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Andry Rajoelina. 100 jours sans… et bonjour la suspicion sans un Hagamainty

Dans la vie d’un homme, il y a des jours avec et des jours sans. Avant d’aller plus loin et aborder le vif de ce sujet délicat, voyons d’abord l’origine de l’expression « Il y a des jours avec et des jours sans».

La source de cette expression française remonte à la seconde guerre mondiale. Dans les années 1940 et 1941, en France, il existait ce qu’on appelait ministère du ravitaillement dont la tâche était de rationner les denrées alimentaires censées être de première nécessité comme le pain, les pâtes, le sucre, le beurre, le fromage… Ces produits étaient vendus quelques jours par semaine et, à ce titre, les mercredis, jeudis, et vendredis étaient des jours déclarés officiellement sans viande. Cependant, les jours où celle-ci était permise, ne voulait pas dire automatiquement qu’on en mangeait à satiété ou même en infime quantité. Pour la majeure partie de la population, les jours avec s’opposaient aux jours sans viande. De nos jours, la notion de viande a disparu et l’expression s’utilise dans le sens où avec et sans sont ressentis comme étant bons ou mauvais (in expressions-françaises). Revenons à Madagascar.


Paul Kagame, l’autre idole du jeune, au Rwanda

Avec une pré-rentrée (propagande) sur les chapeaux de roue, durant laquelle Andry Rajoelina a promis la fin du temps des vaches maigres à la population malagasy, à travers un programme très bien goupillé, agrémenté de 13 « velirano » (que l’on peut traduire par serment), qui a séduit l’ici et l’ailleurs,  les 100 jours d’exercice de pouvoir du candidat n°13 se sont écoulés sans action radicale et spectaculaire qu’on attendait d’un jeune politicien censé guidé par l’amour de sa patrie. Ici, encore, il faut que je mette les points sur les « i ». Je ne suis pas politicien -je ne l’ai jamais été et ce ne sera jamais ma tasse de thé-, je ne suis pas « opposant » (il faudra un jour définir ce statut à Madagascar : opposant à qui, à quoi et pour combien de temps ? Le temps d’avoir un poste et une bagnole plaque rouge ?). Je ne suis pas non plus un diplomate. Je suis un journaliste, honnête envers moi-même, qui n’aspire à aucun strapontin du pouvoir et les avantages passagers allant avec, qui font devenir certains aussi bêtes que mes pieds. Matez-moi, dans ce 4ème pays le plus pauvre du monde, ces 4X4 à 200 millions non pas plaqués or mais plaqués rouge. Vendez-les ! Cela sera alors du vrai spectaculaire au bénéfice des contribuables comme avec Paul Kagame, l’autre idole du jeune, au Rwanda. Qui ou qu’est-ce qui empêche de le faire, alors que d’autres véhicules hauts de gamme sont encore importés en ce moment-même ? Bientôt le directeur des plantons aura son 4X4 plaque rouge aussi alors ? Il pourra emmener sa famille, le lundi de Pâques sur la RN3…


Où veux-tu en venir Jeannot ?

Concernant Hery Rajaonarimampianina, je lui ai consacré un bouquin entier intitulé : « les 100 jours d’un homme de pouvoirs ». Pourquoi Andry Rajoelina ferait-il exception, après ce délai de grâce accordé, de manière conventionnelle, à tout dirigeant de très haut niveau ? Mais si Hery Rajaonarmampianina était aussi incapable qu’incompétent à diriger un pays, Andry Rajoelina, lui, représente réellement l’avenir et possède l’ambition, l’intention et la volonté de faire la différence avec ses prédécesseurs. Et il n’est pas le seul. Avec son épouse Mialy, les deux font la paire pour mener le bateau Madagascar vers les rives de l’émergence et le développement économique réel. Mais alors diriez-vous : où veux-tu en venir Jeannot ? J’y arrive, j’y arrive.


C’est de l’avenir et du devenir de Madagascar mon pays dont il s’agit !

