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Madagascar. Onitiana Realy ou le prototype anti-républicain incarné

Onitiana Realy en inspection des travaux finis du côté d'Ankazobe

Animatrice-journaliste vedette de l’émission  « L’Invité du Zoma » de TV Plus Madagascar, Onitiana Realy a accepté sa nomination en tant que ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme, au sein du gouvernement du Premier ministre Jean Ravelonarivo. Seule différence: à présent, elle a, désormais, le droit au drapeau national derrière elle ou à ses côtés. Il faut savoir aussi que, dans cette vie passagère, on a toujours le choix. La passation avec son prédécesseur, Eléonore Johasy, s’est effectuée le 25 janvier 2015.


Comme nous le voyons, elle a paraphé tous les documents à elle remis. Ce qui signifie qu’elle était prête pour la continuité de l’Etat et aussi qu’elle allait aussitôt se mettre au travail. Et Onitiana Realy avait bien précisé que toutes ses actions reposeront sur les quatre piliers théoriques suivants : Bonne gouvernance – Transparence – Redevabilité – Obligation de résultat

J’avais alors décidé de ne pas parler d’elle, le temps qu’elle prenne ses marques et marque son passage à ce poste ministériel, d’une empreinte exceptionnelle. Las : Trois mois après, la grande majorité de la population malgache n’a rien vu venir : ni semblant de programme, ni actions globales aussi incisives que sa langue lorsqu’elle était animatrice-journaliste... Durant tous ces trois mois, plombés par les ravages des pluies abondantes amenées par la tempête tropicale Chedza, elle a brillé par son inspection des travaux finis et ses constats consternant sur ce qui est archi-connu depuis belle lurette.

Le Fidèle acolyte n'a pas été élu

Elle était tellement pressée de devenir « Ministre » qu’elle a confondu compétences et connaissances. Et voilà qu’elle vient de faire tomber son masque. Au lieu de se comporter comme une ministre, c’est-à-dire au courant de la pratique de la res publica, elle a eu beau chasser son naturel, il est revenu au triple galop. En prime, comme tous les êtres veules de la planète Terre, par l’intermédiaire d’un portefaix verbal qui a eu l’outrecuidance de se présenter candidat aux élections législatives de 2013, dans l’arrondissement où je vis depuis 15 ans. Les gens y sont, peut-être, en majorité analphabètes et illettrés, mais ils n’auront jamais voté pour un « Zoky Fidèle » venu de nulle part et n’ayant rien fait pour eux, dans cet arrondissement, durant tout ce temps. De nos jours, ce politicien défroqué joue au rapporteur dans une émission qui finira par nuire à l’image de marque de Nicolas Rabemananjara, malgré la profonde magnanimité de celui-ci, vis-à-vis de son personnel. Passons.

Une histoire éphémère que l'Histoire ne retiendra pas

Ainsi, un ministre a le devoir de ne pas se rabaisser à rejeter sur autrui sa propre incapacité à gérer son département, à se chercher des excuses afin de reculer pour mieux sauter, de se jeter carrément dans le vide. Habituée à sa manie des « tantara mitohy » (histoires à épisodes), comme son fameux « Teteza-mihitatra » (littéralement: période de transition prolongée pour attaquer gratuitement l’ensemble du régime de transition) qu’elle a même « exporté » en France , Onitiana Realy, une fois ministre, a fait pire, en laissant la sale besogne à un collaborateur très… Fidèle donc.

Inutile ici de donner de l’importance à des sujets et des arguments au quatrième sous-sol. La finalité des émissions à épisodes sur radio Plus n’a que pour objet d’escamoter une incapacité de gérer le département dans lequel elle a été nommée et qu’elle a accepté sans se soucier des conséquences de ses actes. Cela se résume en ce qui suit : parce que son prédécesseur, Eléonore Johasy a fait ceci, a fait cela, elle a décidé tout bonnement la suspension de ses engagements (financiers) depuis sa prise de fonction ! Petites idées de et pour petites gens.

