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Mahamasina : Culte du dimanche 11 janvier 2009

Index de l'article
Mahamasina : Culte du dimanche 11 janvier 2009
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Ce genre d’action de grĂące, un dimanche qui plus est, aurait Ă©tĂ© un Ă©vĂšnement tout Ă  fait normal sinon banal si
 JournĂ©e dominicale extrĂȘmement significative


 

L’entrĂ©e du gymnase Ă  11h moins quelque chose

 

AprĂšs avoir Ă©tĂ© « barrĂ© » pour des raisons aussi imbĂ©ciles que ridicules « d’évasion de prisonniers qui risqueraient de se pointer au jardin d’Ambohijatovo, en plein air », dixit le prĂ©fet de police, Edmond Rakotomavo, le culte de la Foi chrĂ©tienne rĂ©unie (catholique, protestante rĂ©formĂ©e, luthĂ©rienne, anglicane) organisĂ© par la mairie d’Antananarivo s’est dĂ©roulĂ© au gymnase couvert de Mahamasina, lieu clos par excellence. Et alors ? Alors, au mĂȘme moment, du cĂŽtĂ© d’Ambohipo, la messe annuelle catholique, EN PLEIN AIR, s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence de reprĂ©sentants de l’Etat avec, Ă  leur tĂȘte, Marcel Ranjeva, ministre des Etranges affaires. Que dites-vous de çà ? Par ailleurs, subitement, au mĂȘme moment, certains responsables de quartiers (« Sefo fokotany ») distribuaient du riz avec la consigne de ne pas aller au gymnase couvert assister « au culte du maire ». Mais dans quel monde vivons-nous Ă  Madagascar Ă  l’heure actuelle ? Du coup, un seul homme qui croit ĂȘtre prĂ©sident Ă©ternel se complait Ă  se prendre pour l’Eternel en personne, interdit Ă  tous ceux qui ont des affaires Ă©conomiques, florissantes ou non, d’assister Ă  une messe d’imploration dans le cadre de la nouvelle annĂ©e. Une mention particuliĂšre pour tous les fonctionnaires, les fameux serviteurs du peuple ou « mpiasam-bahoaka ». Et tous, comme des moutons de Panurge, brillent par leur absence. Adieu volontĂ©, adieu crainte de Dieu puisque le messie est sur terre, il sĂ©vit Ă  Madagascar. En tout cas ce n’est pas le Dieu d’amour de la Sainte Bible. Certains ont toutefois Ă©tĂ© « courageux ». S’ils leur arrivent des ennuis -cela ne va pas tarder car le sport favori rĂ©gime Ravalomanana, aprĂšs 7 ans de malheurs socio-Ă©conomiques, c’est de traquer ceux qui le contredisent-, quoi de pire que ce que les Malgaches vivent en ce moment ?

Patrick Andriamahefa

Personnellement, je sais que mon tĂ©lĂ©phone est sur Ă©coute. Mais personnellement, je n’en ai rien Ă  cirer car peut-on cacher longtemps une vĂ©ritĂ© criarde de dictature, de mesures absurdes payĂ©es par les chers bailleurs de fonds qui continuent Ă  bailler au fond de la cour (du Louis XIV malgache), tout cela Ă©tant des affaires « malgacho-malgaches » ? Vous savez ce que disent les trĂšs mauvaises langues ? Les travaux de rĂ©novation du Palais de la Reine se sont subitement arrĂȘtĂ©s Ă  l’annonce prĂ©sidentielle qu’il acquerra un nouvel avion. C’est fait et il coĂ»te 60 millions de dollars amĂ©ricains. Comme il n’y a aucun dĂ©menti pas plus que des Ă©claircissements sur le paiement de cette somme astronomique Ă©quivalent au 70% du budget de la prĂ©sidence, faut-il se demander qui alimente les rumeurs les plus folles ? En fin de compte, personne n’est maudit sur terre, il n’y a que ceux qui se maudissent eux-mĂȘmes et leur descendance avec, sur plusieurs gĂ©nĂ©rations.