Depuis janvier 2019 -et même bien avant-, si le couple Rajoelina a le regard fixé sur des objectifs qu’il s’était fixé et qu’il allait mettre en action as soon as possible, autour de lui, des créatures (femmes et hommes) -littéralement sorties du néant de l’Histoire politique même du pays et qu’ils ignorent-, encombrent les allées et les chaises bancales du pouvoir. Certains nommés faisant même des doublons à des postes-clés. Ma question est simple : Andry et Mialy Rajoelina leur doivent-il quelque chose (aussi) et quoi, dès lors ? Place aux jeunes ? Je veux bien, par rapport à mes bientôt 40 ans de journalisme, mais tout de même, c’est de l’avenir et du devenir de Madagascar mon pays dont il s’agit ! En tout cas, ils ne seront pas aussi et autant au courant que moi, du fait que certains de ce pas beau monde traficotent déjà derrière leur dos, éliminant tout sur leur passage, se gardant la part belle de ce qu’ils croient pouvoir garder longtemps. Tout cela en leur nom et avec des rêveries de mégalomanes à la Idi Amin Dada…. Voilà la ressemblance avec le feu régime Hvm dans lequel corruption, délits d’initié, rackets, détournements en tous genres, etc. se sont faits au nom du Hery Vaovao. Remember.


J’affirme qu’Andry Rajoelina n’est pas un amateur. Seulement...

A présent, le même manège tourne autour du nom d’Andry Rajoelina et même de son épouse Mialy. Je ne suis pas un rapporteur de la maison qui mérite un coup de bâton. Le rôle du journaliste n’est pas non plus d’être délateur. Mais le couple présidentiel malagasy actuel devrait remercier la Providence sur le seul fait que j’existe pour l’interpeler, aussi crûment fusse-t-il, à travers mon style « véridicomique » (je vais finir par déposer tout mon vocabulaire inventé). L’absence de contradicteurs, de liberté d’opinion et de critiques constructives, s’appelle dictature. Sommes-nous oui ou non dans une république démocratique ? Certains créatures de son entourage brillent pour le maintenir dans sa tour d’ivoire (comme la côte du même nom) et pour lui faire croire ce qu’ils veulent, lui président élu, n’ayant plus le temps à réflexion, mais s’appliquant à agir à travers des apparitions un peu trop hors de l’IEM (Initiative pour l’Emergence de Madagascar) dont la volumineuse présentation de 271 pages semble avoir disparue de la circulation. Cela, grâce à ces créatures qui veulent rester seules dans le secret des dieux. Or, ce texte, aussi volumineux qu’il est, aurait dû déjà être traduit en malagasy et diffusé au maximum sur Internet et d’autres supports depuis 100 jours. Mais non, à présent, il paraît qu’il y a une autre version plus « légère »... Raison de plus pour la faire encore mieux connaître. Non ? Or, pourtant, changer en cours de route ce qui a été préétabli, en un si court laps de temps (un trimestre) ne s’appelle pas gouverner en tout cas. Seuls les amateurs agissent de la sorte. Or, j’affirme qu’Andry Rajoelina n’est pas un amateur. C’est un patriote. Seulement…


Tout projet est voué à un échec cuisant sans conseillers avisés

Par ailleurs, tout projet de société, aussi mirifique qu’il soit n’est pas viable sans le nerf de la guerre. Un PGE (Programme général de l’Etat) basé sur un Plan quinquennal, un MAP (Madagascar action plan), une IEM ou même un « Fisandratana » 2030 (établi au pied levé avec beaucoup de copiés-collés à l’habitude de Hery Vaovao)… ne sera jamais rien qu’un programme, bien rédigé certes, mais inutile sans sous. Mais avant cela, tout projet est voué à un échec cuisant sans conseillers avisés et qui n’ont pas froid aux yeux, ne cherchant que le mieux-être du grand nombre. Ce sont les plus fidèles, mais aussi les plus vomis par les courtisans partisans du moindre effort… Laissez de côté la phrase lapidaire : « tsy moramora ny manao zavatra ». C’est indigne d’un Andry Rajoelina qui a déclaré s’être entouré de personnages très compétents, d’experts en de nombreux domaines…. Nous en reparlerons. Et puisqu’Andry Rajoelina a aussi déclaré, en public, qu’il a un grand penchant pour l’Histoire, je m’en vais lui rappeler celle d’un conseiller du roi Andrianampoinimerina qu’il a cité au Rova de Manjakamiadana, le 11 avril 2019.