Archive connexe et illustrative de l'exemple plus loin. Le Président Ravalomanana reçoit le nouveau maire élu de la ville d'Antananarivo. Cette photo a été prise le 20 décembre 2007, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra

Pour fermer un peu le clapet à ces professionnels de l'intox, je vais prendre le cas d’Andry Rajoelina, une fois ELU Maire de la ville d’Antananarivo. Son prédécesseur a laissé une ardoise très lourde. A-t-il utilisé un « fidèle acolyte radiodiffusé » pour narrer les détails ? Non ! Dès janvier 2008, il a fait face aux problèmes des impayés de la Jirama dont IL A HERITE. Pour l‘équipe ministère de la Population/Radio Plus, la logique est donc : je ne ferais rien car ce n’est pas moi, c’est elle.

Après plus de trente ans de journalisme, j’ai vécu beaucoup de choses bizarres au sommet de l’Etat malgache : des ministres qui refusent une passation de service, des ministres qui se battent, des ministres qui refusent de quitter leur poste… Mais je n’ai jamais vu de ministre qui refuse de travailler parce que « les comptes ne sont pas clairs » et, pourtant, qui reste à son poste et reçoit des tas de personnalités. Pour leur dire quoi ? Qu’elle est incapable à cause de son prédécesseur ? C’est de l’inédit à mémoriser pour les archives de l’Histoire. C’est avant qu’il fallait y penser. Et quand bien même.


Lorsqu’on paraphe une passation de service, il ne s'agit pas d'une simple formalité de signature. On accepte tous les dossiers et même ceux concernant aussi bien l'actif que le passif, les "pertes" que les "profits". C’est une sorte d’accord accepté et qui fait force loi. Pourquoi Onitiana Realy s'est empressée de la faire le lendemain même de sa nomination, comme si elle avait le feu aux fesses ? Hâte d'être « ministre » en ne voyant que les avantages et goûter à un poste tant espéré depuis fort longtemps, sans expérience aucune dans le domaine ministériel ? Et, en prenant toujours le cas d’Andry Rajoelina, une fois président de la transition : a-t-il refusé de payer les arriérés des dettes de la Banque mondiale qui avait suspendu ses aides dès décembre 2008- ? Non, il a fait face sans aller diaboliser son prédécesseur. C’est cela la notion de république, de la continuité et du sens de l’Etat. Et c’est cela aussi la compétence : faire face et non se réfugier dans des émissions qui abêtissent encore plus les Malgaches, en n’expliquant rien mais en déballant un côté « scoop  éphémère à rallonges» de très basse facture. Plus populiste que populaire. Mais il y a un temps pour tout : un temps pour se taire et un temps pour rétablir la vérité qui est unique et qui fera toujours mal avec ses éclats pour les auteurs de « tantara mitohy » lorsqu’elle exposera.


Barthélémy Johasy, secrétaire d’Etat, Ministre chargé des Affaires intérieures auprès de la présidence, Ambassadeur de Madagascar à Londres

Qui dit que la ministre Vaomalala Ramaroson n’a pas laissé de dettes ? A-t-on entendu Eléonore Johasy utiliser un média et un mercenaire pour aller se plaindre ? Non. Elle a fait face à sa mission de ministre. Un soupçon de bon sens aurait évité la suite de cette sale affaire d’incompétence mais de grande capacité de nuisance. Seulement, en traitant Eléonore Johasy de voleuse, Onitiana realy et le Fidèle en question accusent directement Barthélémy Johasy, le père en son honneur et son intégrité. Ni plus ni moins. Il s’agit du ministre chargé auprès de la présidence des Affaires intérieures sous le président Philibert Tsiranana. Et qui lui a inculqué la droiture, l’honnêteté et le sens de la république et non pas des histoires à dormir dehors pour masquer une incompétence flagrante. Le cursus d’Eleonore Johasy est visible en cliquant ICI.

Quant à la ministre geignarde mais « beaucoup paroles », voici ce qu’on voit sur son site :

RIEN DE RIEN ! MEME EN CLIQUANT

Alors : Bonne gouvernance – Transparence – Redevabilité – Obligation de résultat ? C’est du vent !

