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En 1959, il fait partie du trio formé par Eugène Rakotoniasy (clarinette), Johnny (basse) et lui (batterie). Le 14 octobre, célébré alors en tant que fête de l’Indépendance, il joua du piano sur le célèbre podium de l’avenue du même nom, entouré de son frère et de ses sœurs. En 1960, il s’essaya à la clarinette soprano de son père. Je signale que Serge, en matière de musique, est un autodidacte. Tous instruments qu’il a su et pu maîtriser, par la suite, n’ont fait l’objet d’aucun méthode, d’aucun professeur pour le guider. Mais, comme la majorité des Malgaches, Serge a l’oreille musicale et la musique dans le sang. Et c’est ainsi que son interprétation sans fausse note de « Petite fleur » de Sydney Bechet, fut applaudie à tout rompre. En fait, il avait appris le morceau par cœur, à l’oreille.
En 1959, il fait partie du trio formé par Eugène Rakotoniasy (clarinette), Johnny (basse) et lui (batterie). Le 14 octobre, célébré alors en tant que fête de l’Indépendance, il joua du piano sur le célèbre podium de l’avenue du même nom, entouré de son frère et de ses sœurs. En 1960, il s’essaya à la clarinette soprano de son père. Je signale que Serge, en matière de musique, est un autodidacte.
Tous instruments qu’il a su et pu maîtriser, par la suite, n’ont fait l’objet d’aucun méthode, d’aucun professeur pour le guider. Mais, comme la majorité des Malgaches, Serge a l’oreille musicale et la musique dans le sang. Et c’est ainsi que son interprétation sans fausse note de « Petite fleur » de Sydney Bechet, fut applaudie à tout rompre. En fait, il avait appris le morceau par cœur, à l’oreille.
En 1961, à l’âge de 14 ans donc, il est sollicité, en tant que batteur, pour participer au célèbre de festival de jazz d’Antibes au côté de jeunes artistes indépendants et encore inconnus : les trois frères Rabeson et Guy Rakotoarivony (TAGUY). De retour au pays, il sera le batteur attitré de Jeanot Rabeson et le batteur saxophoniste de l’orchestre Antsiva pendant une année. En 1963, Serge joue dans l’orchestre de son père en tant que pianiste saxophoniste. Son frère Alain officie à la batterie. Les années 1968 et 1969, Jeff Gilson débarque à Madagascar et enregistre l’album « Malagasy » dont le morceau « Avaradoha » est de Serge.
De 1970 à 1971, ayant formé son premier groupe, Serge anime les mémorables soirées du « Papillon Bar », au premier étage du Hilton Madagascar à Anosy. Prévu, initialement, pour un contrat de trois mois, le groupe y restera un an et demi. En 1972, c’est le départ pour l’île de La Réunion où le groupe restera trois ans. 20 septembre 1975 : date à marquer d’une pierre blanche car c’est ce jour, au temple Fjkm d’Analakely, que Serge se marie avec la demoiselle Lydia Raharimbola plus connue sous le pseudonyme de NIVO, ancienne accompagnatrice vocale de Henri Ratsimbazafy devenue batteuse chanteuse de classe internationale. En guise d’une très longue lune de miel, une tournée mondiale sur trois continents : Afrique (Maroc), Amériques Nord et Sud (Canada, Mexique) et Antilles, Europe (Turquie, Suisse), pour ne citer que ces pays.
En 1980, il forme le trio Serge Rahoerson et participe au festival de jazz de Dakar. Là, il aura l’occasion de jouer en « jam session » avec l’orchestre de Roy Haynes. En 1981, le trio décide de s’installer à Paris où, en 1982 Serge est engagé comme pianiste au l’hôtel « Méridien », sis à la porte Maillot. Avec les musiciens du « Méridien », il participe au festival de Nice. Mais ce travail « alimentaire », ne l’a pas empêché de jouer avec de grands noms du jazz mondial. Soit en tant que batteur, pianiste ou saxophoniste. Citons : John Lewis, Sweets Edison, Stelly Manne, Ray Bryant, Arnette Cobb, Curtis Fuller, Doc Cheatham, Jimmy Smith, Jaco Pastorius, Paquiti De Riviera, Charlie Haden.
En décembre 1984, il donne deux concerts, organisés par Fanja Andriamanantena, l’un au Hilton Madagascar, l’autre au CCESCA Antanimena, puis présente un troisième concert à La Réunion. Entre 1985 et 1986, son trio composé de lui, Nivo et Gérard Rakotoarivony, donnera 150 concerts à travers toute la France. Leur premier album intitulé « Nivo », sort en 1987. En 1988, le rythme du trio est d’une quinzaine de concerts par mois. Cette année, Serge accompagne Wild Bill Davis, Benny Waters, Buddy Tate, Red Holloway. Sa notoriété lui permet de passer trois fois dans l’émission “Jazz of” sur FR3.
De 1989 à 1994, le trio, dont le bassiste Gérard Rakotoarivony a été supplanté par Max Hery, va festivals de jazz en festivals de jazz. Parmi les souvenirs impérissables, citons la première partie du concert de Chick Corea à Nancy ; la première partie du concert de Michel Petrucciani à Blainville ; la première partie du concert de John Mc Laughlin au Tampon (La réunion). Entre-temps, le CD de Nivo and the Serge Rahoerson Group sort en 1991. De 1994 à 2000, le groupe se produit régulièrement dans différents endroits spécialisés de la capitale française. En 1998, le CD « No need to worry » sort. En septembre 2000, le trio RJS clôture le festival Madajazzcar à Antananarivo. Il était composé de Eddy Rabeson, Joël Rakotomamonjy et Serge Rahoerson.
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