Rolly Mercia

Lisez la Bible. Ce sont les gĂ©nĂ©rations futures qui paieront les conneries de leurs ascendants. Mon vocabulaire est abrupt ? Et alors, pourquoi vais-je prendre des gants alors que ce pouvoir pointe sur ma tĂȘte une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs ? Patrick Andriamahefa du quotidien « Ao Raha » en a dĂ©jĂ  fait les frais au soir du 31 dĂ©cembre 2009 et, rĂ©cemment, c’est Rolly Mercia, directeur de publication du journal « La VĂ©ritĂ© » qui a Ă©tĂ© « grenadĂ© » (lire l’article sur ce sujet , par ailleurs). C’était vraiment le moment de prier ce dimanche 11 janvier 2009.


Photos prises bien avant le dĂ©but de la messe. Il faut dire que dĂšs 11h, la foule avait envahi le gymnase alors que l’office n’allait dĂ©buter qu’à 14h30

Vue de l’extĂ©rieur avant le dĂ©but du culte. Il n’y avait plus de places Ă  l’intĂ©rieur du gymnase mais des hauts-parleurs ont Ă©tĂ© installĂ©s


 

Malalatiana


 

Ainsi, le culte de la Foi chrĂ©tienne rĂ©unie (ou unifiĂ©e si vous voulez) a eu lieu dans un gymnase trop exigĂŒ. Et encore, si les peureux et les couards avaient surmontĂ© leur peur de tout perdre (Seigneur jusqu’oĂč va le matĂ©rialisme ?) la dĂ©monstration aurait Ă©tĂ© magistrale.

 

Les cinq pasteurs qui ont officié ce dimanche 11 janvier 2009

 

Voici les membres de la Ffkm (ConfĂ©dĂ©ration des Eglises ChrĂ©tiennes Ă  Madagascar) de la branche d’Antananarivo Renivohtra qui ont officiĂ© : RĂ©vĂ©rend PĂšre Rakotondrasoa Jean ThimotĂ© ; Pasteur Rakotobe Rajaomanjato ; Pasteur Ranaivoharivony Herimalala ; Pasteur Rakotomahandry Ivola ; Pasteur Ramaroson Oelinirina.

 

Jeunes membres d’une des chorales qui ont participĂ© Ă  l’animation de ce culte

 

