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Madagascar Journalisme : la responsabilité du journaliste en temps de crise

La célébration de la Journée internationale (ou mondiale) de la Liberté de la Presse -3 mai de chaque année- a été conjointement organisée par le ministère de la Communication et le Pnud. C’était à Toliara le 3 mai 2012. Thème de la journée : La responsabilité du journaliste en temps de crise.

A cette occasion, le Cabinet du ministère de la Communication a rédigé un recueil de réflexion que madagate.com vous fait le plaisir de publier, étant donné que, de nos jours, l’essentiel des informations est peu traité, pour laisser le champ libre à l’interprétation sinon, hélas, à la désinformation toute crue... Allons-y.

La responsabilité du journaliste en temps de crise

Ce thème, choisi par Madagascar dans le cadre de la Journée de la Liberté de la Presse, n’est nullement fortuit. Force est en effet de reconnaître que, plus que tout autre, les gens de la presse auront été constamment aux premières lignes aussi bien depuis les prémices, pendant le développement et, il va sans dire, jusqu’à la résolution -qu’on espère proche et surtout définitive- de la crise traversée par le pays actuellement.

Débattre sur « la responsabilité du journaliste en temps de crise », dans un contexte, justement, de crise peut paraître mal aisé, en particulier et surtout pour les premiers concernés, c’est-à-dire les journalistes eux-mêmes. On verra, en effet, que ces derniers, dans une telle période, non seulement sont « acteurs » de par leur métier, mais sont également « sujets », en tant que simple citoyen. Car il se trouve que le professionnalisme du journaliste est mis à rude épreuve, dans tous les cas beaucoup plus qu’en temps normal. L’ « homme » ayant tendance à prendre le pas sur le « journaliste.

Il convient par ailleurs de remarquer que, de plus en plus, le rôle des médias dans le déclenchement et le traitement journalistique des conflits, fait l’objet d’intenses débats, notamment en Afrique. Ce qui démontre que, dans une mesure qui reste à définir, il y a une part de responsabilité des médias dans les conflits qui ont secoué et secouent le continent africain.

Cela étant, il convient de souligner que le thème à débattre peut être formulé autrement, par la question qui consiste à savoir s’il y aurait donc un « journalisme de crise » et un « journalisme de paix ». Autrement dit, en période de crise, le journaliste doit-il faire un tri sur ce qu’il doit dire ou écrire et se résoudre, dans certains cas, à s’abstenir d’agir ? En d’autres termes, doit-il se censurer en temps de crise ?

Dans ce cadre, deux idées s’affrontent. D’une part, il y a celle qui soutient que « face des dangers qui menacent l’unité d’un pays ou qui peuvent entrainer des violences incontrôlables, le journaliste se doit de mesurer, d’une manière plus responsable, l’impact que pourraient avoir sur le public ses écrits, ses paroles et ses images, même s’il s’agit d’éléments qu’il relaie objectivement ». De l’autre, on estime que « la liberté d’expression et d’information est essentielle à tout moment, dans une société démocratique mais cela devient d’autant plus important en temps de crise ».

Concrètement, cette problématique peut être développée à travers la série de questions reprises ci-après, auxquelles des essais de réponses ont déjà été apportés par différentes publications et personnalités. L’exercice consistera à s’en inspirer et les ramener sur le cas concret de Madagascar pour essayer de cerner les contours d’un « journalisme  responsable » en temps de crise.

Car il est important de souligner qu’une crise ne doit pas nécessairement être perçue négativement et interprétée comme un évènement d’essence néfaste. Il est en effet apparu qu’elle peut conduire, pour l’organisation concernée, à une accélération d’une restructuration bénéfique en étant devenue nécessaire. Ainsi, bon nombre d’observateurs de faire remarquer qu’ « une crise bien gérée peut être une véritable opportunité ». Or, il est considéré que les 80% de la gestion qu’une quelconque crise, relèvent de la communication.

1. DANS QUELLE MESURE PEUT-ON PARLER DE RESPONSABILITE DES JOURNALISTES DANS LA SURVENANCE DES CRISES EN AFRIQUE ?

Beaucoup ne peuvent s’empêcher d’évoquer l’exemple extrême de la « Radio des Mille Collines » dans le processus ayant abouti à un génocide qui a fait près d’un million de morts entre avril et juillet 1994 au Rwanda.

