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Madagascar : Vive la dépendance et le néocolonialisme. Signé l’Ecclésiaste

Il y a des Malgaches, comme Mamy Rakotoarivelo (25% de part dans le groupe Tiko, automatiquement pro-Ravalomanana à qui il doit sa richesse, parce que belle-maman n’entre pas dans ses magouilles), qui brandissent la pancarte « Sanctions ». Madagascar est sanctionné depuis 1896 et çà ne va pas s’arranger dans le cadre de la mondialisation. Colonisés nous étions, colonisés nous resterons tant qu’il y aura des Judas sur terre. En 2100, les Malgaches hériteront d’un désert et d’une surface rétrécie par les changements climatiques. Tant pis. Ils n’ont pas su saisir l’occasion d’un changement radical mais versent encore et toujours dans le sentimentalisme et le consensus qui n’ont mené nulle part depuis le retour de l’indépendance. On va sûrement me traiter de « raciste ». Mais ce sera bien là le réflexe très facile de Malgaches comme moi. Surtout ceux qui prétendent l’être alors qu’ils vivent ailleurs. Le pire ennemi du Malgache est un Malgache comme lui. Allez dans les blogs et autres forums, vous constaterez. Mais il est plus facile de mourir que de vivre de nos jours. Ce dossier leur permettra de se découvrir et de mieux comprendre pourquoi ils agissent comme çà.

10 février 2010 : Le Parlement de l’Union européenne a rédigé une proposition commune sur la situation à Madagascar. Bravo ! Les signataires de ce document historique, en 13 points, de A à M (qui comprend des alinéas de 1 à 17) sont : Gay Mitchell, Filip Kaczmarek, Mario Mauro, Cristian Dan Preda, Bernd Posselt, Eija-Riitta Korhola, Martin Kastler, Tunne Kelam, Monica Luisa Macovei, Licia Ronzulli au nom du groupe PPE; Véronique De Keyser au nom du groupe S&D; Louis Michel, Charles Goerens, Renate Weber au nom du groupe ALDE; Raül Romeva i Rueda, Nicole Kiil-Nielsen au nom du groupe Verts/ALE; Charles Tannock, Ryszard Antoni Legutko, Tomasz Piotr Porba, Ryszard Czarnecki, Michał Tomasz Kamiński, Adam Bielan au nom du groupe ECR; Marie-Christine Vergiat au nom du groupe GUE/NGL. Voilà tous les « expert s » qui en connaissent long sur Madagascar. Ils ont trouvé les bonnes excuses pour recoloniser le pays sans se fatiguer. Photos pour la postérité :

Bielan, Goerens, Dekeyser, Kaczmarek, Mitchell

Kaminski, Kastler, Kelam, Korhola, Legutko

Ronzulli, Michel, Vergiat, Mauro, Macovei

Nielsen, Posselt, Preda, Weber, Rueda

Czarnecki, Tannock, le gâteau africain en 1914, Porba

A part Louis Michel, le Belge copain de Marc Ravalomanana, tous les autres noms sont inconnus du peuple malgache et il est certain que nombre d’entre eux n’ont jamais mis les pieds dans la Grande île. Comme lors de la conférence de Berlin de 1884…

Selon eux, grâce à une campagne de désinformation bien orchestrée car bien financée, le Parlement européen, entre autres :

5. condamne la répression systématique de l'opposition, la censure des médias et l'intimidation et l'arrestation systématique de journalistes, les arrestations et tortures des civils, d'hommes politiques et la détention sans inculpation et dans des lieux inconnus de nombreuses personnes; demande la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques et l'annulation des procédures judiciaires contre ceux-ci;

6. exprime sa profonde préoccupation quant à la disparition de plusieurs centaines de personnes dont une centaine d'enfants et d'adolescents;

Une présentation de vœux du corps diplomatique au MAE à Anosy : sont-ils aveugles ou est-ce cela la politique étrangère de leur pays respectif : ne jamais rapporter les faits réels ?

