tout çà, quid des réels impacts environnementaux du projet ilménite ("Fasimainty") de Rio Tinto à Tolaganaro (Fort-Dauphin) ?

Il n’y a pas de miracle instantané à travers une baguette magique dans cette lutte de longue haleine. Rappelez-vous que l’Equateur a attendu des décennies contre Chevron, mais son combat a abouti à une victoire dans ce procès de janvier 2012. Enfin, comme il faut réfléchir avant d’agir, et surtout s’informer avant d’informer les autres, ci-après une idée sur la puissance des multinationales qui ne doivent pas être au-dessus des lois. Pour l'heure, la balle est dans le camp du projet Ambatovy mais aussi dans celui du pouvoir de transition qui doit être plus transparent dans ses démarches et prises de décision.

Jeannot Ramambazafy - 3 septembre 2012

Mis à jour ( Lundi, 03 Septembre 2012 18:48 )