Et, étant donné que ces deux qui font la paire s’attaquent à l’intégrité de cette famille, ci-après, la réaction -en version malgache et française- d’Eléonore Johasy. S’il faut aller au tribunal quel qu’il soit, elle ira. Et rira bien qui rira le dernier. Mais je n’en suis pas resté là : je publie aussi la lettre adressée au Président de la République. A vous de vous faire une idée sur cette minable affaire de parvenus… nulle part. On verra si Onitiana Realy est parvenue à ses fins et si la fin justifie les moyens. Après des années passées à critiquer les dirigeants de Madagascar, et souvent de manière mal polie qu’elle assimile à de l’audace, elle doit supporter les critiques. Mais je préfère parler de principes. Et de principes républicains qu’elle n’a pas, hélas. D’où ce dossier pour les archives de l’Histoire.

Car, dans l’immédiat, connaissant ce régime Hvm, plus on est incompétent, plus on risque de perdurer à son poste. Par ailleurs, Onitiana Realy représentera un danger permanent si elle quitte le navire déjà fortement secoué. Car, n’ayant aucun sens de l’Etat, cette porte-parole par écrit du gouvernement, une fois « libérée », va étaler tous les secrets… d’état dans son émission fétiche « L’invité du zoma » qu’elle reprendra avec zèle pour faire exploser l’audimat. Chiche ?

Dossier de Jeannot Ramambazafy – 28 avril 2015

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Lettre ouverte à Madame Onitiana REALY

Lorsque vous et moi avions procédé à la passation de service dans la soirée du 25 janvier 2015, je croyais passer le flambeau à une personnalité respectable dont j’allais avec le reste du pays bénéficier de l’action énergique et efficace, éclairée d’un sens profond de l’Etat.

Trois mois après, c’est avec une grande consternation que je réalise à quel point vous nous avez abusés. Je ne mets pas en cause votre sens de la communication appuyé par l’appareil médiatique où les vôtres s’évertuent à relayer un discours fangeux dont je me refuse à faire l’écho.

Je dirais même que je ressens une certaine fierté de ne pas bénéficier de l’appréciation ou pire de la sympathie des vôtres qui m’auraient avilie. Je préfère et de loin, la médisance et la calomnie dont je suis l’objet de leur part et qui me prouvent bien que nous ne sommes pas de la même veine.

L’adage populaire qui dit que « les invectives ne déshonorent que leurs auteurs » exprime parfaitement le fond de ma pensée à l’égard du procédé. Lorsqu’Alexandre Dumas écrivait dans ses pensées et maximes que « la calomnie est le ver solitaire de la société, on n'arrive jamais à lui voir la tête », il se trompait ou plutôt il n’avait tout simplement pas eu l’occasion de rencontrer ou d’ouïr vos forcenés du micro. Comment aurait-il pu imaginer qu’un jour les conversations (téléphoniques) échangées avec une personne ayant votre charge ou les faits portés à votre connaissance seraient aussitôt répercutés sur les ondes ? Quelle forfaiture ! Pour des personnes tellement au fait du sens de l’honneur ( ?!?), quelle indignité ! Il y a nuance entre porte-parole et rapporteuse ! Les secrets d’Etat seront-ils préservés ?

J’avais espéré que le bien-être de la population, serait au centre de votre attention ou en tout cas votre absolue priorité et que vos trois premiers mois aux affaires auraient déjà porté des signes visibles, annonciateurs d’un futur enfin prometteur. Le désenchantement est total, car l’on apprend que vous vous refusez à faire usage des moyens certes plus que modestes qui vous sont alloués pour l’accomplissement de votre mission. A cela, vous préférez consacrer du temps et de l’énergie à me chercher noise et à traquer mes hypothétiques dérives, ce qui risque de prendre du temps car si elles existent (je ne suis pas infaillible) elles sont rares. Ce faisant donc, du temps et des moyens seront volés à ceux que vous avez pour mission de servir et de prendre soin. Au cas où cet exercice auquel votre équipe s’adonne s’avérait nécessaire, je souhaite porter à votre connaissance, que de nombreux recours existent qui peuvent s’y livrer et face auxquels je me justifierai volontiers.