Place à Hagamainty, à travers des extraits d’écrits de l’éminent historien Pela Ravalitera, certains tirés du « Tantaran’ny Andriana » du Révérend Père Callet. Attention : ôtez de votre vision qu’il s’agit d’une histoire de merina. Elevez le débat et restez concentrés sur la notion de haut dirigeant, de conseiller et de sagesse. Merci de votre honnêteté intellectuelle. Allons-y

Au XVIIIè siècle, Hagamainty, né vers 1731, était un conseiller très réputé pour sa sagesse. Il s’agissait d’un des chefs Tsimiamboholahy d’Ilafy, partisans d'Andrianjafy dont le jeune Imboasalama (futur Andrianampoinimerina) était le neveu. À la guerre de 1787 qui opposa les Tsimahafotsy, partisans de celui-ci, aux Tsimiamboholahy, Hagamainty prit d'abord parti pour son roi Andrianjafinandriamanitra. Il ne tarda pas cependant à se rallier au futur Andrianampoinimerina en accord avec Andriantsilavo, chef des partisans d'Andrianjafy et grand-père de Raharo et Rainilaiarivony. Hagamainty est resté célèbre pour ses traits et mots d'esprit qui « montrent à la fois ses judicieuses observations et sa profonde sagesse ». Lorsqu’Andrianampoinimerina devint roi, il décida de créer les marchés (« Tsena ») à la place des « Fihaonana » (Rencontres) qui étaient des anciens lieux de rencontre instaurés par les guerriers pour écouler leurs butins de guerre.

A ce sujet, il a réuni par deux fois ses sujets, à Andohalo et à Antsahatsiroa, pour leur annoncer la bonne nouvelle et les encourager à y vendre tous les produits de la terre, de l’élevage, de l’artisanat, de la forêt et même les esclaves. Sauf le porc, l’alcool et le chanvre (…). But de ces marchés, selon ce roi : donner la chance à tous, surtout aux moins nantis, de se faire de l’argent en commercialisant leurs produits, tout en exigeant des riches, à commencer par la famille royale, de « faire vivre le marché ». Ils permettront aussi de retrouver les objets volés. Quelques jours plus tard, il réunit les Grands (« Olombaventy ») de son royaume pour discuter de la législation à appliquer dans les marchés quotidiens et hebdomadaires. La plupart de ses conseillers lui suggèrent alors de prendre une part de tous les produits, du simple manioc aux esclaves. Ce que le souverain agréa. Cependant, le sage Hagamainty s’insurgea contre cette idée de généraliser cette sorte d’imposition, s’appuyant sur le discours du roi à Andohalo et à Antsaha­tsiroa. Il mit, entre autres, en exergue la contradiction entre l’incitation des sujets à vendre et à acheter, et l’imposition de cette règle à tous les produits, ce qui ne pouvait qu’être démotivant.

« Vous imposez cette règle, mais c’est nous les Grands qui collectons les produits en votre nom, prenant aussi au passage notre part. De quoi appauvrir et faire fuir les marchands et donc de fermer les marchés. D’ailleurs, même du temps des Fihaonana, aucun chef de clan, si belliqueux fut-il, ne s’est permis de le faire ». Selon Hagamainty, en outre, le fait de prendre une partie des produits mis en vente, équivaut à « sanctionner des innocents », c’est-à-dire à leur faire payer une amende pour un délit qu’ils n’ont pas commis. Et de poursuivre : « Si vous persistez à appliquer cette mesure, que ferez-vous de tous ces produits   Vous les partagerez à votre famille, à votre parenté, à nous les Grands, et nous serons repus, notre richesse augmentera, mais le peuple s’appauvrira. Pour simplifier, pourquoi ne pas fermer les marchés et accaparer immédiatement tous les biens des Merina puisque, en fait, nous voulons aller à l’encontre de ce qui a été dit à Andohalo et à Antsahatsiroa, et trahir les Ambaniandro ? ». Le roi Andrianampoinimerina dut se rendre à l’évidence que les Grands étaient bien égoïstes…

