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Marc Ravalomanana, l’étoffe d’un zéro pointé en diplomatie, responsable du sacrilège du 29 mars 2010, adepte de la solution finale

Même gestuelle, même soif de pouvoir, même crimes contre l'humanité

A 56 ans, dont 38 ans de lutte contre toutes les injustices, c’est bien la première fois de ma vie que je suis témoin d’un tel sacrilège le jour du 29 mars à Antananarivo. Parole ! Certes, il y a eu des cas d’ivrognes ayant enfreint l’interdiction de boire de l’alcool, divaguer dans la rue, mais jamais de Malgaches venus perturber la cérémonie de dépôt de gerbes et de remise de médailles et diplômes aux rescapés des évènements de 1947. Seul un homme qui n’a plus rien à perdre pourrait oser être l’instigateur de ce sacrilège. Même en temps de guerre, il existe une période de trêve. Mais pour Marc Ravalomanana, car cet instigateur c’est lui, ce fut une occasion comme une autre pour installer le chaos, la solution finale, comme son frère jumeau Adolf Hitler, peintre en bâtiment devenu le dictateur le plus connu de la planète. Non pas pour des exploits mémorables mais pour les pogroms de juifs et les camps de concentration.

Juifs froidement abattus par les waffen SS d'Hitler, au début des années 1940

Jeunes Malgaches tirés comme des lapins, sans sommation, le 7 février 2009, par des membres de la garde présidentielle du Palais d'Ambohitsorohitra

Regardez bien les photos ci-dessus : quelles différences entre la tuerie du 7 février 2009 à Antaninarenina Antananarivo et l’issue de la rafle du Vel’d’Hiv (Vélodrome d’Hiver) à Paris dans les années 1940 ? Philibert Tsiranana, le 13 mais 1972, et Didier Ratsiraka, le 10 août 1991, n’ont pas fait mieux et ils n’ont jamais commis de sacrilège envers le jour du 29 mars. Jamais !

Ce 29 mars 2010, jour de recueillement pour tous les Malgaches, les trois mouvances ont dépassé les limites du tolérable en ayant incité des jeunes Malgaches comme eux -moyennant finances, nulle besoin de preuves-, pour aller jeter des pierres sur les anciens combattants, les autorités du moment et les voitures officielles. Ils en sont arrivés à saccager les gerbes de fleurs déposées par la Haute Autorité de la Transition, au pied de la stèle d’Ambohijatovo. Il était plus que normal que d’autres Malgaches, en nombre, plus respectueux des valeurs historiques et culturelles, défendent ces dernières. Or, le but évident des trois mouvances, inventées par le GIC et financées par Ravalomanana, était cette confrontation entre civils, avec, si possible blessés voire mort d’hommes. Ce, afin d’aller crier à l’Union africaine qu’il fallait intervenir militairement. Manque de bol, aucun blessé n’a été signalé car les forces de l’ordre n’ont pas utilisé leurs moyens. Mais certains médias patentés dont les patrons -et eux-mêmes- sont à la botte de Ravalomanana à qui ils vouent un culte sans borne (c’est cela le fanatisme) ont vite fait de passer en boucle textes, images et sons dans le but de semer un terrorisme intellectuel aussi idiot qu’inutile.

Sur fond noir, à droite : Marc Ravalomanana interpelle Nicolas Sarkozy, actuellement invité à la Maison-Blanche par Barack Obama

Lisez seulement la Une de Midi Madagasikara de ce 30 mars 2010 : c’est la guerre civile à Antananarivo ! Mauvaise foi et malhonnêteté intellectuelle sont sœurs jumelles... Ils méritent le prix Pulitzer de la désinformation mais ils hypothèquent l’avenir de leurs descendants. Car la vie continuera encore et toujours et les gens se rappelleront toujours aussi. Heureusement qu’il y a des vidéos sans appel. Mais seront–elles utilisées à bon escient avec cette carence flagrante et cruciale de code de la communication ? En tout cas, lorsque de jeunes écervelés se pointent avec des frondes et des bouts de fer rond recourbé comme projectile, le coup était préparé. Question : combien a été le montant de la rançon de Judas ?

