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Madagascar : Trahir sa nation pour 40.000 ariary

Décidément, la volonté de faire perdurer le culte de la personnalité et celui de l’argent n’aura pas de frontières ici-bas. Ce dimanche 18 avril 2010, une bande composée de dix-neuf individus, dont des civils, des réservistes et un ancien garde présidentiel, a été découverte alors qu’ils s’apprêtaient à attaquer la Primature de Mahazoarivo, le lundi 19 avril au petit matin. C’était sans compter sur l’efficacité des renseignements généraux militaires qui ont tendu un piège à cette bande de mercenaires (est mercenaire celui qui fait la guerre ou la guérilla moyennant finances) qui, petit à petit, durant toute l’après-midi de ce dimanche 18 avril, ont été appréhendés dans divers quartiers de la ville. Dans la cour d’une villa sise du côté d'Ambohijanaka (à proximité de Mahazoarivo), appartenant à un civil, les quatre 4X4 destinés au transport des « troupes » ont été découvertes. Ils étaient déjà en treillis de combat qu’on leur avait fourni (pour ceux qui n’en possédaient pas). Quant aux armes, il était prévu qu’ils iraient s’approvisionner à l’armurerie de la Primature même, où il y avait et où ils avaient -ont- des complices qui leur avaient donné le mot de passe.

Certains de ces individus, qui n’ont plus rien de Malgaches, sont passés aux aveux, une fois le pot-aux-roses découvert, le matin, du côté du collège Sainte-Famille à Mahamasina. Des arrestations ont aussi eu lieu à Andohalo. Ainsi, des officiers supérieurs en exercice, appartenant aux forces armées, trempent jusqu’au cou dans ce véritable coup d’état avorté. L’argent provient de l’extérieur (faut-il vous faire un dessin pour savoir de qui ?), arrive miraculeusement à Madagascar, puis est « dispatché » par un colonel. Après les jets de bombes et de grenades artisanales -dont l’une a endommagé la station service Total de Tsiazotafo, le vendredi 16 avril vers 18h30, sans faire de victime, heureusement-, la stratégie du chaos et du terrorisme est bel et bien d’actualité et pratiqué dans la Grande île de l’océan Indien.

Le plus malheureux dans cette très sale histoire, le prix de la mission est de 40.000 ariary , "par jour", par tête de pipe. Soit même pas 20 euros. Et quand bien même la somme aurait été de 400.000 ariary (moins de 200 euros), cela valait-il la peine, au moment où l’Afrique du Sud, la Sadc et la France ont établi une feuille de route pour accélérer la sortie de crise. Par ailleurs, il est sûr et certain que cet argent « venu de l’extérieur » doit se chiffrer en milliards d’ariary. Il y a donc quelqu’un de très gourmand, au sein de cette organisation de traîtres à leur nation. Pour le Lieutenant-colonel Lilyson De René, des Forces d’Intervention Spéciales (FIS) : « L’enquête suit son cours. Il est malheureux que des militaires, pour de l'argent, soient prêts à tuer d'autres militaires ». On espère alors que les cerveaux locaux seront confondus et qu’ils se mettront à table. Le véritable instigateur et financier étant à l’extérieur et il a même été nommé par ces traîtres à double titre : il s'agit de Marc Ravalomanana, le président démissionnaire qui agira de la sorte tant qu'il aura le nerf de la guerre. Et qu'il pourra le déverser à sa guise à Madagascar.

Pour le Général Ndriarijaona, Chef de l’Etat-major général des Forces armées malgaches ou CEMGAM, il est inadmissible que quelques éléments de ces forces armées aient des velléités à les diviser. En tout cas, tant que Môssieur le financier de l’extérieur -qui va tout nier car pas de preuves pas de quoi l’inculper- trouvera une filière pour faire parvenir de l’argent à Madagascar, ces actes de terrorisme ne cesseront pas. Surtout avec le bel exemple distillé sur les chaînes télévisées des médias dits internationaux. Jusqu’où mènera l’enquête qui se poursuit et menée par le Colonel de gendarmerie Richard Ravalomanana ? Nous le saurons à partir de cette semaine du 19 avril et tout le monde espère que ce seront les gros poissons qui seront appréhendés et non plus des sous-fifres qui mèneront dans une sempiternelle impasse. Et, désormais, il ne s’agit plus de « condamner » mais d’appliquer la loi et de punir. Car la majorité des Malgaches de Madagascar se demande où on en est avec l’enquête sur le sacrilège commis le jour du 29 mars 2010 à Ambohijatovo.

Le 29 mars est un jour de recueillement. Depuis des décennies personne n’avait songé à brandir des banderoles comme pour le 1er mai, fête du Travail. Sauf ce 29 mars 2010. Dès qu’une banderole est apparue, les services de la sécurité auraient du prendre des dispositions. Mais ils ont laissé faire et ont vite été débordés. On connaît la suite : une arrestation de 80 vendeurs à la sauvette sur l’avenue de l’indépendance, vite relâchés. Et puis plus rien. Sous d’autres cieux, le ministre de la Sécurité intérieurs, d’abord, aurait déposé sa démission, s’il n’était pas « démissionné ». Qu’est-ce qui empêche d’arrêter les « bras armés » -femmes et hommes- filmés et photographiés ce jour-là ? Qui ont lapidés les membres de la chorale et des anciens combattants de 1947-1948 ? Certains avaient des frondes armés de fer 6 recourbés ; d’autres sont allés piétiner à cœur-joie les couronnes déposées par le pouvoir actuellement en place ? Avec cette stratégie très « mollassonne », un seul constat : le pire est à venir… Pour en revenir à cette velléité de coup d'état et de chaos, il paraît que Ravalomanana compte sur l'intervention des "Marines" basés dans la nouvelle ambassade américaine à Andromena. Il parait que ces "Marines" seraient au nombre de 150. Intox ou non, il devrait y avoir plus de transparence sur les allées et venues de ces Américains hors de cette ambassade. Même si Obama le démocrate ne donnera jamais son accord pour épauler ces traîtres malgaches. A moins d'être attaqués directement... Re-attention, re-danger : il se peut qu'il existe des "Malagasy kamikaze".

Jeannot RAMAMBAZAFY – Dimanche 18 avril 2010, 21 heures 30

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Dans la livraison de Midi Madagasikara du lundi 19 avril 2010, Davis R. écrit : « Bon nombre d’observateurs se demandent si cette histoire de coup d’Etat ne serait pas en fait un prétexte pour remettre en cause la rencontre de Johannesburg ».

 

Donc, la photo ci-dessus -parue à la Une du même quotidien Midi et que nous reproduisons pour démontrer le paradoxe journalistique de ce Davis R-, c’est du cinéma et ces hommes arrêtés ont été payés plus par la HAT ? Qui sont alors ces "bon nombre d'observateurs" ? En médaillon, le Lieutenant-colonel Lilyson De René (FIS).

Mis à jour ( Lundi, 19 Avril 2010 06:06 )  
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