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Le Kéré ? La majorité des jeunes Malagasy d’aujourd’hui semble subitement le découvrir avec la descente sur terrain du Président de la République, Andry Rajoelina, en ce début du mois d’octobre 2020. Pourtant, ce fléau récurrent date et a pour racines des hommes. Et c’est par cet aspect qu’il faut commencer pour bien comprendre le Kéré qui sévit plus particulièrement dans la région Androy (Littéralement : là où il y a des cactus, des épineux), reconnue pour son insuffisance pluviométrique, dans le grand Sud de Madagascar.
Le cactus Opuntia dillenii (photo ci-dessus) a été introduit dans l’Androy en 1769, à partir de l’Isle de France (actuelle île Maurice depuis 1810), par un planteur et militaire français sous le roi Louis XV, Louis Laurent de Féderbe, Comte de Modave ou Fayd'herbe de Maudave. En un temps record, le cactus -appelé « Roy » ou « Raketa » (mot émanant du français « raquette » par sa forme)- a pris une grande importance dans le quotidien des Antandroy (habitants de l’Androy, originellement agriculteurs et éleveurs). En effet, en période de soudure, ce sont les fruits de ces « Raketa » qui nourrissent les gens. Et les feuilles, débarrassées de leurs épines, servent à manger au bétail. Cependant, ce genre de végétation a envahi, petit à petit, les terres cultivables. Et l’environnement semi-désertique de la région a commencé à prendre place.
Le Kéré (famine, crise alimentaire en langue Antandroy) dans le Grand Sud de la Grande île de l’Océan Indien, a débuté à sévir périodiquement à partir de 1930. Oui : 1930, il y a 90 ans ! Cette partie du pays n’était pas toujours aussi aride mais, en guise de représailles, face à des peuplades rebelles à l’autorité coloniale française (ce n’est pas la version officielle, mais c’est la vérité absolue), la cochenille prédatrice Dactylopius coccus y a été introduite en 1925. Il s’agit d’un insecte phytophage qui produit le rouge carmin destiné, surtout, aux produits cosmétiques. En 1928, déjà , l’effet combiné d’un déficit pluviométrique et d'une crise de l'élevage, consécutif à la destruction des « Raketa », avait provoqué une très forte émigration d’Antandroy vers d’autres régions de la Grande île.
Cochenille Dactylopius coccus
Entre 1925 et 1929, cette cochenille -qui est un parasite sessile vivant, pourtant, essentiellement sur des cactus du genre Opuntia, se nourrissant de l'humidité et des nutriments du cactus- a détruit toute autre végétation à très grande échelle, entrainant la mort de nombreux zébus et amenant à une famine prolongée (in «La destruction des cactus par une cochenille à Madagascar : ses conséquences économiques et sociales », Raymond Decary, Lyon 1929). Et Decary, avec Karine Middleton et Jeffrey Kaufman, historiens sociologues, ont cherché à expliquer les ravages causés par cette cochenille sur les cactus de Madagascar, ravages ayant entrainé une catastrophe écologique et économique sans précédent, notamment en Androy. Cela est aussi précisé par Lucile Allorge et Danièle Matile-Ferrero dans leur ouvrage intitulé : « Cactus et cochenilles introduits à Madagascar: mise au point à l'appui des collections historiques du MNHN (Museum national d’histoire naturelle) à Paris ».
En 1930 et 1931, une sècheresse extrême inouïe entraina des déplacements de population sans précédent, pour quitter la région Androy. Cela a découlé d’un grave problème au niveau de l’écosystème agropastoral de la région. De 1941 à 1944, le nom de « Maro taola » fut donné à la grande famine qui a sévi. Cela veut dire littéralement : beaucoup d’ossements humains. Cette famine a entrainé la migration de la quasi-totalité des Antandroy de la zone sédimentaire. En 1945, un sacrifice massif de zébus fut organisé, pour faire revenir la pluie, en collaboration avec l'administration coloniale. Cela a-t-il eu un impact positif ? Quoi qu’il en soit, aucun Kéré ne survint durant près d’une décennie.
