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Marc Ravalomanana : ses magouilles dans « Les Moulins de Madagascar » à découvert

Pour mettre en pratique ma décision de me baser uniquement sur des faits réels, véridiques et vérifiables afin de démontrer la mainmise de Marc Ravalomanana sur de nombreux secteurs économiques de Madagascar -devenu Tikoland-, voici un article rédigé en anglais qui se passe de tout commentaire. Ce, à propos de l’affaire des « Moulins de Madagascar » qui a obligé, l’actuel Pds d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy, à s’exiler un moment à l’île Maurice. Le panorama en français de cette sordide affaire est diffusé dans La Gazette de la Grande île. A la fin de ce dossier, un autre article intitulé : « La Kobama roulée dans la farine », en date de 2009, rétablissant la vérité historique.

Jeannot Ramambazafy

SEABOARD TO RESTART MADAGASCAR MILLING BUSINESS AFTER TWO YEARS

Tue Jan 18 14:02:12 GMT 2011

Seaboard Corp’s Madagascar unit plans to start milling flour in the Indian Ocean island nation after stopping production in 2008, the company said.

“The first boatload of wheat comes in at the end of February and we will commence milling in March,” Mark Reed, managing director of LMM Farine SA, said in an interview today in the capital, Antananarivo.

LMM Farine will lease a flour mill in Antsirabe, central Madagascar, from national grain company, Kobama, and will store up to 24,000 metric tons of wheat at the country’s main port. It hopes to mill about 4,000 tons of flour a month and generate $25 million in turnover this year.

Seaboard stopped producing in November 2008 after complaining of unfair business practices by Tiko, a food company that was owned by then President Marc Ravalomanana. Andry Rajoelina ousted Ravalomanana in March 2009 with the help of the military and Tiko was closed down.

“There exist opportunities in Madagascar because of the mothballing of Tiko’s activities,” Reed said. “In terms of return on investment, Madagascar is an extremely attractive opportunity for Seaboard.”

The company plans to double turnover to $50 million in 2012 by expanding into other products, he said. It will also try promote bread consumption, with consumers in the island nation favoring rice, Reed said.

Hannah McNeish in Antananarivo via Johannesburg

Who is Hannah McNeish ? (United Kingdom)


After four years of studying French and Italian at Leeds University, Hannah spent five years working in the media industry in London. She left her job at BBC Worldwide in August 2008 to fulfill an ambition of exploring Latin America from top to bottom. She instantly fell in love with Colombia and after six months had only reached Peru, but crossed the Andes more times than she'd had hot dinners. In the process she fell out of love with old buses, hairpin bends, and large mountain ranges, but developed her Spanaliano and wild gesticulations into enough of a recognizably primitive Spanish to stay and get some journalism experience. She came to Chile to work and write while she waits for summer to hit the end of the world…

To contact the editor responsible for this story : Antony Sguazzin in Johannesburg at : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

What is Bloomberg ?


In 1981 Bloomberg started out with one core belief: that bringing transparency to capital markets through access to information could increase capital flows, produce economic growth and jobs, and significantly reduce the cost of doing business. Today’s Bloomberg builds on that foundation - everything we do connects decision makers in business, finance and government to a broad and dynamic network of information, news, people and ideas that enables faster, more effective decisions.

Panoramique de cet article en français

Andry Rajoelina : La reconnaissance des opérateurs internationaux !

Mercredi, 19 Janvier 2011 06:01

Après le géant pétrolier Exxon Mobil, c'est au tour d'une autre multinationale américaine de revenir à Madagascar. Il s'agit de Seaboard qui est spécialisé dans l'agroalimentaire et le transport maritime. Si le premier a suspendu ses activités à la suite du boycott de la communauté internationale après la démission de Marc Ravalomanana, le second a plié bagage en 2008 à cause de la concurrence déloyale du groupe appartenant à ce dernier.

Le site financier Bloomberg a annoncé, hier, le retour de Seabord en diffusant l'interview réalisée par son envoyée spéciale à Madagascar, Hannah McNeish auprès de Mark Reed qui représente désormais la firme américaine. D'après l'interview, M. Reed est indiqué comme le directeur général de la société " Les Moulins de Madagascar " (LMM) qui est née du contrat de partenariat réalisé entre Seaboard et la société Kobama d'Edgard Razafindravahy, l'actuel PDS de la commune d'Antananarivo. C'était en début 2006. LMM avait alors le contrôle de la minoterie d'Andranomanelatra mais aussi du silo au port de Toamasina.