Comme autre fait qui a mis la presse africaine sur la sellette, il est apparu qu’en Côte d’Ivoire, certains journalistes ont joué un rôle négatif dans la gestion des tensions politico-militaires qui ont secoué ce pays. Bon nombre de spécialistes des médias s’accordent en effet à dire que ce sont les médias ivoiriens qui ont balisé le chemin qui a abouti à la guerre civile qui a éclaté le 19 septembre 2002. Selon Epiphane Zoro, membre du Mouvement ivoirien des Droits de l’Homme, « la fracture sociale 'et le clivage artificiel entre le nord et le sud de la Côte d’Ivoire, liée à l’assimilation d’une partie de la population ivoirienne à des étrangers et le déni de nationalité ivoirienne qui s’en est suivi, la mise en instrument des particularités ethniques et religieuses sont à l’origine de la crise ivoirienne (…), les médias ont largement contribué à distiller dans l’esprit de la population ce climat d’intolérance fait de haine et de mépris de l’autre ». D’après ce juriste ivoirien, le traitement partiel et partisan de l’information, la désinformation et la propagande, dans une situation aussi délicate que la guerre, ont contribué à empoisonner le climat social et à radicaliser les positions des différentes parties en conflit.

2. OU S’ARRETE LA LIBERTE D’INFORMER, OU COMMENCE LA RESPONSABILITE ?

Il apparaît inopportun pour le journaliste de s’abriter derrière la quête de vérité pour distiller des informations de nature à aggraver les plaies, les souffrances de sa société. Profession sociale, la pratique des médias s’évertuera au contraire de les panser et de les guérir (…).

Communiquer et informer oui, mais dans le strict respect des personnes, lois et règlements. La Déclaration universelle des Droits de l’Homme confère à chaque homme le droit de protéger son image. D’autres lois et règlements enseignent le respect de la dignité, l’honorabilité des personnes et des individus. Même la guerre a ses principes, lois et règlements. En ce qui concerne les professionnels des médias, il existe des références corporatistes régionales, sous-régionales et locales.  Mais dans tous les cas, la déontologie journalistique dans son application fait appel au sens humain, intellectuel et moral de chaque journaliste pris individuellement (…).

La responsabilité du journaliste, toutes considérations mises à part, indexe fondamentalement la personnalité même du journaliste (son niveau de culture, son environnement, etc.). En effet, c’est sa personnalité intrinsèque qui lui dicte sa conduite et comportement d’ensemble face aux épreuves.

3. QUID DE « L’INFORMATION CITOYENNE » ?

La responsabilité s’apprécie au travers de la pratique. Toute responsabilité a, pour cadre, des lois, règlements et morale, celle-ci constituant son mode de consommation sociale.

En principe, il est demandé au journaliste d’avoir conscience de ses responsabilités sociales et politiques vis-à-vis de la société. En plus de cela, il doit faire montre d’une capacité analytique et d’une sincérité, pour ne pas dire honnêteté intellectuelle et morale.

Dans la gestion de la crise en général, qu’en est-il réellement ? Toutes ces valeurs et vertus sont-elles observées ? Quel en est le degré d’observation ?

En temps de crise, l’examen de conscience professionnelle journalistique heurte beaucoup d’obstacles (…). Il y a alors lieu de souligner que cela lui ôte ses habits d’indépendance, de liberté voire de sincérité.

Le journaliste « civique » doit d’abord aider le public à retrouver le sentiment qu’il peut faire quelque chose pour changer la situation et, au fond, stimuler la « démocratie ». Pour expliquer cette thèse -du reste discutable bien évidemment- en temps de crise. Il faut à chaque citoyen cesser d’être spectateur pour devenir acteur. Cette attitude impose au journaliste, en tout cas vu du côté de l’Etat (puissance publique), qu’il exprime sa contribution citoyenne, faute de quoi il apparaît en ennemi public. La crise facilite et précise l’appartenance des individus. En effet, quelle que soit votre position, vous êtes, bon gré mal gré, victime ou bourreau. Le journaliste non plus ne peut y échapper. En temps de crise, la qualité de l’information est fonction de son apport d’exaltation de motivation ou, a contrario, de dévalorisation, de diabolisation ou de démoralisation. Et c’est véritablement là que le journaliste joue toute sa responsabilité.