« Raketa mena » (sortie en 2007). Résumé du film. Ce cactus rouge répond au nom scientifique tout à fait charmant d’Opuntia stricta. Le « raketa mena » est une plante hautement invasive introduite au XXème siècle, qui a profondément modifié l'environnement du Grand Sud de Madagascar. Les dunes s'étendent, le « raketa mena » envahit les terres arables et assèche les puits. Une histoire de changement climatique au présent racontée par ceux qui le vivent.
Hery A. Rasolo (photo ci-dessus), le réalisateur, est, hélas, décédé le 28 septembre 2008
« Raketa mena »
A partir de 1950, fut entrepris l’implantation à grande échelle d'un cactus sans épines, l’Opuntia stricta (appelé « Raketa mena » en malagasy, raquette rouge en français, à cause de leurs fruits rougeâtres). Malheureusement, aucune mesure de contrôle n'ayant été prise par l’administration coloniale, ce « Raketa mena » a envahi tout l'Extrême Sud de Madagascar. Ses fruits sont consommés avec de la chaux et du tamarin. L’effet bourratif amène le ballonnage du ventre des enfants (photo ci-dessous).
En 1956, l’Androy est frappée par une sécheresse dont personne ne semble avoir entendu parler. Puis, un miracle de 24 ans, près d’un quart de siècle, est survenu : aucune famine, aucune disette n’est survenue dans la région. Mais ensuite, voici ce qui est survenu :
1980 : Après 25 années à peu près « normales », a surgi la sécheresse nommée «Santira vy» (Ceinture de fer) ;
1982 : Sécheresse « Malalak'akanjo » (On est large dans ses vêtements) ;
1986 : Sécheresse « Bekalapake » (Manioc séché et coupé en morceau) ;
1989-1990 : Famine et sécheresse « Tsy mitolike » (On ne se retourne pas) pour décrire la lutte individuelle pour la survie. Il y eut beaucoup de décapitalisations et d’importantes migrations ;
1991-1992 : La crise alimentaire, qui se transforma en famine, fut dénommée «Tiomena » (Vent rouge). Ce fut un épisode pénible et des milliers de personnes ont fui la région ;
2000-2004 : Après huit années de répit, les crises de cette période, liées à une série de mauvaises années climatiques, eurent pour conséquence des récoltes presqu’entièrement détruites, et les ménages connus pour être « aisés », ont dû vendre bon nombre de leurs zébus qui sont la base de la culture Antandroy ;
2009-2012 : Cette famine a été nommée «Arikatoke», ce qui signifie que tous sont touchés par le Kéré : riches, issus de la classe moyenne, pauvres. A la détérioration de leur environnement, se sont ajoutées les fractures économiques et sociales ainsi que la faiblesse des entreprises existantes ;
2014-2015 : Le Kéré de cette période a été appelé «Taviovio» traduisant le comportement divaguant d’une personne ivre ;
2016 : Grande famine à laquelle aucun nom n’a été donné car elle s’est arrêté avant qu’on puisse lui en trouver un. (Source : Kiomba-Madio).
Quel avenir pour ces enfants vivant dans un tel environnement ?