Et il a tranché de manière… royale. En regard de « l’exposé » de Hagamainty, à propos des marchés, les Grands se sont tus, ahuris, quelque peu apeurés. Pourtant le roi ne se troubla pas. Au contraire, il leur demanda de faire part de leur avis à l’instar de Hagamainty. Mais ne sachant que dire, ils demandèrent à Andrianampoini­merina un temps de réflexion. Ils sont revenus, le lendemain, sans Hagamainty. Le Tsimahafotsy Rabefiraisana parla en leur nom et ne fit que répéter, dans un style plus nuancé, les paroles du sage Conseiller. Ce qui a eu le don d’énerver le souverain qui insista alors pour avoir l’avis personnel de ce Rabefiraisana.

N’ayant rien à ajouter, un autre conseiller, Rafiara, estima qu’il fallait appeler Hagamainty, absent à ce moment-là. Mais le souverain, de plus en plus irrité, rétorqua : « Ce n’est pas le seul Hagamainty qui gouverne, mais vous tous. À moins que vous n’ayez aucun conseil à me donner ! Quand vous discutez chez vous pour le bien de votre foyer, avez-vous aussi besoin de Hagamainty ? ». Néanmoins, sans se décontenancer, un troisième conseiller, Ranoko, affirma que seule une idée née de discussions doit être fondée. Mais le roi persista à avoir leur opinion. Finalement, ils ont reconnu qu’ils partageaient tout ce qu’avait dit Hagamainty. Le vrai sage de cette histoire est bel et bien le roi Andrianampoinimerina qui a parfaitement mis en pratique le « teny nierahana » « décision prise en commun »).

Autre exemple de la sagesse de Hagamainty : un homme avait été condamné à mort pour avoir chiqué du tabac, peine prévue par le code pénal du roi, au même titre que boire du rhum et fumer du chanvre. Hagamainty ne put s'empêcher de faire remarquer au souverain que chiquer du tabac ne doit pas attirer une peine aussi sévère. Et de lui demander: « Le tabac est-il doux ou amer? »- « Il est amer », répond le roi.- « Est-ce qu'on l'avale ou on le recrache? »- « On le recrache ». - « Dans ce cas, un peu de salive pourrait-il faire gonfler le sol? Et pourquoi serait-ce une cause de mort pour le peuple? ». L’homme fut gracié. C’est encore Hagamainty qui fit effectuer les premières vaccinations contre la variole qui faisait des centaines de morts dans la ville quotidiennement. Il avait signalé au roi les dangers dus à la saleté dans les rues: ordre fut alors donné de nettoyer la ville et de la maintenir en état de propreté. Enfin, c’est aussi lui qui suggéra la suppression de l'épreuve du « tangena » (tanguin) et la répression des débordements populaires dans les rues: un kabary royal édicta l'arrêt définitif des bacchanales traditionnelles.

Bon, certains idiots qui se croient intelligents diront : ce n’est pas la même époque. Je répondrais que la sagesse n’a pas d’époque comme la connerie n’en ont pas non plus. Et certains spécialistes affirment même que quand on est con, c’est pour la vie… Et entendons-nous bien : il faut considérer le roi et l’actuel président de Madagascar comme des dirigeants politiques et la comparaison s’arrête là. Et il apparaît que nous sommes très éloignés de ce système de gouvernance « teny niherana », de nos jours, à Madagascar, même si l’on en a parlé durant les propagandes électorales de 2018. Cela, pour la très simple raison que la plupart des conseillers ne conseillent rien du tout, passant la majorité de leur temps à répéter « oui, Monsieur le Président », mais donnant des directives allant à l’opposé de ce qui a été dit sinon tenant des propos mielleux cachant leurs réels objectifs...