L’homĂ©lie du jour Ă©tait basĂ©e sur Corinthiens I 13 :4-13 : Hymne Ă  la charitĂ©. FrĂšres, l’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnĂȘte ; il ne cherche pas son intĂ©rĂȘt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se rĂ©jouit pas de ce qui est mal,mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espĂšre tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. Un jour, les prophĂ©ties disparaĂźtront, le don des langues cessera, la connaissance que nous avons de Dieu disparaĂźtra. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophĂ©ties sont partielles. Quand viendra l’achĂšvement, ce qui est partiel disparaĂźtra. Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai fait disparaĂźtre ce qui faisait de moi un enfant. Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir, ce jour-lĂ , nous verrons face Ă  face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-lĂ , je connaĂźtrai vraiment, comme Dieu m’a connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espĂ©rance et la charitĂ© ; mais la plus grande des trois, c’est la charitĂ©. (St Paul : 1Ăšre ÉpĂźtre aux Corinthiens 13, 4-13).
Jusqu’oĂč va la peur des gens de Marc Ravalomanana ? La chorale Anjomara Anosivavaka Ă©tait prĂ©vue partiper dĂšs le dĂ©but. Les affiches avaient dĂ©jĂ  Ă©taient imprimĂ©es avec leur nom dessus. Mais Ă  deux jours de la date, le prĂ©fet de police a demandĂ©, comme on sait donc, un endroit clos. Du coup, il Ă©tait quasi impossible de changer les milliers d’affiches et de programmes. Du coup, le vice-prĂ©sidents de cette chorale de jeunes, un certain Jaona Andriamboavonjy, est allĂ© gueuler sur les mĂ©dias (Mbs surtout) qu’elle n’avait jamais passĂ© un quelconque accord avec la mairie d’Antananarivo qui faisait preuve de publicitĂ© mensongĂšre. Qu’y-a-t-il derriĂšre ce comportement pas chrĂ©tien du tout ? La chorale Anjomara Anosivavaka avait participĂ© au concours « Raise your voice » organisĂ© par
 Mbs, propriĂ©tĂ© de prĂ©sident. Le chef de chorale a prĂ©fĂ©rĂ© anticiper la colĂšre du messie plutĂŽt que de suivre les concepts du Dieu de la Bible. Mais il est vrai que cette chorale pourrait ĂȘtre passible de coupure de vivres. A la clĂ©, la production d’un Vcd de 10 titres par
 Mbs donc Tiko, donc Ravalomanana, donc l’Etat. C’est triste, n’est-ce pas ? Mais c’est comme çà avec les dictateurs africains. Avant c’était le Psd, puis l’Arema maintenant le Tim. C’et pour ce systĂšme paupĂ©risant qu’on a luttĂ© en 1991 et e 2002. Marc Ravalomanana a oubliĂ© que c’est lui qui, en 2002 a demandĂ© Ă  la population d’Antananarivo de l’épauler. Petit maire arrivĂ© et arriviste parce Guy Willy Razanamasy ne s’était plus prĂ©sentĂ© (les gens n’ont pas votĂ© Ny Hasina Andriamanjato alors trop colorĂ© Arema), il a profitĂ© du dĂ©sarroi d’un peuple comme le troisiĂšme larron de la Bible. C’est cette population qui l’a aidĂ©, gardĂ© jour et nuit ; qui a luttĂ© contre le froid et la pluie sur la place du 13 mai ; qui n’a pas bougĂ© d’un pouce en attendant les rĂ©sultats de la Hcc Ă  Mantasoa. Hcc dont membres actuels restent amorphes face Ă  un hold-up constitutionnel. En touchant Ă  la constitution sans rĂ©fĂ©rendum, le prĂ©sident la piĂ©tine ; en vendant la moitiĂ© des terres arables de la Grande Ăźle, Marc Ravalomanana est coupable de haute trahison. Pour en revenir Ă  2002, Ravalomanana est arrivĂ© lĂ  oĂč il se trouve grĂące aux larmes et au sang de nombreuses victimes « collatĂ©rales ». A prĂ©sent que le maire n’est pas Tim (comme il n’a pas Ă©tĂ© Psd et Arema), ce dictateur humilie toute la population de la Capitale de Madagascar. Il en a oubliĂ© toutes ses promesses tellement il est devenu imbu de sa personne. Certes, on a les dirigeants que l’on mĂ©rite mais vox populi vox dei : tout Ă  un temps, rien n’est Ă©ternel. A ce moment, il ne l’emportera pas au paradis. Ni d’ailleurs ses bouffons et ses laquais. Bon courage aux lĂšche-bottes qui ne savent mĂȘme pas vivre (« tsy mahay miaina ») et tant pis pour moi car il faudra bien mourir un jour. Mais je prĂ©fĂšre ĂȘtre un hĂ©ros mort qu’un lĂąche vivant. On peut tuer un homme mais on ne pourra jamais tuĂ© une idĂ©e. Un pouvoir arrive, passe et trĂ©passe. Quand et comment ? demandez Ă  feu Dadabe Tsiranana, au Professeur Zafy et l’amiral Ratsiraka
 Marc Ravalomanana n’a pas Ă©tĂ© le premier prĂ©sident malgache et il ne sera pas le dernier. Dans cinq ans, je serai peut ĂȘtre mort mais personne ne dit s’il sera encore prĂ©sident. Je rirai dans ma tombe et je viendrai mĂȘme vous hanter.