4. FAUT-IL S’AUTOCENSURER ?

Le journaliste se retrouve en face de sa propre conscience. Sa responsabilité est entière dans sa décision prise quant au mode et à son choix de traitement de l’information (…). Le mot censure est en lui-même péjoratif. Le rôle du journaliste est-il d’amplifier ou d’adoucir les faits ? Doit-il se censurer ? La réponse à ces questions varie suivant les individus. Certains évoqueront et justifieront que la recherche de la vérité fonde le journalisme, mais en réalité ce n’est là qu’un hiatus de langage et d’esprit (…).

Le seul fait indiscutable est que la crise focalise les drames et les émotions y afférentes que subissent ou vivent les parties.

5. L’OBJECTIVITE JOURNALISTIQUE DOIT-ELLE SE RESUMER A CETTE FROIDE REALITE QUI VEUT QU’ « UNE MINUTE POUR L’OPPRESSEUR EGALE UNE MINUTE POUR L’OPPRIME  » ?

Pour certains, « le journalisme purement positif n’existe pas. Par conséquent, il ne faudrait pas enfermer les professionnels de l’information et de la communication dans un carcan idéologique qui pourrait être fatal à leur liberté d’informer ». Pour d’autres, « le rôle principal du journaliste est de veiller à l’harmonie de la société dans laquelle il vit ».






6. QUELS COMPORTEMENTS ADOPTENT LES POUVOIRS AFRICAINS SUR LA QUESTION DE LA CIRCULATION DE L’INFORMATION EN PERIODE DE CRISE ? LA CRISE EST-ELLE UN MOTIF POUR CENSURER L’INFORMATION ?

Absolument non. Il prendra toute mesure utile pour en faciliter l’accès. Le public a droit à l’information quoi qu’il en soit. L’on rappelle tout simplement que toute information a besoin d’être traitée pour sa meilleure consommation. Or, en aucun cas, ce traitement n’est gratuit, la caque sent toujours le hareng. Que l’on ne se trompe point. Si censure ou manipulation il y a en matière d’information, cela ne se passe pas seulement en période de crise… Le phénomène est peut-être beaucoup plus perceptible du fait de la crise. Même en temps normal, le contrôle et la manipulation existent de façon plus ou moins subtile. Dès lors, il paraît assez naïf de croire à l’objectivité d’une information, surtout en temps de guerre (ou de crise).

7. FAUT-IL ALORS, TOUT AU MOINS, « REGULER » L’INFORMATION EN TEMPS DE CRISE ?

L’autorégulation, en tant que mécanisme le mieux à même de garantir un comportement responsable et professionnel des journalistes dans l’exercice de leur fonction, doit être plus efficace en temps de crise. A cette fin, il convient d’encourager la coopération entre les organes d’autorégulation aux niveaux régional et européen. Les Etats membres, les organisations professionnelles de journalistes, les autres Ong concernées et les médias sont invités à faciliter cette coopération et à offrir, le cas échéant, une assistance supplémentaire.

(Du 8 au 10 avril 2003, l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao) a organisé à Dakar un séminaire régional sur le thème : «Vers une régulation de l’information en situation de conflits ». Quelques semaines plutôt, l’Organisation intergouvernementale de la Francophonie et l’Union des Journalistes d’Afrique de l’Ouest (Ujao) avaient convié à Dakar des responsables de grands médias africains, afin qu’ils réfléchissent sur « comment gérer un journal en temps de crise.)



8. TOUS LES ACTEURS POLITIQUES, JOURNALISTES, ONGs, SOCIETE CIVILE, ETC. ONT TOUJOURS PRÔNE LA FIN DES CRISES QUI SECOUENT LEUR PAYS. DE QUELLE FACON LES ACTEURS POLITIQUES ET LES MEDIAS SE REPRESENTENT-ILS LA FIN DES CRISES ? QUEL EST LE RÔLE DE CHAQUE ACTEUR DU CHAMP POLITIQUE, DES MEDIAS, ET DE LA SOCIETE CIVILE A CE NIVEAU ? POURQUOI LES SORTIES DE CRISES SEMBLENT-ELLES SI DIFFICILES A REALISER ?

Lorsque les journalistes défendent la liberté d’expression, ils défendent non pas leur droit d’exercer leur profession, ils défendent une liberté qui appartient à l’ensemble de la société. Or, ces droits existent en période de crise comme à tout moment.