Ainsi, outre la loi sur la Haute Cour de Justice (HCJ) qui disposent des actions judiciaires à diligenter à l’égard notamment des ministres pour ce qu’ils auraient pu faire de répréhensible durant l’exercice de leur fonction, il est possible d’envisager que l’Inspection d’Etat agisse ou encore qu’une Commission d’enquête parlementaire soit érigée ou pourquoi pas, le BIANCO peut être saisi si des faits de corruption devaient m’être reprochés. Tout ceci pour vous dire que du Ministère de la Population et de la Protection Sociale et de ceux qui y servent, il n’est attendu qu’une chose : servir la population afin d’en assurer la protection sociale. Au risque de vous servir une lapalissade.

Ne vous trompez donc pas de combat, l’ennemi est ailleurs, et vous prenez le risque tout simplement de faire la preuve de votre incurie et de votre insuffisance, à persister de refuser d’aller au front, le vrai. A force, l’opinion publique serait tentée de croire que vous êtes lâche car ainsi que l’écrivit Emile de Girardin lui aussi dans ses pensées et maximes 1867, « Presque toujours la lâcheté confine à la calomnie ».

Faites-nous donc l’heur d’avancées concrètes et positives dans la charge qui vous est assignée. Votre incursion au village d’Andranofeno Sud District d’Ankazobe gagnerait davantage à avoir pour but de poursuivre l’œuvre que j’y ai entreprise avec l’équipe du ministère pour le bénéfice des sans-abris et que vous pourriez achever voire étendre, pour illustrer un réel sens de la continuité de l’Etat qui semble vous faire défaut, plutôt qu’une fois encore, jouer les grand inquisiteur de la République et juger mes actes. Je vous engage vivement à faire mieux que moi. Ne prenez pas la population en otage de votre petitesse !

Pour conclure, je ne puis me retenir d’exprimer mon regret, ce qui est un euphémisme, que vous soyez celle qui soit en charge de la promotion de la femme malgache. La femme malgache dont de nombreuses représentantes heureusement ont déjà largement œuvré à grandir le renom, et dont vous êtes aujourd’hui l’exception à la règle. Je tiens également à exprimer mon estime aux ministres nouvellement nommés avec vous, qui démontrent un comportement digne de véritables hommes et femmes d’Etat, comme l’ont été ceux avec qui j’ai passé les premiers mois de la quatrième République pour qui il est des manières autres que le lynchage public, de faire de la bonne gouvernance. Pour ma part, je fais mienne la sentence de Publilius Syrus ; (Sentences - Ier s. av. J.-C) « En dépit des calomnies, poursuis ton devoir ; faire taire les envieux, n'est pas en ton pouvoir ».

Je vous salue bien !

Éléonore JOHASY


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Taratasy misokatra ho an-dRamatoa Onitiana REALY

Telo volana lasa izay no tontosa tao amin’ny Ministeran’ny Mponina sy ny Fiahiana ara-tSosialy ary ny Fampivoarana ny Vehivavy, ny famindram-pahefana teo amintsika. Maro no nihevitra ary anisan’izany ny tenako hoe hitondra ainga vaovao ianao sady hampahiratra ny tontolon’ny vahoaka sahirana.

Indrisy anefa ankehitriny, fa fahadisoam-panantenana no be.

Ekeko anefa fa raha serasera no resahina dia sady anananao ny traikefa, no eo ampelatananao koa ny enti-manana. Iza no tsy miaiky ny fihanaky ny Demokrasia mivantana? Tsy ho voiziko eto ny ventin-kevitra aelin’io fandaharana io ary tsy ho valiako akory, satria misy ny fitenenana hoe “mitolona am-bovo-tany hono, ka samy mavo”.

Raha tsikera no resahina, dia ekena ary ilaina mihitsy ho fanatsarana zavatra. Fa ny fanitsakitsahana ny zo aman-kasina kosa, dia tsy andeferako. Olana ho anareo amin’ny fiatrehana ny andraikitra napetraka aminareo ve ny tenako? Ny fitsikilovana sy ny fitsongolohana ny asa nataoko sy ny fomba fiasako ve no laharam-pahamehana aminareo, ka atao vaindohan-draharaha? Sa ny fitsinjovana ny vahoaka Malagasy indrindra ireo sahirana? Maha lasa eritreritra…Iza moa no hanampo hoe izay resaka hifanaovana an-tariby, na izay tranga rehetra mety hiseho dia hiampita avy hatrany any amin’ny onja-peo? Nifandona ny fiara nentiko ny zoma 24 aprily lasa teo tamin’ny fito ora maraina, ary amin’ny 10 ora any ho any dia efa ambetin-dresaka amin’ny onja-peo amin’ny fomba mivilana ny raharaha! Mpitondra teny ve ianao sa mpitati-bolana? Sasanangy samy hafa izany! Aiza re izany raha tsiambaratelom-panjakana e!