 

 

 

La consigne de se vĂȘtir de blanc a Ă©tĂ© suivie Ă  la lettre. Le blanc est Ă  la fois couleur de deuil et de puretĂ©

 

Car lorsque l’on meurt, c’est une autre vie qui commence. La mort n’est pas une fin en soi. DĂšs que vous ĂȘtes nĂ©, vous serez condamnĂ© Ă  quitter cette vallĂ©e de larmes. Alors ? L’orgueil ne mĂšnera jamais qu’à votre derniĂšre villa : riches, pauvres, moches, beaux
 on finira tous rongĂ©s des vers. Il faut aimer son prochain tant qu’on est en vie. Nul n’est Ă©ternel mais il y en a qui le croit dur comme fer et si je mens je vais en enfer !

 

Les couples Rajoelina, Andriamanjato, Ramarofidy et
 Rajoelina

 

 

C’est trùs joliment classe

 

 

Ny Hasina Andriamanjato, les couples Ramarofidy et Rajoelina

 

 

PrĂšs pour entendre et Ă©couter les bienfaits de la charitĂ© que les humains veulent qu’elle commence par soi-mĂȘme.

 

Incorrigibles ĂȘtres humains, toujours fertiles d’explications terrestres mais vite dĂ©passĂ©s par la Mort non nĂ©gociable et non achetable. C’est fou mais on a tendance Ă  oublier le CrĂ©ateur lorsque tout semble aller pour le mieux dans sa vie. Mais Dieu n’a pas besoin de nous, au contraire. J’ai vu des tas de gens ne jamais aller Ă  l’église de leur vie et un jour, ils sont subitement devenus la vedette du jour de leur enterrement, au pied de l’autel d’une Ă©glise, dans une biĂšre couverte de fleurs. MoralitĂ© : Ă  Madagascar, seule la mort demeure dĂ©mocratique. En passant, sujet hors sujet : Ded’s, le leader du groupe de rock « Doc Holliday » est dĂ©cĂ©dĂ© le samedi 10 janvier Ă  l’ñge de 53 ans. Il Ă©tait sur le point de sortir un nouvel album



L’instant de l’homĂ©lie tirĂ©e de Corinthiens I citĂ© plus

Mme Ramarodify et le couple Andry et Mialy Rajoelina.

M. Razakandisa, le couple Rajoelina, parents du Maire, Fafah Andriamanjato

Mme Rajoelina mĂšre, Fafah et Ny Hasina Andriamanjato, M. Jeanel Ramarofidy

Au centre, Jean Théodore Ranjivason ancien ministre de Marc Ravalomanana, devenu opposant

Un vrai instant de recueillement sans fard : prier non pas pour soi mais pour sa ville, pour son pays


Il faisait trĂšs chaud dans le gymnase mais la Foi ignore la canicule

Le GĂ©nĂ©ral DĂ©sirĂ© Philippe Ramakavelo, ancien ministre de la DĂ©fense (tout en blanc) et son Ă©pouse GeneviĂšve. L’homme qui, tant bien que mal, essaie d’ĂȘtre objectif. Mais comment raisonner face Ă  une dictature dĂ©jĂ  instaurĂ©e ?

L’ancien maire de la ville de Toamasina, Roland Ratsiraka (en bleu). Ravalomananiens : interprĂ©tez, interprĂ©tez, il en restera toujours quelque choses

DĂ©sirĂ© Razafindrazaka (en cravate), patron du festival Madajazzcar et prĂ©sident des Amis du Patrimoine. Mais aussi petit-fils du premier maire malgache Ă©lu de la ville d’Antananarivo. J’ai trĂšs remarquĂ© son absence pour l’inauguration de la place d’Andohalo rĂ©novĂ©e. TrĂšs pieux, il a surmontĂ© sa peur ce dimanche. On verra si son cabinet Coef Ressources aura des problĂšmes
 Parce que c’est fini, terminĂ© : je n’enlĂšverai plus de photos. J’en ai ma claque
 Assumer vos convictions ou ramper comme un ver

Lalason et Arlette (Ă  gauche). Des amis de longue date. Ce sont des cousins

Nivosoa et son fils. On ne s’était pas vu depuis des annĂ©es aussi. Ce fut donc un culte de retrouvailles. Merci mon Dieu !


