Riana Andriamandavy VII, président national des jeunes Tim, parti fondé par Marc Ravalomanana alias Dada
Mais où Ntsay Christian, Premier ministre fraichement nommé, avait-il la tête, ou bien la légende des « ody gasy » (gris-gris) qui hypnotisent, entourant ce régime Hvm est-elle véridique ? Car consensus ou pas, son acceptation du sinistre Riana Andriamandavy VII à la tête du département de la Communication et des relations avec les institutions, donc de l’Information pour simplifier, ressemble à une totale méconnaissance du personnage. Je m’en vais le mettre au courant des « exploits » de ce Riana Andriamandavy VII, après la lettre ouverte de notre consœur Rinah Rakotomanga (ICI).
Je suis journaliste depuis plus de 30 ans et je refuse catégoriquement que le département ministériel censé chapeauter ma profession, soit confié à un personnage sans aucun scrupule pour atteindre son objectif de se maintenir au pouvoir -pour en tirer des profits personnels- quel que soit le dirigeant du moment. Si Hery vaovao l’a mis là , c’est à dessein de museler les informations destinées aux régions et le Premier ministre Ntsay Christian est bien naïf de croire le contraire. Ce, dans le cadre des élections à venir qui constituent, justement, la mission de ce gouvernement encore trop teinté bleu Hvm. Aussi, je vais, ici, m’adresser au PM Ntsay Christian pour lui faire découvrir ce personnage que le président-complice Hery Rajaonarimampianina lui a imposé. Il verra par la suite comment limiter les dégâts. Mais je le mets en garde de ne pas se laisser endormir car les belles paroles de ce type d’énergumène sont réellement soporifiques. Hormis le faux diplôme dont a parlé Me Hanitra Razafimanantsoa sur la place du 13-Mai (et encadré ci-dessus), du temps où cet Andriamandavy VII était dans les rangs du parti Tim de Marc Ravalomanana, allons donc à la vraie découverte d’un parvenu fini. Mais qui, il faut l'admettre, est parvenu à ses fins.
Le cas de ce Riana Andriamandavy VII, bombardé vice-président du Sénat, peut résumer la situation d’otage dans laquelle est coincé le président Hery, littéralement incapable de raisonner comme doit le faire un président de tous les Malgaches. De toute façon, après plus de quatre ans de faux semblants et de promesses sans lendemain, même s’il voulait changer les choses, il ne peut plus le faire. Il a été littéralement envoûté. Ce qui suit dévoile un mécanisme diabolique pour vous faire comprendre sur quelle pente glissante le pays tout entier est entrainé, sans état d’âme, par des âmes damnées. Aucun journaliste digne de ce nom ne pourra jamais admettre qu'un personnage aussi sinistre ait été nommé ministre par on-ne-sait-quel maléfice et, surtout, ministre de tutelle d'une profession ingrate mais ô combien noble dénommée 4è pouvoir. Ailleurs qu'à Madagascar, pour le moment.
Riana Andriamandavy VII, premier retournement
Le parcours « politique » de Riana Andriamandavy VII, originaire de la province de Fianarantsoa, est classique pour tout monsieur tourne-veste. On peut dire qu’il a mangé dans toutes les écuelles des pouvoirs qui se sont succédés, après celui de Didier Ratsiraka et son parti Arema. En effet, sous Marc Ravalomanana, il a été président national des jeunes Tim, nom du parti fondé par l’époux de l’actuelle mairesse d’Antanarivo.
Lorsque vint la révolution orange de 2009 ayant mis un terme à Tikoland, Riana Andriamandavy VII, n’ayant donc aucune éthique politique, ne connaissant pas ce que discipline de parti veut dire -horrible pour un président « national » d’une jeunesse alors perdition-, se précipite dans le Tgv d’Andry Rajoelina où il sera même nommé ministre du Tourisme.
Riana Andriamandavy VII, second retournement. On dit toujours: jamais deux sans trois...
Lorsque l’inamovible ministre des Finances et du Budget devint un président élu sans parti politique, la machine et la machination familiale (c’est le mot exact) se mirent en branle autour d’un Hery Rajaonarimampianina inconscient du double impact nocif généré par sa nouvelle stature. D’un côté, le rejet systématique de tout ce qui touche, de près ou de loin, l’ancien président de la transition; de l’autre, la conspiration de tout l’entourage d’une jeune seconde épouse qui semble avoir une revanche à prendre sur la vie.
Au premier plan, de gauche à droite, un trio sans HVM (Hery et Voahangy Mivady): Claudine Razaimamonjy, suivie de sa sœur Aimée, épouse du versatile Riana Andriamandavy (à droite). Au fond, en T-shirt rouge, Mamy Be, l'homme à tout faire à leur service, gros bras célèbre dans toute la ville de Fianarantsoa
Claudine, Riana et Jean Anicet
Ainsi, dans le mouvement, notre Riana Andriamandavy VII, ayant donc passé un temps comme conseiller du ministre des Sports (Jean Anicet Andriamosarisoa, recommandé par… Claudine Razaimamonjy), devint -et défense de rire- « président » des jeunes Hvm, un parti créé de toutes pièces et artificiellement. C’est à partir de là que les choses se compliquent pour Hery Rajaonarimampianina. Mais aussi pour le pays tout entier.
Lors de l’émission « Don-dresaka » de Tv Plus, du dimanche 03 avril 2016, Riana Andriamandavy VII a surpassé le record dans la manière de passer la brosse à reluire et le léchage de bottes. Qu’il joue à la carpette et au robot servile de cette manière, c’est son problème. Mais lorsqu’il cherche à entrainer dans sa folie tout un peuple pour les beaux yeux de son nouveau maître -après Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina-, c’est un crime contre l’humanité.