Tsy hanao “engagement” izany hoe, tsy hampiasa vola hono ny ministera, midika hoe tsy misy asa ho atao, raha tsy mazava ny fandaniam-bola tamin’ny fotoana nitantanako tao. Ahy ny ahy, ary anao ny anao. Tsy misy ahiana hifangaro izany fa samy manana ny famantarana azy. Aoka ho tsiniko raha misy tsy nety nataoko. Noho izany, aza atao takolonainan’ny tsy fitiavanareo ahy ny vahoaka Malagasy! Ny “hohavanina ve no tsy misy, fa ny hiadiana no betsaka”, dia ny vahoaka Malagasy iray manontolo no misolo vaika ny akalana?

Efa misy ankehitriny ny lalàna mametraka ny Haute Cour de Justice izay natao hitsara ny ministra amin’izay heloka mety ho nataony nandritra ny fanatanterahany ny asany. Ao koa ny Inspection d’Etat afaka manao fanadihadiana raha ilaina, afaka hatsangana koa ny Commission d’enquête parlementaire raha heverin’ireo Solombavambahoaka izay mpanara maso ny asan’ny mpanatanteraka fa tokony ho atao izany. Raha ny BIANCO no heverina fa mety dia azo atao koa izany. Vonona hiatrika azy ireo aho, fa aoka kosa tsy ianao sy ny mpomba anao no hitsara ahy!

Noho izany, dia metimety aminao kokoa ny miatrika ny asa tokony ho sahaninao raha toa ka mety ho vitanao. Raha ny fahatsapako azy dia mety misy ao aminao tokoa ny faniriana hanompo vahoaka amin’ny fitaovana ampy sy ao anatin’ny mangarahara sy ny tsara tantana, kanefa mila fahamatorana izany.

Raiso ary ny andraikitrao Ramatoakely Onitiana REALY. Raha tena tianao ho porofoina ny fifehezanao ny adidy nankinina aminao, ka zakanao ny fanatanterahana izany, dia asa mivaingana no tontosao fa aza sasatra manaratsy ahy izay tsy nisoketa, na nisotasota, na nanenjika anao na amin’ny fomba inona na amin’ny fomba inona. Ataovy tsaratsara kokoa noho ny vitako ny anao, na ny Politikam-pirenena momba ny fiahiana ara-tsosialy izany, na ny fikarakarana ny tanàna fifindra-monina eny Andranofeno Atsimo Distrikan’Ankazobe, izay azonao atao ny manabe voho ny nataoko teny niaraka tamin’ireo mpiara-miasa tato amin’ny ministera. Izany no atao hoe “continuité de l’Etat”, na ny fanasoavana ny vahoaka malagasy amin’ny lafiny rehetra.

Eto am-pamaranana, dia tsy aritro ny tsy hilaza hoe mahatsiaro menatra aho amin’ny maha vehivavy Malagasy ahy satria ianao izay misahana ny fampivoarana ny vehivavy no mampiseho fihetsika mamohehatra ka maha te-hiteny hoe: “Tsibobo sy toho isika, ka rano no iraisana, fa ny tarehy samy hafa” na koa “Papango amam-borona, iray toerana fa samy hafa faniry”.

Tiako ihany koa ny miarahaba ampahibemaso, ireo ministra hafa na ireo niaraka tamiko, na ireo voatendry niaraka taminao amin’ny fahamendrehany sy ny fanehoany ny maha olom-panjakana azy ireo marina eo amin’ny fifandimbiasan-toerana.

Soava tsarà Ramatoa,

Éléonore JOHASY

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Mis à jour ( Mercredi, 29 Avril 2015 06:19 )  
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