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Madagascar Journalisme : qui se sentent morveux se mouchent

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Avant de passer à la déclaration commune des membres du staff technique du ministère de la Communication, pour avoir choisi ce titre ?

 

Qui sent morveux se mouche



 

J’adore ce proverbe car il s’applique souvent au N.A.U.T.A (Nerveux, Agressif et Un Tantinet Aigri, dixit les routards). En effet, après avoir bien déversé sa bile, et pour peu que vous le lui fassiez remarquer de façon générale et publique, il vient alors expliquer son attitude en se justifiant de moyens ou de propos fallacieux (basés sur un mensonge ou un faux)... Voilà. Et pour votre culture personnelle, ci-après l’origine de ce proverbe français.


Qui se sent coupable, s'amende ou se confesse. Ce proverbe se dit lorsque dans la conversation on vient à blâmer quelque chose en général, et lorsque quelqu'un, reconnaissant que sa conscience est chargée de ce tort, s'en fait l'application à lui-même. Il vaut mieux laisser son enfant morveux que de lui arracher le nez ; il vaut mieux supporter un petit défaut dans un enfant que d'employer des moyens trop violents pour le lui ôter. On trouve dans Juvénal un passage qui prouve que l'habitude trop fréquente de se moucher, même dans l'intérieur de sa maison, était quelquefois chez les Romains une cause de divorce. Le poète nous représente un homme qui dépêche un esclave auprès de sa femme pour lui signifier son congé.

Collige sarcinulas dicet liberlus, et exi,

Jam gravit es nobis, et sœpé emungeris, exi

Ocyus ! et propera, sicco venit altera naso.

(SATIR. VI.)

« Madame, faites votre paquet, et retirez-vous : vous ne plaisez plus à monsieur, vous vous mouchez à chaque instant ; sortez donc promptement et dépêchez : nous attendons une autre femme dont le nez sera toujours sec ». Donc, qui se sentent morveux se mouchent.

Jeannot Ramambazafy

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Mais parallèlement à cette déclaration commune, le ministre Harry Laurent Rahajason faisait son rapport à Anosikely, devant les Parlementaires de la Transition. Respectons la hiérarchie...

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Rencontre CST – Gouvernement


Selon le calendrier fixé au niveau du Conseil Supérieur de la Transition, ce fut au tour du Ministre de la Communication, Harry Laurent RAHAJASON, de passer devant les membres de la Chambre Haute de la Transition, ce Vendredi 18 Mai 2012 dans la matinée, pour la séance de Question – Réponse.

L’intervention du Ministre de la Communication devant les parlementaires s’est surtout focalisé sur cinq (5) points majeurs dont les 4 premiers sujets répondent aux questions classiques posées par le Groupe parlementaire TGV à tous les Membres du Gouvernement passant devant le CST et la dernière réponse touche essentiellement les organes de presse privés et la liberté de presse en général.

1- Bilan des travaux entrepris par le Ministère

« Les matériels utilisés par le média public se trouvent en mauvais état. C’est pourquoi, le Ministère a jugé important de construire de nouvelles infrastructures. Au titre de l’année 2011, on a pu bâtir 68 nouveaux bureaux – studio pour abriter les médias publics, qui pendant un certain moment, se sont vus héberger dans des bâtiments publics des services déconcentrés ou décentralisés locaux (Exemple : dans les bureaux des Régions, des Communes ou des Districts). Ce qui pourrait avoir une influence dans le traitement des informations.

Toutefois, les bureaux vides ne serviront à rien. Ainsi, le Ministère de la Communication a programmé, au titre de cette année, la dotation de matériels performants aux stations publiques régionales pour les permettre de réaliser des bulletins d’information en direct. Nous avons débuté cette dotation en matériels à Mahajanga et récemment à Toliara et nous allons poursuivre dans d’autres Chefs – Lieux de province.

Malgré son budget très restreint, le Ministère de la Communication a déployé tous les efforts nécessaires pour satisfaire la population mais également pour l’intérêt supérieur de la Nation parce que le Droit à l’information est un Droit de tout un chacun ».