2020. Nous y sommes. Le Kéré sévit à nouveau et Andry Rajoelina s’est rendu dans le Grand Sud de Madagascar pour la troisième fois, en ce début d’octobre. La première fois en février 2016, en tant que simple citoyen ; la seconde fois en février 2020, en tant que Président de la République comme actuellement, où il vient de pousser une pointe jusqu’à Taolagnaro (Fort-Dauphin), dans la région Anosy. Dans ce « Malagasy Deep South », la situation s’aggrave de plus en plus, à cause du changement climatique devenu un enjeu planétaire dans lequel on discute de financement Nord/Sud, de question de pertes et dommages, mais aussi de problématiques spécifiques au continent africain comme l’adaptation et l’agriculture… Mais Madagascar peut résoudre intérieurement le problème du Kéré. Si, et seulement si…
Andry Rajoelina, un Président de la République toujours attentif aux doléances du peuple malagasy, où qu'il aille. Ici, dans la région Androy, en ce début du mois d'octobre 2020
La vision stratégique du Président Andry Rajoelina, qui inclut la résolution de la récurrence du Kéré, est inscrite dans les 13 engagements de l’IEM (Initiative pour l’émergence de Madagascar) qu’il a développé le 1er novembre 2018, en tant que candidat n°13 à l’élection présidentielle. Peu de temps après avoir été élu Président de la République, il a présenté aux membres du gouvernement la Politique Générale de l’État en ces termes : « Lors de ma campagne électorale, j’ai promis à nos concitoyens de rattraper le retard de développement de ces 58 dernières années. Le document de Politique Générale de l’État que je vous confie, nous donne les directives et les trajectoires pour atteindre les objectifs de l’émergence afin de bâtir une nation forte, prospère et solidaire pour la fierté et le bien-être des Malagasy. Les Velirano traduisent les axes prioritaires et les résultats attendus par la population et devront être mis en application dans les meilleurs délais (…). Il vous reviendra désormais de traduire la Politique Générale de l’Etat en actions mesurables, quantifiables et objectivement vérifiables à travers le Programme de Mise en Œuvre. Avec toutes ces démarches, nous allons restaurer la confiance, élément indispensable à l’attractivité économique de notre pays. Voulant faire de Madagascar un pays émergent, je vous enjoins à mobiliser les partenaires nationaux et internationaux, les ressources et enfin déployer tous les moyens pour atteindre nos objectifs ».
Ici, je m’adresse directement à lui. Monsieur le Président de la République, il n’y a pas 36 solutions si l’on veut réellement développer le pays du Moramora : Il faut strictement appliquer, sans état d’âme ni sentimentalisme, les bonnes lois -qui existent déjà - et faire en sorte que la population malagasy connaisse les auteurs des détournements de toutes sortes et, surtout, que les sanctions soient effectives. Pour seuls exemples, et ayant eu lieu dans le Sud, justement, où en est-on, en ce qui concerne les « problèmes » à Maroalomainty et Maroalompotsy, que vous avez constaté de visu en février 2020 ? Vols de matériels pour infrastructures, vol de panneaux solaires, détournement des financements ayant entrainé l’arrêt de certains projets d’adduction d’eau… Dénoncer, c’est bien, mais sévir et punir c’est mieux et salvateur. Les partenaires techniques et financiers (PTF) vont finir par en avoir marre aussi de toujours prêter ou donner, alors que rien n’aboutit et que personne ne s’inquiète ni de la destination des sous engagés, ni du sort des projets si bien présentés. Ce, à l’image de celui du gouvernement Hvm du Président Rajaonarimampianina qui, le 21 février 2016 -deux ans avant la fin de son mandat-, avait publié et annoncé en grande pompe les fameux « 21 engagements d’Ambovombe, afin de mettre fin au Kéré » (très ambitieuse, cette phrase).