La nouvelle société commence ses activités. En toute discrétion. Jusqu'à ce que les premiers blocages surviennent avec les tentatives de l'Etat de ne plus homologuer le silo du port de Toamasina pour des raisons de salubrité. La manœuvre irrite d'autant plus le bailleur du silo, l'Union européenne, qu'elle visait uniquement à favoriser la construction du nouveau silo appartenant à Marc Ravalomanana qui construisait en même temps une minoterie au sein même du port.

Les pressions internationales ont fini de convaincre M. Ravalomanana de ne pas toucher au silo existant. L'ancien Chef d'Etat revient pourtant à la charge après la construction de sa minoterie en pratiquant un dumping monstre. Par voie de presse (notre journal expressément), le chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis annonce publiquement que M. Ravalomanana devrait vendre Tiko. Las, Seabord quitte le pays en novembre 2008.

Aujourd'hui, la compagnie revient. D'après l'interview publiée par Bloomberg, une cargaison de blé est attendue en fin février et l'usine d'Andranomanelatra démarrera en mars. Les prévisions portent sur une production de 4000 T de farine par mois avec un chiffre d'affaires de 25 millions de dollars par an et un doublement en 2012.

Apparemment, la société américaine est fin prête pour reprendre ses activités. Elle aurait ainsi trouvé une solution au problème de la main-d'œuvre. Après le départ de Seaboard, le personnel de la Kobama était en effet au chômage. La mondialisation étant, les principaux techniciens et les meilleurs ouvriers de la Kobama ont été depuis recrutés en Ouganda pour leur savoir-faire.

Tant mieux donc si Seaboard a su trouver les ressources humaines pour redémarrer la minoterie d'Andranomanelatra. Car au-delà de l'aspect économique et humain de la chose, le retour d'un grand groupe américain peut revêtir plusieurs significations.

Ce serait d'abord et surtout la confiance des opérateurs en un pays quel que soit le régime et quel que soit le contexte politique. Depuis la démission de Marc Ravalomanana, on a tant dit sur Madagascar, son insécurité et ses risques mortels pour les investisseurs… Finalement, il n'y eut rien de cela. Les touristes reviennent et les investisseurs tentent de reprendre le temps perdu. La normalisation serait-elle en cours ?

C'est le minimum qu'on souhaite. Quelle que soit la forme. En effet, il semble que la reconnaissance internationale se fasse de plus en plus sur le plan des affaires. Faut-il rappeler qu'Exxon Mobil s'est précipité auprès du régime de transition en décembre 2010 pour négocier la prolongation de son contrat d'exploration avec à la clé un investissement supplémentaire de 200 millions de dollars et en prime la révision du partage de la production en faveur de Madagascar ?

Seaboard comme Exxon Mobil, Rio Tinto qui continue d'exploiter les sables ilménites de Fort-Dauphin comme le projet Ambatovy et les investisseurs internationaux ne seraient, en tout cas, restés s'ils n'avaient pas un minimum de garantie sur leurs affaires. Ils seraient également déjà partis si leur gouvernement leur avait demandé de le faire.

En fait, la politique est une chose et les affaires une autre. " Il existe des opportunités à Madagascar en raison de la mise en vielleuse des acticités de Tiko ", a déclaré Mark Reed de Seaboard. La phrase dit tout sur l'ambiguïté de la diplomatie américaine qui soutient Marc Ravalomanana en dépit des critiques contre la gestion de ce dernier et sa non-reconnaissance à Andry Rajoelina avec lequel ses intérêts économiques négocient pourtant. La remarque est également valable pour l'ensemble de la communauté internationale qui affiche une position sur la démission de Marc Ravalomanana à Madagascar et une autre sur la fuite de Ben Ali en Tunisie.

Sa. (Salomon Ravelontsalama)

LA KOBAMA ROULEE DANS LA FARINE


Six cents emplois et des milliers de paysans du Vakinankaratra se retrouvent sur la paille dans un contexte de crise politique.

Mort d'un géant de l'industrie. Trente ans après sa création, Koba Malagasy SA, connue sous le nom de Kobama, a fermé ses portes. Six cents employés et des milliers de paysans producteurs de blé autour d’Antsirabe vont grossir le rang des chômeurs.

Les deux turbines en excellent état, capables d’écraser 312 t de blé par jour seront réduites au silence à Andranomanelatra, faute de silo portuaire par lequel le blé importé doit transiter pour les deux minoteries.