Que se passerait-il si des Français allaient perturber le dépôt de gerbe au soldat inconnu de l’Arc de Triomphe ou si des Américains allaient piétiner la bannière étoilée le jour de l’Independence Day ? Cela ne s’est jamais produit et ne se produira jamais car le sacré et tabou et la loi est strict en la matière. Mais à Madagascar, profitant de la pauvreté monétaire -et d’esprit- d’une poignée de Malgaches inconscient, les chefs de file des trois mouvances, désorientés par leurs échecs successifs, ont profité de ce grand rassemblement pour montrer comment ils se manifestent « démocratiquement ». Ce qu’ils ont fait faire est impardonnable car c’est une haute trahison envers ces aînés qui ont versé leur sang et donné leur vie pour que Madagascar retrouve son indépendance 17 ans plus tard. Qu’ont-ils fait de cette indépendance, de cette liberté ?

L'ambassadeur français, Jean Marc Chataigner va regretter longtemps de s'être affiché au côté d'un individu aussi faux dans ses manières que dans son argumentation trop belle pour  être honnête

Pour eux et leurs enfants et dans tous les siècles à venir, la commémoration du 29 mars demeurera une cérémonie officielle malgache qui appartient à tout le pays. Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert ont tout simplement craché sur l’histoire du pays. Comme à l’accoutumée, avec sa voix de fausset et de faux jeton, Fetison Rakoto Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, a vite fait de retourner la situation à l’avantage des trois mouvances. Il n’attendait que ces affrontements. Ainsi, il a pointé du doigt le régime en place : « Les évènements d'Ambohijatovo ont quelque chose de dégradé. Ce qui s'est passé aurait pu être évité. Nous voulions déposer des fleurs mais on nous a barré la route. Au final, nos aïeux semblent être morts pour rien en 1947. On dirait que les valeurs qu'ils ont véhiculées à cette époque ne nous ont pas été transmises ». Un texte appris par cœur. Ramose sera content des efforts de guerre de son poulain qui finira très mal.

Jacques Chirac a déjà regretté et coupé les ponts. Ravalomanana : " Le 29 mars ? Cela ne me concerne pas. Je n'étais pas né à l'époque "

Mais de Marc Ravalomanana, pourquoi encore s’étonner ? En 2005, lors de la visite du Président Jacques Chirac, il a osé répondre, à propos du 29 mars, justement : « Cela ne me concerne pas. Je n’étais pas né à l'époque ». Avec ce genre de déclarations antipatriotiques comment voulez-vous que certains fanatiques qui ont tout perdus, tellement ils vivaient au crochet de ce laitier d’Imerikasinina, puissent avoir une quelconque notion de patriotisme ? Il est certain que ces fanatiques, clones des séides d’Hitler, ont répondu à leur manière aux dernières déclarations téléphoniques de celui qu’ils prennent pour un dieu. Car, encore une fois, le président démissionnaire de Madagascar a raté l’occasion de se taire. Dans le cadre de la sortie de la crise politique, voilà qu’il a interpellé le Président français Nicolas Sarkozy pour faire respecter « les sanctions » de l’Union africaine. Quel culot ! Reste à savoir si c’est de l’inconscience ou de la folie. En tout cas, le laitier d’Imerikasinina a démontré qu’il maîtrise très mal les arcanes de la diplomatie au niveau international. Faudra-t-il en rire ou en pleurer que d’avoir enduré pendant 7 ans (de malheur) les frasques de cet homme d’affaires qui a brillé par ses forcings dans tous les domaines ?

Non seulement, il n’est pas simplement mégalomane, mythomane mais il manque totalement de discernement et semble être devenu amnésique. En tout cas, sa pitoyable interpellation au dirigeant français va lui revenir à la figure comme l’effet d’un boomerang. « Misy hasina ny ràn’ireo mahery fo maty tamin’ireo tolona nifanesy teto Rangaha iroa a ! » (le sang, versé par les patriotes de toutes les luttes passées, est sacré). A-t-il déjà oublié qu’il a considéré comme persona non grata Gildas Le Lidec, ambassadeur de France nommé par Nicolas Sarkozy ? Connaissez-vous Olivier Péguy, Christian Chadefaux (journalistes), Sylvain Urfer (religieux) ? Tous des citoyens français expulsés sans aucune raison plausible et valable. Alors qu’ils étaient des « zanatany » (ayant vécu longtemps dans la Grande île). Mais il faut dire que le père Urfer est l’auteur de l’ouvrage "Le doux et l'amer", publié en 2003 aux éditions Foi et Justice. En voici des extraits :

Comme ce n’est pas suffisant, ce non –respect a été gonflé par les journalistes habituels à la solde de leurs patrons qui ont bouffé dans le même râtelier que le Tim.