Cette dame ? C’est Mamy, une ancienne du Square PoincarĂ©. Il y a une
 Ă©ternitĂ©

Quelle ferveur !

Un public de tous Ăąges et de toutes conditions. Car Dieu ne fait pas de clivages sociaux. Ce sont les humains qui s’inventent et se crĂ©ent eux-mĂȘmes leurs propres problĂšmes

Mme Volona profondément touchée par la grùce

Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espĂ©rance et la charitĂ© ; mais la plus grande des trois, c’est la charitĂ©


Une photo trĂšs « flou artistique ». Je m’en vais l’agrandir.

Gwladys Ratrema du groupe de son frĂšre Christophe. Elle anime une Ă©mission culturelle sur la Tvm. On verra si elle « disparaĂźt ». Comme l’émission matinale « Sosoa maraina » qui a complĂštement Ă©tĂ© escamotĂ©e depuis le 1er janvier, sans aucune explication

Tous unis pour combattre les esprits malveillants qui ont gravement tendance Ă  envelopper la Cite-des-Mille voire le pays tout entier

Fafah Andriamanjato est illuminée de joie !


Le  Maire Andry Rajoelina, lors de son « discours »  au terme de ce culte historique

« Misaotra indrindra, Tompoko. Misaotra indrindra.

Ny voalohany teny dia ny fisaorana an’Andriamanitra noho ny fanatontosana an-tsakany sy an-davany ny fotoana fivavahana niarahan-tsika niombo-bavaka teto androany. Tena vavaka tokoa no nataon-tsika teto androany. Ny faharoa dia ny fiarahabana an-tsika rehetra ka atao toa any erikerika madinim-piavy fa manamando tany. Koa arahaba Tompokolahy, finaritra Tompokovavy !

Tsy hay ny tsy hisaotra anareo ray aman-dreny ao amin’ny finoana izay nitarika ny fotoam-pivavahana teto androany. Ianareo rehetra izay mpikambana ao amin’ny Ffkm Antananarivo Renivohitra, ianareo Pasitera maro be avy amin’ny fiangonana maro samihafa, izay nandray anjara teto ihany koa. Tsy hay koa ny tsy hisaotra anareo chorales, ianareo mpitendry zava-maneno ary indrindra indrindra isika maro be tonga naneho ny fitiavana, ny fitiavanan’Antananarivo : misaotra indrindra Tompokolahy, mankasitraka Tompokovavy ! Tsy ho lava teny aho fa ny amaranako azy dia ity : nivavaka isika teto androany ; ary resy lahatra isika fa mihaino vavaka Andriamanitra ary indrindra mamaly vavaka Andriamanitra. Misaotra Tompoko”.

Traduction

Merci beaucoup, merci infinement.
« Mon premier mot est une reconnaissance et un profond remerciement Ă  Dieu qui a permis d’organiser de bout en bout ce culte d’aujourd’hui oĂč, ensemble, nous avons tout communiĂ©. Nous avons rĂ©ellement et sincĂšrement vĂ©cu un moment de priĂšres et de recueillement en ce jour. Mon second mot est un grand salut Ă  nous tous, cela Ă  la maniĂšre d’une bruine qui crachine imperceptiblement mais qui inonde la terre. Aussi, c’est avec un grand honneur que je vous adresse mes salutations, Mesdames et Messieurs !
Mais il ne serait pas sĂ©ant de ne pas vous remercier, vous nos parents dans la Foi, qui aviez dirigĂ© ce culte d’aujourd’hui. Vous, membres de la Ffkm (ConfĂ©dĂ©ration des Eglises ChrĂ©tiennes Ă  Madagascar) de la branche d’Antananarivo Renivohitra, vous les trĂšs nombreux pasteurs de diverses Ă©glises qui ĂȘtes venus participer. Je ne saurais oublier les chorales, les musiciens et particuliĂšrement, vous qui ĂȘtes venus aussi nombreux pour montrer votre amour, votre amour pour Antananarivo : merci infiniment, Mesdames et Messieurs.