Le 19 février 2016, toujours à Ambovombe, Onitiana Realy, alors ministre de la Population très démagogue, a même versé d’authentiques et réelles larmes de crocodiles (C’est une formule désignant une manifestation émotionnelle fausse, non-sincère ou hypocrite, afin de tromper). Ces 21 engagements prévoyaient, entre autres : l’approvisionnement en eau du Grand Sud à travers la réhabilitation, la construction et la pérennisation d’impluvium, de micro-irrigations ; la réhabilitation des RN10-RN13-RN17 ; l’adduction d’eau par des barrages, des pipelines, le transfert depuis l’Efaho… Tout cela est tombé… à l’eau. Aucun début de commencement n’a été effectué et Hery Rajaonarimampianina, redevenu simple citoyen, vit à présent en Europe sans le moindre remords… Comme s’il n’avait aucun compte à rendre, lui, l’expert-comptable. Normal, puisqu’au début de son mandat, ce Chef de l’Etat par accident avait nié l’existence du Kéré dans le Sud. Mais, situation anormale car il n’y a donc pas de justice à Madagascar pour ce genre de sinistre individu -et tous ses complices genre Henry Rabary-Njaka et Jean de Dieu Maharante- qui n’a fait que du théâtre appauvrissant. Oui, car en un mandat de 5 ans, il a fait de son pays le 5ème plus pauvre du monde. Il fallait le faire ! Vont-ils s’en tirer avec tous ces milliards, en diverses monnaies, volés au peuple et planqués dans des paradis fiscaux ? Autre sujet d’un autre dossier. Passons.
Vous n’êtes pas en cause directement, Monsieur le Président Rajoelina, mais vous avez en face et autour de vous tout un système mafieux -quarantenaire et plus- dont les ramifications s’ancrent et s’étendent dans les domaines de la politique, de la justice, des forces de l’ordre, des élus et/ou nommés locaux, ayant de l’argent qui semble couler à flots... Leur intérêt commun est l’enrichissement personnel rapide à travers une pauvreté populaire voulue, contrôlée. Dans cette seule optique, les vautours de ce système vont parler et agir en votre nom, en l’utilisant comme passe-partout et même comme épouvantail. L’adversaire du Kéré, qui paupérise inexorablement les Malagasy des régions du Grand Sud, c’est donc tout un mécanisme de corruption -ponctuée de pots-de-vin, de passe-droits, de faveurs non méritées, d’abus de pouvoir…-, qu’il faut éradiquer jusqu’à la racine. Certes, vous êtes au courant, mais un homme averti en vaut deux et même trois dans ce contexte.
Lutter contre le Kéré ne se fera jamais avec des seules promesses et autres velirano doublés d’une volonté d’acier car ces êtres maléfiques ne baisseront pas les bras facilement... Voici, non pas ma solution, mais LA solution le plus efficace. Il faut que le pouvoir législatif vote des bonnes lois, c’est-à -dire, selon senat.fr : des lois applicables car normatives (elles doivent fixer des règles et des sanctions en cas d’inexécution de ces règles ; claires (sinon leur mise en œuvre sera ralentie par l’incertitude qu’elles susciteront dans l’esprit de ceux qui en seront chargés au sein du pouvoir exécutif), à jour (c'est-à -dire s’appliquant très exactement au reste de la législation et de la règlementation en vigueur. Toute méconnaissance de cette dernière aboutit, en effet, à rendre redondant ou lacunaire, c’est-à -dire inopérant un texte de loi qui en serait entaché), précises (elles doivent être avares de mots, d’adjectifs et d’adverbes, sinon leur interprétation risque d’être une source de contentieux où interviendra le juge) et lisibles (car, de nos jours, les citoyens exigent de comprendre la loi et ils n’hésitent pas à critiquer leurs auteurs lorsque tel n’est pas le cas).
Le Kéré, je le connais depuis une trentaine d’années en tant que journaliste et sous vos prédécesseurs. L’entité AES (Alimentation en eau dans le Sud) existe depuis 1980 -depuis 40 ans donc- mais rien n’y a été réalisé de bien concret et durable pendant tout ce laps de temps. Tout s’est volatilisé et personne n’a jamais été sanctionné. Le pire est que les camions citernes, dons de la coopération japonaise (JICA), ont servi (servent encore) à enrichir des individus qui taxent très cher le bidon d’eau potable à une population pauvre parmi les pauvres. Plus exactement appauvrie par oubli, par omission, par dédain, sauf lors des campagnes électorales…
En 1993, un an après le Kéré de 1992 (année où Daniel Ramaromisa, alors ministre des Transports et de la Météorologie avait organisé le premier téléthon dénommé S.O.S. Sud, diffusé directement à la TVM), Latimer Rangers, journaliste-écrivain d’origine Antandroy, alors ministre de la Culture, m’avait emmené avec lui pour me faire comprendre son idée : drainer les eaux du fleuve Efaho (à quelque 80 km d’Amboasary Sud vers Fort Dauphin) pour arroser la région d’Ambovombe, à travers un système de pipelines. Si ce projet avait été réalisé, le grand Sud, à l’heure actuelle, serait déjà une oasis verdoyante. Si, seulement si… Car même les pipelines japonais ont disparus depuis belle lurette. Et personne n’a rien dit, comme si c’était normal.
