De gauche à droite: Holijaona RABOANA (Emergence de Madagascar), Freddie Mahazoasy (Vice-Président de l'Assemblée nationale, Joël HARISON Marie René (CRAM)
Communiqué de presse conjoint du CRAM et d’Emergence de Madagascar
Antananarivo le 18/12/2015
La feuille de route proposée ce 18 décembre aux Députés par l’Emergence de Madagascar et le Cercle de Réflexion pour l’Avenir de Madagascar (CRAM) ne s’arrête pas aux Nosy Malagasy. Une fois acquise la souveraineté effective de Madagascar sur les Nosy Malagasy, l’impact direct et à court, moyen et long termes sur les ménages Malagasy y est garantie par les 29 objectifs stratégiques et les 248 actions du Plan Stratégique de Développement à Croissance Accélérée pour l’Emergence de Madagascar.
Au cours de leur rencontre avec l’Assemblée Nationale qui s’est déroulée en séance plénière, ce vendredi 18 décembre 2015, au Palais de Tsimbazaza (Salle des Séances), les responsables de l’Emergence de Madagascar et du Cercle de Réflexion pour l’Avenir de Madagascar ont dans un premier temps défini les contours du différend territorial qui oppose la France à Madagascar au sujet des Nosy Malagasy avant d’expliquer la solution juridique et diplomatique adéquate pour que Madagascar puisse recouvrer sa souveraineté effective sur les Nosy Malagasy. Fait majeur de l’explication fournie par le Président du CRAM, Joël Harison, après l’étape de l’Assemblée Nationale, la France se verra poser un ultimatum d’un mois pour la suppression des deux Décrets n°60-555 du 1er avril 1960 et n°78-146 du 3 février 1978.
Holijaona Raboana, Président de l’Emergence de Madagascar, a conclu sur les retombées économiques, et les politiques publiques que les experts réunis au sein de l’Emergence de Madagascar se proposent de mettre en œuvre pour garantir l’impact direct et à court, moyen et long termes sur les ménages Malagasy de la réintégration territoriale des Nosy Malagasy. Sur le principe des 3FFV (phase 1 «Faritra-Famokarana-Vokatra», phase 2 «Faritra-Fanodinana-Vokatra» et phase 3 «Faritra-Fanondranana-Vokatra»), il a été démontré qu’il était possible de produire et d’exporter des produits à forte valeur ajoutée en partant des zones de production régionales. D’autre part, et de manière entièrement endogène, l’Emergence de Madagascar a fait le scoop en promettant la création de 100 000 emplois en 100 jours, une des mesures sur les 248 incluses dans le Pacte pour l’Emergence de Madagascar.
Selon les responsables de l’Emergence de Madagascar et du CRAM, le Pacte pour l’Emergence de Madagascar, avancé comme une feuille de route incluant les étapes nécessaires pour inclure Madagascar dans le rang des pays émergents, constitue d’abord le gage de la stabilité et de la réconciliation nationale. Holijaona Raboana a démontré le rôle important des Députés dans les préalables en matière de conception de lois dont le principe est la sauvegarde de la souveraineté nationale tout en permettant l’ouverture à la mondialisation. Le Pacte pour l’Emergence de Madagascar constitue dans un deuxième temps le schéma directeur servant de repère dans l’élaboration des futures réformes en profondeur. Incluant 61 actions d’urgence sociale et d’impact social dans son Plan Stratégique de Développement à Croissance Accélérée pour l’Emergence de Madagascar, le Pacte pour l’Emergence de Madagascar demande par ailleurs l’approbation de tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, religieux et diplomatiques dans sa phase finale. Procédure qui est appliquée lors des changements de République mais aussi concrétisée chez les pays émergents avant l’élaboration du programme économique.
La séance plénière de l’Assemblée Nationale de ce 18 décembre 2015 s’est prolongée par une séance de questions/réponses entre les Députés et les responsables de l’Emergence de Madagascar et du CRAM.
Holijaona RABOANA
Emergence de Madagascar
Joël HARISON Marie René
CRAM