Je ne vais pas disserter longtemps mais pour conclure, je dirais ceci : nous avons priĂ© aujourd’hui et nous sommes tous convaincus que Dieu entend nos priĂšre et, plus que tout, Dieu rĂ©pond Ă  nos priĂšres. Je vous remercie » (Andry Nirina Rajoelina Maire de la ville d’Antananarivo)
Ceux qui se sont attendu Ă  une harangue « politique » pour mieux attaquer (ou encenser c’est selon) le maire en ont Ă©tĂ© pour leurs frais. Ce culte a Ă©tĂ© organisĂ© pour une bĂ©nĂ©diction divine de la Capitale et du pays tout entier. Seuls les esprits biscornus ou qui sont poursuivis par leurs propres mĂ©chancetĂ©s pensent Ă  mal. Un de ces quatre matins, ils vont se trouver devant un miroir et claquer d’une crise cardiaque en dĂ©couvrant leur vrai visage de faux-cul (ce n’est pas un gros mot mais un mot de vocabulaire tout ce qu’il y a de proche pour dĂ©finir cette catĂ©gorie de l’espĂšce humaine dĂ©jĂ  condamnĂ©e.

Un geste traditionnellement chrétien : se donner la main. Le Maire était au pupitre

Allez en paix dans le Seigneur, Amen !.


Dieu est amour mais Ă©galement joie.

Un ami des arts martiaux en famille

Ce musulman ne s’est pas trompĂ© d’adresse. En effet, trois religions sont monothĂ©istes : le JudaĂŻsme, le Christianisme et l’Islam. Dieu, Zanahary, Allah sont Un et Indivisible. C’est la façon de mettre en pratique la Thora et le Thalmud, la Bible et le Coran qui diffĂšre.

On prend du temps à déserter les lieux

Bruno, un ami de longue date que j’ai perdu de vue depuis au moins 30 ans ! C’est idiot alors que nous habitons tous les deux Ă  Antananarivo. Ouais, mais c’est une ville de bientĂŽt 2 millions d’habitants. On a fait les 400 coups dans les annĂ©es 1970


Le GĂ©nĂ©ral Ferdinand Razakarimanana, premier Pds de l’ancienne province d’Antananarivo sous Ravalomanana. Il est passĂ© dans l’opposition

Tous espéraient quelque chose


Une sortie calme et disciplinĂ©e. Une remarque : il n’ y a pas eu de « rakitra » (quĂȘte) lors de ce culte. L’amour divin n’a pas de prix

 

Pour ceux qui passent leur vie Ă  comptabiliser, sachez que vous n’aurez jamais le temps de le faire. Quant Ă  nous autres journalistes, menaces ou pas, nous auront toute la mort pour dormir. Profitez bien de votre passage minable ici-bas, vos descendants rĂ©colteront ce que vous avez semĂ©. C’est-Ă -dire du vent.

 

Jeannot Ramambazafy - Journaliste

 

 

 

 

 
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HAJASOA - Raoeliarivelo Hajasoa Pauline, nodimandry ny 28 May 2024

 

GrĂące Marie-Jeanne Ramambazafy teraka Rasoarivony, renin'i Jeannot Ramambazafy. Toa marina fa ny tsara saina sy tsara fanahy no matetika lasa mialoha

 

Mialy R. RAJOELINA. Hommage pour la FĂȘte des MĂšres 2024

 

PentekĂŽsta 2024. FANAHY hoe ?

 

TSIMITOVIAMINIANDRIANDEHIBE GUY RAJAOFETRA (XHI). Fisaorana avy amin’ny vady aman-janany, zafikeliny ary ny fianakaviana iray manontolo

 

LALIE (1976-2024) : Mandria am-piadànana namako amin’ny tsikinao ‘zay


 

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