2- Remplacement de certains dirigeants

« Depuis que je suis à la tête du Ministère, nous n’avons remplacé que deux (2) Directeurs. Celui de l’Agence National Taratra (ANTA) dont l’ancien Directeur est retraité et celui du Centre d’Etudes et de Formation Multimédia (CEFOM). Nous n’optons pas pour le remplacement du personnel parce que les objectifs communs sont la professionnalisation de l’audiovisuel public et la satisfaction du grand public ».

3- Pression sur le personnel pour servir la mauvaise politique

« Il n’y a jamais eu une quelconque pression à l’endroit du personnel de mon Ministère à intégrer un quelconque parti politique. Le journalisme est un métier saint et délicat, donc il faut faire très attention car l’administration publique n’est pas une affaire personnelle. Pour ce qui est du média public, la ligne éditoriale est simple : traiter les informations d’intérêt général. Toutefois, il s’avère important de souligner que le média public n’est pas un endroit pour véhiculer les différends de certains politiciens ni un moyen servant à dénigrer le régime en place ».

4- Priorités du Ministère

« Actuellement, au sein de mon Département, on compte près de 296 personnels vacataires, donc non salariés. Le Ministère de la Communication essaie aujourd’hui de trouver des postes budgétaires afin d’intégrer le maximum possible de personnels vacataires. Nous avons fixé quelques critères afin d’avantager ceux qui ont exercé plus de 10 ans de service. Toutefois, nous adoptons le traitement égalitaire et l’équilibre régional. Pour l’année 2011, nous avons eu 59 postes budgétaires et environ 100 pour cette année 2012, soit environ plus de 150 postes budgétaires en tout.

Par ailleurs, l’installation de nouveaux pylônes près des nouveaux bureaux – studio est également une des priorités du Ministère, étant donné que jusque là, presque tous les émetteurs de l’audiovisuel public sont installés sur les pylônes des sociétés de téléphonie mobiles que je remercie ici pour leur franche collaboration ».

5- Organes de presse privés et liberté de presse

«  Actuellement, certains journalistes affirment haut et fort l’absence de liberté de presse depuis mon accession à ce poste. J’ose déclarer le contraire. C’est le fait d’avoir donné trop de liberté qui entraine la situation qui prévaut actuellement. Certains journalistes n’ont pas pu maîtriser cet excès de liberté allant même jusqu’à bafouer les Droits humains, la valeur et le fihavanana malagasy ou, de surcroît, oser dénigrer les hauts dirigeants en étalant publiquement leur vie privée. Pour ce qui est du dénigrement de ma personne, j’ai choisi de ne pas répondre aux fausses allégations véhiculées à mon encontre. Néanmoins, le Ministère de la Communication reste rigoureux dans l’observation des textes en vigueur. Il est du devoir absolu du Ministère d’interpeller ceux qui violent les textes législatifs et réglementaires régissant le métier et rappeler à tout un chacun les obligations administratives. Je suis étonné que, ces derniers temps, les lettres de mise en demeure sont faussement interprétées.

Pour ce qui est de la suspension de certaines stations audiovisuelles privées, je tiens à expliquer qu’au même titre que les licences minières ou de pêche, la délivrance des licences audiovisuelles a été suspendue et nous procédons aujourd’hui à l’opération d’assainissement. Les suspensions faites jusque là se sont passées dans les normes requises, par voie de lettres administratives, et le Ministère n’a jamais fait preuve de violence. Cependant, il convient de noter que le Ministère de la Communication n’a nullement le droit de fermer des radios et/ou des télévisions privées. C’est à la Justice d’ordonner une saisie de matériels ou des installations ou de se prononcer sur les sanctions administratives après une mise en demeure préalable. C’est pour cela que nous avons procédé aux traques des stations irrégulières même dans les localités les plus enclavées.