Que diable font donc alors tous les ambassadeurs de ces pays qui résident à Madagascar ? Et surtout la représentation de l’UE où travaillent aussi des Malgaches qui vivent dans les quartiers où elle ne va jamais ? Ils n’ont pas droit au chapitre, suis-je bête… Mais ces ambassadeurs accrédités dans la Grande île oseront-ils témoigner que ces points 5 et 6 reflètent réellement les réalités vécues ? Que les fonctionnaires n’ont jamais été payés et que les rues sont désertes et désertées et qu’il n’y a aucune activité possible, avec des milices à chaque coin de rue ? Si non (et la saint Valentin le prouve avec tous les évènements organisés), qu’est-ce qu’ils attendent pour évacuer ce pays qui ressemblerait donc à la RDC et au Zimbabwe réunis ? La raison en est simple et remonte à l’Histoire même du continent noir africain. Et, réagissant comme tout bon colon qui se respecte, voilà que l’UE attend les résolutions du GIC, composé de représentants noirs européanisés qui feront office de tirailleurs sénégalais… Ravalomanana aura gagné. Mais quoi, au juste ? Ces Européens, experts, connaissent-ils Dakar I et II ? Irons-nous jusqu’à Maputo X ?

Voici ce qu’ont fait leurs aïeux, à l’initiative du Chancelier-prince prussien Otto von Bismarck (1815-1898) : une conférence pour se partager le gâteau Afrique, sans demander leur avis aux Africains. Pour Madagascar, cela durera de 1896 à 1960. Et encore...

Où est la différence ? Il n'y avait aucun Malgache là-bas. Tous des Blancs comme les Européens ci-dessus qui n'ont jamais mis les pieds à Madagascar, sauf Louis Michel. Au fond, le gâteau

15 novembre 1884 : la Conférence de Berlin réunissant les pays suivants : Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Danemark, Espagne, France, Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas, Portugal, Russie, Suède, Norvège, Turquie et Etats-Unis, a été la base du partage et de la division de l’Afrique. Elle s’achèvera le 26 février 1885 qui déboucha alors sur l’édiction des règles officielles de colonisation. Au nom de qui, de quoi ? L’impact direct sur les colonies a, par la suite, été une vague européenne de signature de traités. Qu’est-ce qu’ils aiment bien ce genre de documents qu’ils ne respectent que peu lorsque ce n’est pas à leur avantage… En cette année 2010, la base de ce néocolonialisme repose sur les accords de Cotonou.

Joseph Simon Gallieni (assis) qui a réussi  et poursuit sa mission jusqu’en outre-tombe : diviser pour mieux régner. Debout à droite, Lyautey. Photo prise à Madagascar en 1898

Est-ce que l’on a demandé l’avis de mes ancêtres pour envahir mon pays ? Non. Leur seule faute aura été d’être natifs d’un pays du sud démuni en matière d’armement face à des « puissances » très bien équipées en machines de mort. Madagascar a été « donné » à la France, plutôt qu’au Royaume-Uni qui a hérité de l’île Maurice, en remplacement de l’actuelle île de La Réunion. Durant les deux conflits mondiaux, nombre de mes ancêtres moururent pour cette France qui fit de Madagascar un vivier en matière de ressources humaines, naturelles et souterraines. Mes ancêtres (les vrais et non les Gaulois) étaient des sauvages, de la chair à canon. Les derniers survivants de ce temps béni des colonies (pour qui ?) n’ont même plus assez de larmes pour pleurer. Ils étaient des esclaves. Ils mourront donc en esclaves.

Rainandriamampandry et son épouse. Voilà comment étaient les Malgaches avant la colonisation. Pas des sauvages mais vivant dans une société bien structurée au niveau social. A l’ère du Meiji, le Japon et la Grande île était sur le même pied d’égalité

En 1895, au lendemain de la défaite militaire face à une armée d'invasion supérieure en armements, le Gouvernement royal de Ranavalona III appela Rainandriamampandry au poste délicat de Ministre de l'Intérieur. Le 6 Août 1896, une loi française prononce l'annexion pure et simple, comme colonie, de Madagascar. Aussitôt, la résistance nationale et patriotique s'organise. Cela durera plusieurs années. Pour y faire échec, le Général Gallieni, alors Proconsul, décide de frapper haut et fort. Son idée est de faire fusiller deux personnalités pour intimider la population. Il prend conseil auprès de son entourage. On choisit donc l'oncle de la Reine, le Prince Ratsimamanga pour mater la noblesse. Le second personnage est longuement discuté. On hésite entre Rasanjy, ancien secrétaire du Premier Ministre Rainilaiarivony et le Général Rainandriamampandry.