Pour clore ce dossier qui restera dans les annales de la bêtise humaine, voici ce qu'a écrit un lecteur dans la section commentaires du fabuleux Midi Madagasikara, à propos de cette interpellation de Nicolas Sarkozy, justement :

« Il est rigolo ce Ravalo. Il veut mettre Sarko devant ses responsabilités et Ravalo veut diriger Sarko. C'est vraiment un Bouffon cet ex-président malgache. Il a accusé et acculé la France d'avoir été l'instigateur du soit disant coup d'Etat à M/car. Que Ravalo, le laitier apprenne ce qu'est d'abord la diplomatie. Diriger un pays n'est pas comme diriger une entreprise genre TIKO Ravalomanana ?????? Ravalomanana est pathétique et malade mental, je pense. Il a mis dehors l'ambassadeur de France qui était à Madagascar durant son 2ème mandat. Il a expulsé des religieux, journalistes, citoyens français qui ont résidé des années dans notre pays. Ravalomanana se foutait de la gueule à Chirac quand celui-ci était venu demander pardon aux exactions et fautes commises par la colonisation en 1947. Je m'en fous disait Ravalomanana car j'étais pas né. Voilà le style de mec arrogant qui prenne tout le monde pour ses ANDEVO... ". No comment.

L’Union européenne va se réunir incessamment pour se pencher sur « la crise politique à Madagascar ». Va-t-elle encore se laisser berner par cet individu sans foi ni loi, qui fait pratiquer la guerilla urbaine à Antananarivo? Et passer pour une imbécile aux yeux du monde alors que Môssieur le sacrilège joue au golf, au tennis, fait de la nation et des safaris bien à l’abri en Afrique du Sud ? On verra bien. Mais son credo est simple : apporter la solution finale pour un combat qu’il a perdu le 17 mars 2009. Même Didier Ratsiraka, qui est un officier supérieur de la marine, n’oserait jamais aller jusque là. En tout cas, la HAT d’Andry Rajoelina a vraiment besoin de réagir et d’anticiper plutôt que de toujours subir. Et d’appliquer la loi stricto sensu. Car il faut s’attendre au pire pour Pâques et le 26 juin, jour des 50 ans de l’indépendance retrouvée.

En tout cas, la diplomatie française a déjà répondu selon les dérives avérées du président démissionnaire qui veut mettre son propre pays à feu et à sang. Par pure vengeance :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/madagascar_399/presentation-madagascar_992/presentation_69646.html#sommaire_2

 

Dossier de Jeannot RAMAMBAZAFY

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De son côté, le Président de la HAT a réagi en condamnant ces actes démentiels, profanateurs et sacrilèges :

Communiqué du Président de la Haute Autorité de la Transition sur les incidents du 29 mars 2010 à Ambohijatovo

Suite aux incidents qui se sont produits lors de la journée de commémoration du 29 mars 1947, hier à Ambohijatovo,

Le Président de la Haute Autorité de la Transition condamne avec véhémence les actes de violence et de destruction des gerbes déposées en hommage à tous les Malgaches compatriotes qui avaient sacrifié leurs vies lors du soulèvement pour la liberté et l’indépendance de Madagascar en 1947.

 

Ces actes iniques témoignent du respect des valeurs du patriotisme auxquelles les Malgaches croient profondément, et pour lesquelles nos aînés avaient pourtant perdu leurs sangs. Ils ne sauraient nullement être tolérés, d’autant plus qu’ils constituent des sacrilèges à l’endroit d’un symbole par excellence du patriotisme qui est la stèle du 29 mars 1947 érigée à Ambohijatovo.

 

Le Président de la Haute Autorité de la Transition a toujours respecté la liberté d’expression et d’opinion de tous les citoyens malgaches, et a toujours laissé manifester les opposants au régime actuel de la transition à Madagascar, du moment qu’ils n’empiètent pas sur la liberté d’autrui et ne portent pas atteinte à des principes sacrés tels que le patriotisme et le respect des aînés.

 

Le Président de la Haute Autorité de la Transition, SEM Andry RAJOELINA, après avoir évoqué le problème avec le Premier Ministre lors d’une réunion d’urgence au Palais d’Ambohitsorohitra ce matin, recommande ainsi aux différentes autorités étatiques concernées de prendre des mesures sévères et fermes afin de sanctionner tous les responsables de ces actes constituant ni plus ni moins une haute trahison envers la Nation.

Ambohitsorohitra, ce 30 mars 2010

Le service communication de la Présidence de la HAT

Mis à jour ( Mercredi, 31 Mars 2010 05:40 )  
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