Décidément, vivant dans un environnement loin des aléas réels des Malgaches de Madagascar, les faux Malgaches d’ailleurs ont de la chance d’utiliser leur temps perdu pour se battre contre une cause dont ils ignorent jusqu’à la moindre racine. Moi qui vit et habite à longueur d’années dans la Grande île, je m’en vais leur rafraîchir la mémoire.
Ils ignorent la notion même de légitimité. Connaissent-ils réellement, déjà , la culture malgache, ces faux Malgaches d’ailleurs qui n’arrivent même plus à aligner dix mots de malgache sans utiliser des termes français de colonisés ? Qu’est-ce qu’ils connaissent des luttes de 1972, 1991 et 2002 ? Rien. Leur esprit de colonisés attend les « résolutions » de la « communauté internationale » très mal informée pour les reprendre en les gonflant négativement. A croire qu’ils n’ont plus de racines qui les rattachent à cette Grande île à laquelle ils font le plus de mal. Inconsciemment ou non, c’est la même chose : jamais ils ne compteront retourner définitivement au pays de leurs ancêtres que sont les Arabes, les Indonésiens et les Africains. Pas Européens en tout cas. Leur esprit se veulent blanc mais ils sont plus café au lait que moi et ne seront jamais rien que des « vazaha taratasy » qui n’ont rien d’authentiques.
Du folklore pour se donner bonne conscience.
Le reste : chacun pour soi au quotidien Quelles sont, dès lors, leurs motivations de faire revenir un dirigeant malgache qui a fait pire que ses prédécesseurs ? Le respect de la constitutionnalité, en parlant de putsch et de coup d’état ? Où étaient-ils donc lorsque Philibert Tsiranana a remis les pleins pouvoirs au Général Gabriel Ramanantsoa ? Où étaient-ils lorsque le Pr Zafy Albert a mis en place un gouvernement parallèle ayant abouti à un gouvernement de transition nommé HAE ou Haute Autorité de l’Etat ? Marc Ravalomanana, pas plus intelligent que les pieds d’un dromadaire, a tenté de louvoyer au milieu de ces deux formes. En remettant les pleins pouvoirs à un directoire militaire, il s’est éliminé de lui-même dès que les militaires, à leur tour, ont remis ce pouvoir à Andry Rajoelina. Voilà la vérité. Le reste n’est que question de regrets de la part de créatures qui ont perdu jusqu’à leur dignité.
Liberté d’expression ne veut pas dire libre cours aux fantasmes de refoulés
De quel sentiment d’appartenance ces faux Malgaches d’ailleurs prétendent-ils émaner ? Illustres inconnus depuis des lustres, ils veulent se faire connaître, se donner de l’importance comme défenseurs des droits de l’homme au pays des droits de l’homme où il fait de plus en plus difficile de vivre en étant un mal blanchi. Où étaient-ils lorsque Marc Ravalomanana a freiné le développement de la Capitale de Madagascar durant toute l’année 2008 parce que le Maire n’était pas membre de son parti Tim ? C’est lui l’artisan de sa propre chute. Je n’ai pas l’intention d’accorder la moindre importance à ce genre de créatures « tsy ambony tsy ambany toa lohalik’alika » (qui ne savent même plus qui ils sont vraiment) mais il faut que quelqu’un les remette à leur place, c’est-à -dire nulle part. Leur Président chéri ne leur a même pas accordé le droit de vote. « Au secours de Madagascar » ? Qui d’entre eux oseraient clamer qu’il avait l’intention de revenir au pays, une fois ses études finies ? Ces faux Malgaches d’ailleurs ont toujours été les premiers à dire du mal du pays de leurs ancêtres. Moi, une fois mes études achevées, je suis rentré immédiatement même si j’ai toujours les possibilités de requérir à la nationalité française. Mais merci, je n’en veux pas car le bien-être matériel n’est qu’une passagère illusion et une apparence qui cache un mal de vivre indéniable.
Vous croyez que la jeune fille, là , compte s’établir à Madagascar ?
Faut pas rêver… A présent, voilà que ces faux Malgaches d’ailleurs -plus précisément ceux de France- prétendent défendre un dirigeant dont ils connaissent à peine le parcours trop fracassant pour être authentique. A 10.000 km, ils veulent faire croire qu’ils s’intéressent vraiment à leur pays d’origine. Or, la vérité est qu’ils s’informent sur Internet où tous les anonymes, justement, s’en donnent à cœur joie pour dénigrer leur propre pays et leurs propres « compatriotes ». A force de vivoter, on en devient irréalistes. Qu’est-ce qu’ils ont fait de vraiment concret pour leur « pays » ? Rien, sinon le fuir en perpétuant le réflexe de mendicité. Donner des habits ou des ustensiles qui ne durent qu’un temps aux « pauvres Malgaches », pour se donner bonne conscience. Ils devraient d’abord commencer par nous raconter comment ils vivent dans un pays d’accueil qui ne sera jamais le leur avant de tenter de « sauver » leur pays d’origine qui n’aura jamais été le leur non plus. Voyez un peu comment ils fuient comme la peste les Malgaches fraîchement débarqués.
Qu’est-ce qu’il a de « Malgache » celui-là ?
Leur cohésion n’est qu’apparence, car ils ont des difficultés à joindre les deux bouts, par rapport aux Français de leur classe sociale. Mais, au fait, de quelle catégorie sociale appartiennent-ils ? Ils n’ont plus aucune identité réelle et des fois, ils ont même honte d’être « Malgaches ». Et maintenant, en 2009, ils revendiquent de l’être ? Comme si l’administration Sarkozy leur fera des cadeaux en défendant le « retour à la constitutionnalité ». « Ny vazaha, vazaha ihany » et le réflexe de diviser pour mieux régner aura encore de beaux jours devant lui. Vous voulez vraiment « sauver Madagascar » ? Commencez alors par prendre un billet d’avion pour y retourner définitivement. Mais cela relève de l’utopie car les faux Malgaches d’ailleurs n'échangeront jamais leur place de créatures sans terre contre vivre authentiquement mais chichement à Madagascar. Aussi, arrêtez vos conneries car, ici, nous survivrons toujours sans vous. De toute façon, le genre humain a toujours survécu aux catastrophes majeures : crise de 1929, choc pétrolier des années 70… Le pire est à venir, et vos gesticulations en seront plus vaines que ridicules. Moralité : mieux vaut être et devenir que paraître sans avenir. Où serez-vous en 2019 ? A Madagascar ou en perpétuelle errance ? Vous ne serez jamais, au grand jamais, à l’abri de vos propres turpitudes.
Que savent-ils exactement de Madagascar, dans la semaine ?
De l’intox sur Internet. Merci sobika.com
Jeannot Ramambazafy - Journaliste
De l’intox sur Internet. Merci sobika.com
Jeannot Ramambazafy - Journaliste