Judas, après sa traîtrise jette les 30 deniers offerts par les Pharisiens du Temple. Poursuivi par le remord, il se pendra. C'est le lot de tous les traîtres : finir sa vie terrestre très mal

Finalement, l'avis d'un Conseiller civil l'emporte. Voici, son argumentation : "Rasanjy est un personnage sans conscience. Comme il est sensible aux honneurs et à la richesse, même pour un plat de lentilles, il vendra son pays. Il ne respecte que les forts et il exécutera toutes les mauvaises oeuvres qu'on lui commandera. En résumé, sa mauvaise nature nous rendra service. Quant à Rainandriamampandry, j'ai pour lui un grand respect et c'est pour moi un honneur de le considérer comme un ami. On ne peut pas nier que c'est incontestablement la plus belle conscience de tout le pays. Il ne compte d'autre ennemi que Rasanjy. Tout le monde le respecte. C'est un travailleur, un vrai patriote. Quand il était dans l'enseignement, il a oeuvré pour le développement des écoles à Madagascar. L'an dernier, quand il était soldat, on a vu comment il s'opposa à nous à Farafaty. Aussi bien, voici ma conclusion : faisons de Rasanjy un Premier Ministre et fusillons Rainandriamampandry !".Un Conseil de guerre, après un simulacre de procès condamne donc Rainandriamampandry à la peine capitale. Le verdict est préparé à l'avance. Arrêté le 11 octobre 1896, il sera fusillé avec le Prince Ratsimamanga à Antsahamanitra sur la place publique, le 15 octobre 1896, soit quatre jours seulement après ce simulacre de procès (Source : Devoir de Mémoire et Solidarité).

Sabine Rakotozafy (à droite) est l’auteur du livre à gauche. Durant les seconds conflits mondiaux, mes ancêtres ont combattu pour la France contre les Allemands dont l’aïeul Bismarck est l’artisan du partage de l’Afrique entre les aïeux des Européens ci-dessus. Bravissimo !

Du 6 août 1896 à 1972, la 4eme plus grande île du monde aura été systématiquement pillée, pour « effort de guerre » d’abord, par la loi de l’argent ensuite (Compagnies Lyonnaise et Marseillaise pour Madagascar). Au nom de la solidarité coloniale (n’ayons plus peur des mots), il faut que ce soit ces pays qui les exploitent. Car les bougnoules ne seront jamais capables que de s’entretuer pour quelques ariary de plus. C’est ce qu’on leur a inculqué. Rien n’a changé sous le soleil. La forme change mais le résultat reste le même. Regardez et écoutez attentivement la vidéo qui suit :

 

VIDEO : VIVE LE BON TEMPS DU COLONIALISME ! (Cliquez sur le lien)

Cela, grâce à la complicité de Malgaches corrompus à souhait. C’est cet héritage qui a été transmis de générations en générations. Car la stratégie du « diviser pour mieux régner » a été -est encore- plus efficace que la confrontation directe. Pour ne pas avoir directement trop de morts sur la conscience, tant qu’il y aura des descendants de Judas. A présent, qu’est-ce qui change ? Les 20 millions d’habitants de la Grande île de 2010, aux trois quarts illettrés, n’ont pas le droit à la parole, comme les quelque 2 millions à peine de leurs grands-parents de l’année 1896. En ce siècle de l’information en temps réel, Tout va encore se jouer à 10.000 km d’eux. 27 pays vont décider de l’avenir immédiat de la Grande île où nombre de ces décideurs n’ont jamais mis les pieds, se contentant de « rapports alarmants », aux antipodes des réalités exactes. Une histoire à la George W. Bush qui a envahi l’Iran, sans trouver le moindre cm² d’usine nucléaire. La loi du plus fort, vous dis-je, la loi de la jungle. Tout est prétexte à invasion mais les sots ignorent les dessous véritables d’un nouvel ordre économique pour le pays, sous forme de « retour à l’ordre constitutionnel », comparant les USA (indépendant en 1776) à Madagascar (Indépendance retrouvée en 1960). Vive Niels Marquardt de San Diego, l’ami de la fondation Ravalomanana, inventée de toutes pièces (à conviction) ! Mais il fait aussi la pluie et le beau temps dans wikipédia (une autre affaire sordide...).