Ce fleuron de l’industrie nationale, unique fournisseur de farine en son temps est une société de droit malgache, détenue majoritairement depuis 1996 par Edgar Razafindravahy, PDG du Groupe Prey.
« La gestion du silo au port de Toamasina, en état de dysfonctionnement avancé, nous a été confiée en 1997. Réhabilitée, elle a une capacité de stockage de 25 000 tonnes en graines », explique Edgar Razafindravahy. En 2002, le silo sur la route Digue, fut converti en usine de boulangerie et pâtisserie industrielle qui alimente les Points chauds de Mouf’rey, appartenant au même groupe.
« En 2005, la Kobama après avoir subi de plein fouet les effets négatifs de six mois de crise en 2002, fut la cible de l’administration fiscale. Elle devait payer plusieurs milliards d’ariary au fisc. Une somme difficilement payée sans l’aide de prêts bancaires », confie Laurent Rajaonarivelo, le Directeur général du groupe.


Harcèlement
De mal en pis, quelques mois après, la Kobama se trouve encore menacée de rupture de contrat portuaire avec l'administration du port de Toamasina, avec comme prétexte l’insalubrité des silos. Une sorte de harcèlement. « Mais ces accusations n’ont pas été validées par les services sanitaires. L’Etat n’a pas pu résilier le contrat de cette manière », raconte le PDG du groupe Prey avec amertume.
Quelques mois plus tard, l’administration portuaire de Toamasina revient à la charge en annonçant une réorganisation de l’espace portuaire et invitant tous les concessionnaires à signer de nouveaux contrats avec la SPAT (Société du port à gestion autonome de Toamasina). Celle-ci fait comprendre qu’elle entend reprendre unilatéralement les silos bien avant l’expiration du contrat. C’est pourquoi, la Kobama a signé un contrat de partenariat avec le géant agro-alimentaire américain, Seaboard Corporation par le biais de sa filiale locale, Les Moulins de Madagascar.

«Seulement, la bande transporteuse, nécessaire au déchargement du blé à partir des navires, dans les silos, fut coupée par la SPAT, avec comme explication la réhabilitation et la modernisation du port afin qu’elle puisse décharger les graines à une vitesse supérieure de 300 t par heure. La bande transporteuse n’a été plus rétablie au silo de la Kobama. Elle dessert uniquement la nouvelle minoterie de la société Mana, filiale de Tiko», affirme Laurent Rajaonarivelo.
« Ainsi l'usine ne peut plus recevoir de blé ou d’autres graines. Quant à Mana, elle est équipée pour recevoir uniquement pour ses propres besoins », ajoute-t-il. La Kobama de Toamasina ferme en novembre tout en maintenant provisoirement une partie de ses employés.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. En anticipation à la construction de l’abattoir Tiko sur la route Digue, Kobama est menacée de reprise de ses installations sur cette route. Sans base juridique valable, l’Etat cède et se tourne vers les terrains avoisinants. Découragés par les harcèlements des services fiscaux, Seabord résilie son contrat avec la SPAT. Et sans silo, les minoteries de la Kobama sont dépourvues de blé.

Six cents emplois, des milliers de paysans sans ressources additionnelles et des machines parfaitement fonctionnelles qui ne produisent plus des centaines de millions de chiffre d'affaires par jour…

Encadré
Trente ans de Kobama

Edgard Razafindravahy, actuel PDS de la ville d'Antananarivo

Créée en 1979, la Kobama ou Koba Malagasy SA est une des sociétés d’Etat de l'époque qui dispose de deux minoteries, au port de Toamasina et à Andranomanelatra. Elle pouvait produire  5.616 t de farine par mois. Depuis 1996, dans le cadre de la privatisation, sa gestion est confiée à l’homme d’affaires malgache, Edgar Razafindravahy, PDG du Groupe Prey. Après les travaux de réhabilitation, la Kobama a pu étendre sa capacité de stockage à 25 000 t de blé ou de graines.
Elle étend ses activités dans la boulangerie et la pâtisserie industrielle en 2002 au silo sur la route Digue. Elle investit dans les meilleures marques d’équipement en minoterie. Ainsi, 21 fours industriels de marque Pavailler alimentent les Points chauds du Groupe Prey. De nouveaux emplois sont créés.

En 2007, la Kobama n’est plus le seul minotier, principal fournisseur en farine de la Grande île. Mana, du groupe Tiko s’installe au port de Toamasina. 2009, la Kobama est obligée de fermer ses portes.


Barphil Andriatsiferanarivo (L’Express de Madagascar)

Date : 05-03-2009

Mis à jour ( Mercredi, 19 Janvier 2011 11:41 )  
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