Andry Rajoelina n’aura jamais le don d’ubiquité. La question, à présent, est alors : qui lui raconte quoi ? Jeune homme loyal et honnête, comment a-t-il pu renier la continuité de l’Etat concernant le tronçon Ambilobe-Vohémar. Il est clair qu’aucun Hagamainty ne lui a révélé que le 16 août 2018, le président Hery Rajaonarimampianina avait déjà procédé au lancement des travaux de cette RN5A impraticable ? Qu’il n’ait rien fait par la suite, n’est pas la question. Mais il était malhonnête de s’arroger la paternité de ces travaux. Comme Hery vaovao s’était arrogé la rénovation du Bazar Be de Toamasina et les travaux du bassin du Bas-Mangoky.

En matière de gouvernance, « il n’y a rien à gagner à transiger avec l’erreur ou l’injustice », a déclaré le journaliste Emile de Girardin. Eh oui. Mais qui diable persiste à mener en bateau le couple présidentiel malagasy ? Qui n’ose pas leur décrire les réalités vraies les faisant passer pour ce qu’ils ne sont foncièrement pas ? Du coup, les 100 jours d’Andry Rajoelina, ce sont des jours sans IEM ; sans changement radical et spectaculaire (j’insiste sur cet adjectif) par rapport à ses prédécesseurs ; sans perspectives d’amélioration de leur situation pour des gens qui perdent encore leur terrain, leurs terres à cause d’une corruption persistante encore partout ; sans un Hagamainty sage et avisé qui vise le bien du grand nombre. Dernier conseil, toujours de la part d’Emile de Girardin : « On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s'asseoir dessus ».

Andry Rajoelina, président élu, se réveillera bien (mais quand ?) de cette torpeur qui entraine une suspicion de la part d’entités socio-politico-économiques dont le nombre augmente au fil du temps. Espérons qu’il saura enfin prendre les bonnes décisions qui s’imposent en enrôlant de vrais Hagamainty et non des conseillers uniquement bons pour la parade. Enfin, on ne peut pas diriger une nation en faisant des cachotteries. Qui ou qu’est-ce qui empêche le service de la communication présidentielle d’établir un calendrier hebdomadaire des déplacements présidentiels ? A l’instar de la Maison-Blanche, de l’Élysée, du Kremlin, du Vatican ? Déjà, nous savons tous que le Pape François sera à Madagascar, du 4 au 10 septembre 2019. Voilà aussi, 100 jours sans transparence dans ce domaine des déplacements présidentiels malagasy. Ne m’accusez jamais d’avoir l’esprit chagrin.

C’est mon droit de citoyen de l’interpeler pour améliorer son exercice du pouvoir, et c’est son devoir de président (que j’ai) élu de respecter la notion de redevabilité. Cette redevabilité recouvre le fait de définir des buts et objectifs clairs, d’assumer la responsabilité de les atteindre et d’accepter d’être éventuellement sanctionné en cas de non-respect des engagements pris. Plus encore, « l’exercice de la redevabilité consiste à préciser les rôles et responsabilités de chacun, encourager une action responsable et renforcer la légitimité et la confiance » (Philippe Dann, OCDE). Enfin, faire d’un peuple une masse de spectateurs, mis devant un fait accompli, n’est pas gouverner du tout... Pour les 1725 jours à rester au pouvoir, personne n’exige de vous d’être parfaits. Non, car la perfection n’est et ne sera jamais de ce monde. Mais la majorité vous demande d’être vous-mêmes, de rester authentiques. Est-ce si difficile que cela ?

Quelque part, quelqu’un va encore dire que je critique un peu trop. Même beaucoup, sinon énormément. Non, Mesdames et Messieurs, ne vous méprisez pas : j’avertis dans la philosophie du « ny havan-tiana ihany no anarina » (qui aime bien châtie bien), et il faut me lire jusqu’à ce dernier paragraphe. Lorsque viendra le jour où j’adopterai l’indifférence totale frisant le mépris, c’est le pays Madagascar tout entier qui plongera à nouveau dans les ténèbres du mal-être pour tous. Ce jour-là sera un jour…nalisme sans… moi encore vivant. Ce ne sera vraiment pas la joie. Non ?

Jeannot Ramambazafy – Dossier également publié dans « La Gazette de la Grande île » du mercredi 24 avril 2019

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Mis à jour ( Jeudi, 02 Mai 2019 08:20 )  
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