Le Premier ministre Rainilaiarivony qui a fait dresser le drapeau blanc au premier coup de canon, sur les conseils avisés de Rasanjy

Mais comment les Malgaches pourraient-ils avoir une quelconque fierté, une once de patriotisme, étant donné que le Premier ministre Rainilaiarivony, sous la reine Ranavalona III (exilée en Algérie), très mal conseillé par des créatures comme Rasanjy (1851-1918 - Comme récompense, à la place des 30 deniers de Judas, la France le nomma premier Gouverneur de Madagascar, de Septembre 1896 à Février 1897), a dressé le drapeau blanc au premier coup de canon ? Et les militaires français -pourtant décimés par le paludisme, au départ de Mahajanga- n’ont eu que du mépris pour des adversaires qui ne se sont même pas défendus. Une fois le drapeau français hissé au sommet du palais de la reine, symbole de l’unité nationale, ce fut le début de la fin de la fierté d’être Malgache. C’est là, les racines du comportement actuel des Malgaches : gueulards, mais, au moindre pet, couards. De cette mentalité, les « Blancs » en ont profité et en profitent encore. Ajouté à eux, les « Blancs noirs » du continent africain, plus complexés que d’autres mais également colonisés. A qui la faute ? Aux Malgaches eux-mêmes. Ou plutôt à certains d’entre eux qui ne vivent même pas à Madagascar.

 

VIDEO : CHIRAC A PROPOS DES EVENEMENTS DE 1947 (Cliquez sur le lien)

Je prends l’exemple de ce collectif GTT qui a été créé avec l’argent de Marc Ravalomanana, uniquement pour déverser sur l’Internet la plus grande campagne de désinformation que Madagascar n’aura jamais vécu. A la clé, toujours le confort matériel et financier. Ephémère, pourtant. Ce GTT (« Gasy tia tanindrazana » ou Malgaches aimant la patrie. Encore de l’orgueil très mal placé) n’existe que depuis août 2009, est régi par le droit français et a pour objet, entre autres de : « participer au développement économique, social et culturel de Madagascar ». Mais qu’est-ce que ses membres ont fait depuis 2002 ? Et bien avant ? Rien. 80% d’entre eux ont une nationalité autre que malgache ; ils n’ont pas le droit au vote et ne viennent dans leur pays d’origine que sporadiquement. Ils ont fui et renié leurs racines.

Louis Michel et ce brave laitier devenu Président. Une photo qui en dit long...

Mais l’offre en euros de Ravalomanana est parvenue à jeter aux orties les souffrances de nos ancêtres communs qui ont lutté pour rien, vu le comportement de ces «descendants » indignes et sans scrupules. Leurs enfants ne parlent pas malgache, ils ignorent tout de Madagascar. Seul aspect commun qui reste : la couleur de la peau. Avec çà, dans la rue, même avec des papiers du pays de refuge, ils resteront des apatrides intégrés sinon tolérés. Ces « vazaha taratasy » n’ont aucune intention de revenir dans un pays qu’il dénigre eux-mêmes aujourd’hui. Tant mieux pour eux. Nous, ici, on a l’habitude des situations extrêmes et ce n’est pas l’eau du robinet qui nous rendra malades. Il y a un temps à tout, un début et une fin à toute situation. Même les Etats-Unis se sont crus intouchables jusqu’à un certain 11 septembre qui a changé leurs relations interraciales. En ce qui concerne l’intérieur du pays, la grève de ces médecins qui auront donc prêté un serment d’hypocrites, démontre cette carence en patriotisme et en une vision sur le long terme. Du temps de Ravalomanana, 7 ans, ils n’ont jamais osé monter le ton, mis au pas par le « Tim Fahasalamana » (Tim Santé comme il y a eu des Tim Education) où seuls quelques privilégiés ont eu des avantages matériels et financiers. Actuellement, en période transitoire où les restrictions budgétaires sont de mise, tant pis pour les malades. Ils ne cesseront leur grève que lorsqu’ils auront reçu tous leurs « droits ». Quel geste patriotique ! Une grandeur dans la bêtise humaine. Mais tant pis, après eux le déluge, n’est-ce pas ? C’est tout simplement un crime contre l’humanité déguisé : aller à l’hôpital pour mieux mourir… Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Le savent-ils ? Non : « Raha maty aho, matesa rahavako » (si je meurs, mourrez avec moi). Ne parlons plus de cette église FJKM totalement à la solde de son vice-président Marc Ravalomanana...

Cela dit, imaginons un instant que les 590.000 km² de la Grande île de l’océan Indien ne soient qu’un immense désert, sans aucune ressource du sol ou du sous-sol. Le pays ne serait, en aucun cas, un « problème » pour ces pays du Nord et leurs alliés nationaux. Cela, certains Malgaches n’en sont pas conscients. Ce n’est pas leur développement que recherchent ces descendants de colons mais l’exploitation de toutes ces richesses qui dorment, en utilisant l’huile de coude des autochtones (revoir la vidéo plus haut).