La région Androy est entourée par un réseau hydraulique (fleuves et rivières) qui ne demande qu'à être maîtrisé
La vraie problématique de la région Androy, zone enclavée certes, n’est pas une carence en eau, en elle-même. Cet élément vital existe bel et bien autour de cette région et en-dessous d’elle. C’est une question de maîtrise d’un réseau hydraulique existant, du contrôle efficace d’un système de drainage et de forage. Je n’ai jamais été -et ne suis toujours pas- d’accord avec la méthode du PAM (Programme alimentaire mondial – WPF en anglais) qui, périodiquement, remplit des magasins de stockage avec des surplus américains et fait faire la queue aux populations de l’Androy pour distribuer des vivres qui ne dureront jamais longtemps. Certes, ce sont des mesures d’urgence mais qui ne stoppera jamais le phénomène. Bien au contraire, cela a amené à une dépendance addictive et à une mendicité qui ne dit pas son nom.
Mao Ze Dong avait dit : « Ne me donne pas de poisson, apprends-moi plutôt à pêcher ». Un proverbe africain est plus explicite : « Si tu donnes un poisson à un homme il mangera un jour ; si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ». Comment ? En lui donnant une canne à pêche, pardi ! Izany koa ve dia tsy ho fantatry ny PAM ? Ka inona marina ny antony ampilaharany Malagasy toa any an-tany miady isaky ny misy Kere, fa tsy nanamboarany fantsona mitarika rano hatramin’izay ela be nisian’ny Kere any Atsimo izay ?
Les gars qui ont créé l’association KERE à La Réunion...
Jusqu’à en ce mois d’octobre 2020, PAM, AES, PSDR, SAP, OBJECTIF SUD, RELANCE DU SUD, CARE, ONG KIOMBA, ASOS, SEECALINE, UNICEF, ACORDS… aucun de ces projets n’a réussi, ne serait-ce qu’à freiner ou amoindrir les effets du Kéré ; à vaincre la famine et à sortir les populations d’une pauvreté chronique devenue endémique. A l’île de La Réunion, l’association KERE avait été créée le 24 septembre 2007. But : venir en aide à la population du sud de Madagascar (fréquemment touchée par des épisodes de famine) à travers une collecte de fonds, et contribution à la mise en place de programmes de développement. Cette association a été dissoute le 26 septembre 2011…
Enfin, sachez, Monsieur le Président, et vous amis lecteurs, que dans cette région Androy, selon un rapport de 2015 soutenu par le PNUD, les conflits les plus récurrents, hormis ceux liés au Kéré (crimes, vols mineurs), sont : les conflits fonciers, les conflits politiques, les conflits de pouvoirs (impunité, abus de pouvoir), les conflits domestiques, les conflits liés aux aides humanitaires et les conflits générés par les «mpimasy» (sorciers). Cela pour vous dire, qu’une Communication de premier ordre ne doit pas être prise à la légère, comme ce qui prévaut actuellement là -haut… A Ifotaka, le 3 octobre 2020, le Président Rajoelina s’est donné un délai pour extirper le mal. « D’ici un an, il n’y aura plus de Kéré », a-t-il annoncé. Tempus narrabo…
Jeannot Ramambazafy -Egalement publié dans "La Gazette de la Grande île" du mercredi 7 octobre 2020