Finalement, force est de souligner que l’Etat et encore moins le Ministère de la Communication, n’a rien à voir avec les affaires juridiques de droit commun touchant certains journalistes. Aujourd’hui, le Ministère n’a que deux (2) objectifs : faire observer aux journalistes les Lois en vigueur et professionnaliser le monde médiatique malgache surtout en cette veille des élections ».

Antananarivo, ce 18 Mai 2012

Le Service de la Communication

au Ministère de la Communication

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Pasons à présent à la déclaration commune, au ministère de la Communication, sis à Ampanasimalo


Déclaration commune des membres du staff technique du ministère de la Communication

Depuis de nombreuses années, la profession de journalisme est malade. Or, actuellement, nous constatons que le fait ne fait qu’empirer.

Les textes règlementant la profession et son environnement ne sont pas respectées.

Les journalistes -du secteur public comme du secteur privé- ont tendance à dévier de leur mission principale (éducation, information…) pour aller sur la voie de devenir des porte-paroles politiques. Or, nous ne sommes censés sans savoir les impacts négatifs qui se sont produits maintes fois sur les gens du métier et même sur les infrastructures.

Le mépris du code de déontologie, du code de l’éthique et des textes régissant la profession, est flagrant.

Ne parlons pas du non respect du cahier des charges de la part que certains responsables de stations audiovisuelles. Or, selon la loi en vigueur, le ministère de la Communication demeure le garant de l’application des textes et règlements liés aux devoirs de tous les journalistes.

Depuis le début de cette période de transition, tous les ministres qui se sont succédé à la tête de ce département de la Communication ont été vilipendés et, aujourd’hui, toutes les bornes de la bienséance sont, de très loin, dépassées.

Etant donné que nous respectons tous l’esprit républicain :

Nous condamnons fermement les déviances citées plus haut

Nous rappelons que la profession de journaliste est sacrée et, qu’ainsi, il a le devoir de le pratiquer dans le respect mutuel, le respect des autres et, surtout, le respect des textes en vigueur.

Toute information, toute communication diffusée par la presse écrite et audiovisuelle, doit être soupesée car elle a des impacts directs sur l’opinion publique. Ce qui prouve qu’il s’agit bien d’une profession sacrée et lourde de responsabilités.

Nous confirmons que la mission première du ministère de la Communication demeure le maintien de la liberté d’expression l’application de la loi dans le cadre de la profession de journaliste, avec les droits et les devoirs.

Face à tout manquement grave et aggravé aux textes en vigueur, nous devons appliquer les sanctions liées aux fautes stipulés dans ces textes, le respect de la loi étant d’ailleurs une des balises de toute démocratie.

Comme tout membre du gouvernement, le ministre de la Communication est nommé par décret.

Aussi, dans le respect de l’esprit républicain, il est primordial pour nous tous de cesser de pratiquer la culture de limogeage verbal de tout responsable nommé.

Les portes du ministère de la Communication sont toujours ouvertes pour tout échange d’idées et de point de vue, dans le but d’améliorer l’environnement de la profession de journaliste.

Antananarivo, le 18 mai 2012

Traduction libre de Jeannot Ramambazafy

Ont signé :

PILAZA Joreh Bernardin Lucien, Secrétaire général

RAMANANKAMONJY Guy Laurent, Directeur général de la Communication

RAVOAJANAHARY Johariniaina Fanomezantsoa, Directeur général de l’ORTM

TAITSY Gilbert, DICOM

RAKOTOARIMANANA Clément, DACOM

RAOLITIANA Colombe, DRH

RATELOSON Lucien, DAF

RAKOTONIRINANAHARY Yvon, DSINT

EZEKIEKLA René, PRMP

RAZAFIMAHEFA Herinirina Lalao, DTVM

RASOANAIVO Lalao, DRNM

RAMANANTSOA Zafinjoelina, DIT

ANDRIAMALALA Harifetra Juliot, DAF ORTM

TANJANIAINA Julio, AD-CEFOM

VOLAMIRANTY Donna, DIRCOM Analamanga-Bongolava-Itasy

 

Mis à jour ( Vendredi, 18 Mai 2012 18:55 )  
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