Le couple Rajoelina, lors de la pose de la première pierre de la reconstruction de l’hôtel de ville. Un an après, il est debout. En 38 ans les trois présidents périmés néocolonialistes n’ont fait que des promesses. A présent, ils se sont associés pour le bonheur des Européens dont la tâche est grandement facilitée

Avec Andry Rajoelina, l’occasion d’un vrai changement est réelle. Mais comme il ne sait plus sur quel pied danser. Et tant pis pour nous, s’il ne sait pas instaurer une dictature constructive. Une transition étant limité dans l’espace et dans le temps. Aussi, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Il doit organiser les élections coûte que coûte. Cela fait plus de deux siècles que l’île est sanctionnée et elle est toujours en voie de sous-développement avancé. Par ailleurs, aucun de ses « conseillers » ne lui a parlé de l’autodétermination ? Egalement dénommée droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est le principe selon lequel chaque peuple dispose d’un choix libre et souverain (tiens ?) de déterminer la forme de son régime politique. En droit international, c’est le principe selon lequel un peuple doit avoir le droit de déterminer sa propre forme de gouvernement, indépendamment de toute influence étrangère et c'est inscrit dans la Charte des Nations-Unis de 1945. Cette Charte onusienne inclut, parmi « les buts des Nations Unies », celui de « développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes » (article 1, alinéa 2). Mais Madagascar a-t-il été un pays souverain ? Et depuis quand ?

L’Histoire de la race humaine nous a appris, qu’ici-bas, à quelque chose malheur est bon. Aussi, colons du troisième millénaire : sanctionnez-nous, sanctionnez fort et dur. Il restera toujours des survivants. Les vraies richesses de ce monde, c’est nous qui les détenons. L’eau du Nord se tarit comme le pétrole. L’air y est pollué par les grands de ce monde qui ne veulent pas signer le protocole de Kyoto. Mais un jour les Malgaches nouveaux se réveilleront enfin. Comme l’a déclaré l’Ecclésiaste, il y a plus de 2000 ans : vanité, tout n’est que vanité et poursuite du vent. La Bible étant un ouvrage de profonde philosophie véridique à terme, avant d’être un livre « sacré », j’ai choisi, justement, l’Ecclésiaste pour nous faire prendre conscience de notre état de mortels vaniteux. Pour épitaphe de ceux qui vont bientôt souffrir inutilement. Car, beaucoup n’ont même pas l’idée d’ouvrir ce livre le plus vendu au monde, se prenant déjà pour un dieu.

4 : 1-3: « J’ai observé encore toutes les injustices qui existent sur terre. Les opprimés crient leur détresse et personne ne leur vient en aide. Le pouvoir est du côté des oppresseurs, si bien que personne ne peut leur venir en aide. J’estime que ceux qui sont morts sont plus heureux que les vivants. Celui qui n’est jamais né et encore plus heureux puisqu’il ne connaîtra pas les injustices commises sur terre ». 7 : 7 : « Le pouvoir d’opprimer peut rendre insensé un homme sage, un cadeau peut le rendre malhonnête ». 7 : 29 : «Dieu a fait les êtres humains simples et droits, mais ceux-ci ont tout compliqué ».  Un dernier : 3 : 3 : « Il y a un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures ; un temps pour démolir et un temps pour construire ». Quel temps sommes-nous en train de vivre ? Le « n’importe quoi », le « délire » que vous croyez que je rédige, aujourd’hui, vous y penserez quand il sera trop tard. Qui survivra verra.

« Je cherche un homme », avait déclaré Diogène le Cynique. A-t-on réellement compris ce qu’il voulait dire par là ? Moi, j’affirme cette certitude absolue : tout le monde meurt, mais à quand notre tour respectif et que laisserons-nous en finalité ? Pour le moment, au point où en sont les choses, ce que les Malgaches méritent, c’est qu’on nomme un nouveau gouverneur étranger pour gérer l’île, s’ils ne comprennent pas encore le proverbe : « Andriamanitra no namome fa i Balita no tsy ambinina ». Faites-vous traduire, vous qui vous intéressez tellement à Madagascar.

Jeannot RAMAMBAZAFY – 12 février 2010

Mis à jour ( Dimanche, 14 Février 2010 11:32 )  
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