Le thème de l’émission dominicale se rapportait à l’affaire Florens Rakotomahanina du 29 mars 2016. La signification de la date, la notion de responsabilité et la validité d’une autorisation préfectorale. En face de ce Sénateur rajaonarimampien qui arborait donc la cravate bleue Hvm, comme il avait fièrement arboré les couleurs du Tim avant celles du Tgv, le Sénateur Lylison René, le Général en retraite, Adrien Andriamihaja, et l’avocat, Me Rakotoson Haja. Quoi qu’il dise, son obstination a démontré qu’il est en panne d’intelligence a eu l’effet contraire et la majorité des Malgaches est de plus en plus écœuré par Hery Rajaonarimampianina lui-même.
La mission de cet Andriamandavy VII était claire: au nom du Hvm et du président qu’il adore, attaquait en public le Sénateur Lylison. Ci-après la traduction de ses arguments, pour qu’à l’avenir, face à ce semblant d’homme vous saurez à quoi vous en tenir. C’est-à -dire à tout sauf au développement de Madagascar et à l’intérêt des Malgaches que, normalement, il devrait défendre. Au lieu de s’assagir, en tant que Sénateur de Madagascar, cet énergumène ravive le culte de la personnalité du temps de Philibert Tsiranana et de son parti Psd. Pitoyable.
Ci-après, un extrait, que j'ai traduit français, qui vous démontrera le vrai visage de faux-jeton du régime Hvm tout entier, à propos de censure et d’état de droit:
Les Sénateurs Riana Andriamandavy VIIet Lylison face-à -face
« Je reviens sur ce que le pouvoir doit défendre comme la prunelle de ses yeux comme le prescrit la constitution. Il s’agit de l’impératif de sauvegarde de l’ordre public. Impératif, c’est-à -dire sans aucun débat d’idées. Ce qui signifie que, vous, habitués à semer le désordre dans la nation, ne devez ne plus jamais penser à le faire car le pouvoir ne vous donnera aucune occasion, si infime soit-elle, pour porter atteinte à cet ordre public. Ce sera zéro tolérance. Cela est clair (...) ».
A présent qu'il est ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, vous croyez réellement qu'il va s'embarrasser de consensus pour mettre en application tous les aspects nocifs du code la communication médiatisée dit aussi code Andrianjato? A Antananarivo, certainement pas mais dans les autres régions, ce sera sûr. Que le président Hery Rajaonarimampianina soit directement candidat à la future présidentielle ou pas. La seule façon d'éviter une autre crise dans la crise, c'est de le laisser Sénateur seulement. Car sa présence comme « patron » du ministère de tutelle des journalistes est un grand déshonneur pour la profession toute entière. Autres faits d'armes d'un personnage tribaliste qui ne craint ni les hommes ni même Dieu:
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Riana Andriamandavy VII (en chemise blanche) s'était-il pris pour le roi du Betsileo du nord, Andriamanalinarivo, ce 25 avril 2018?
Quelques jours après la tuerie du 21 avril 2018 à Antananarivo, voilà que le vice-président Hvm du Sénat (Hvm aussi), Riana Andriamandavy VII, au lieu de se faire tout petit dans la conjoncture du moment, brandit la carte de l’impunité totale en public: "Nous n'acceptons pas l'emprisonnement de Mme Claudine". Qui c'est le "nous"?
Au premier plan, la poignée de ceux payés pour porter les banderoles de l'innommable, derrière, des habitants amorphes, sans enthousiasme, debout, juste venus pour regarder un spectacle gratuit
Ce 25 avril 2018, pour combler le vide, il avait utilisé des habitants de Fianarantsoa à qui il a offert un spectacle gratuit dans le stade inachevé d’Ampasambazaha, pourtant inauguré en grande pompe par le filoha Hery. A pending story, comme on dit en anglais. L’argument de ce monsieur retourne-veste politique par excellence ? Libérer Claudine Razaimamonjy, censée être en détention préventive à Manjakandriana pour corruption grave et récemment aggravée.
Dossier de Jeannot Ramambazafy
Antananarivo, le 14 juin 2018
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ARCHIVE COMPLÉMENTAIRE
Transcription pour les mal-voyants:
Le Vice-président du Sénat, Riana Andriamandafy a vivement critiqué l’attitude du Sénateur René Lylison lors des échauffourées survenues pendant la commémoration du 29 mars. Il estime qu’un officier ne soit pas répondre de la sorte à son supérieur en public. Il considère aussi que René Lylison a commis un affront au Sénat en respectant pas l’éthique et la déontologie de l’institution. Riana Andriamandafy sait-il de quoi il parle ?
René Lylison s’est rendu au Mausolée avec un esprit de paix et muni d’une autorisation de la Préfecture. En respectant ces deux points, il a fait honneur à son grade de colonel et à son statut de représentant du peuple. Nos compatriotes retiendront que René Lylison s’est rendu sur les lieux en qualité de citoyen avant tout, dans le but de défendre et honorer la mémoire des milliers de Malgaches tombés pour notre liberté aujourd’hui.
Riana Andriamandafy qui n’a aucun courage ne peut pas en dire autant. Il préfère se placer du côté des oppresseurs qui restreignent les libertés d’expression et de conscience. René Lylison est fidèles à ses convictions et ses engagements alors que Riana Andriamandavy fait partie de ces champions du retournement de vestes puisqu’il est membre du HVM après avoir été ministre de la Haute Transition. Avant cela, il était président des jeunes TIM.
PN - La Gazette de la Grande île