Les médias peuvent jouer un rôle déterminant en temps de crise en communiquant au public des données d’actualité précises et complètes, mais également les professionnels des médias peuvent contribuer activement à la prévention ou à la résolution de certaines crises par l’adhésion aux normes professionnelles les plus élevées et la promotion d’une culture de tolérance et de compréhension entre les divers groupes de société.

Les professionnels des médias devraient adhérer, en particulier en temps de crise, a des normes professionnelles et déontologiques très rigoureuses, ce qui découle de la responsabilité spéciale qui leur incombe, dans les situations de crise, de communiquer au public des données d’actualité factuelles, précises et complètes, tout en se montrant attentifs aux droits des autres personnes, à leur sensibilité particulière et à leur éventuel sentiment d’incertitude et de peur.

9. COMMENT EVITER LES DERIVES DES JOURNALISTES EN PERIODE DE CRISE ?

Afin de prévenir les dérives liées à la mauvaise pratique journalistique qui peuvent déboucher sur des tragédies, des organes de régulation ou d’autorégulation ont été créés dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. L’un de leurs objectifs est permettre la pratique d’un journalisme responsable, débarrassé de toutes ces tares qui l’éloignent du respect de l’éthique et de la déontologie. Président de l’Observatoire pour la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (l’Olped) en Côte d’Ivoire, le journaliste Alfred Dan Moussa martèle que l’autorégulation des médias en période de conflit n’est pas une utopie. Pour lui, cette autorégulation doit exister partout où elle n’est pas encore présente en Afrique, afin de recommander aux rédactions d’éviter tout ce qui peut contribuer à l’exacerbation des conflits. Elle permet également de contraindre aussi bien les pouvoirs que les contre-pouvoirs de se garder des mesures tendant à accroître les tensions sur le terrain de la liberté de presse.

Un des projets de l’Ipao est de mettre en place un Centre ouest-africain de ressources et de veille sur l’information relative aux conflits (Cervic) dont les principales missions seront de veiller sur l’éthique de l’information dans les situations de conflit, de fournir différents types de ressources aux médias et aux journalistes ouest-africains pour leur permettre de produire et de diffuser une information professionnelle et respectueuse des normes éthiques.

Mais il est également nécessaire de renforcer le professionnalisme et l’éthique au sein des rédactions. Il est tout aussi urgent de renforcer les capacités organisationnelles et institutionnelles des médias et leur collaboration avec les autres acteurs de la société civile. Au Rwanda, on a beaucoup parlé de l’implication de certains médias dans le déclenchement du génocide de 1994. Mais ce qu’on a oublié de rappeler, c’est que la plupart de ceux qui ont été à l’origine de ces « médias de la haine » n’avaient reçu aucune formation journalistique. Hassan Ngeze, responsable du journal Kangura qui s’est singularisé dans l’encouragement au génocide, a été cordonnier, convoyeur de bus, vendeur de journaux, tenancier de bazar avant d’entrer en effraction dans la profession de journaliste. Ceci explique peut-être cela.

 

CONCLUSION

« En temps de crise, le journaliste s’interdira et veillera absolument à ne pas être l’apologiste de la violation des Droits de l’Homme. Son œuvre ne remplira pas véritablement sa fonction d’utilité publique que lorsqu’elle aura contribué à renforcer et à élargir le champ d’application et d’observation législatif et juridique.

En conclusion, la responsabilité du journaliste l’engage à être le gardien des valeurs positives sociétales, bref en tout temps, le journaliste doit être un combattant des droits.

De ce qui précède, l’on retient que le traitement d’une information de crise requiert assez de retenue si le journaliste veut faire œuvre utile à sa société. En outre, la conscience du journaliste constitue un rempart déterminant dans la pratique de sa profession.

En temps de crise, le journaliste s’interdira toute information tendant à affaiblir sa société d’appartenance, d’un part. D’autre part, le journaliste, quel qu’il soit, est un gardien des valeurs humaines universelles ».

Conclusion de l’intervention du Lieutenant Colonel Diaran Koné

Revue « l’Aube » des 6 et 9 mars 2012

Sources

Les développements ci-dessus sont des extraits d’interventions, contributions, points de vue et directives parus dans les publications suivantes :

Revue Medi@ction N° 35 « Les Journalistes face aux conflits en Afrique : l’information dans le piège des conflits » - Publication de l’Ipao (Institut Panos d’Afrique de l’Ouest).

Lignes directrices du Comité des ministres du Conseil de l’Europe du 26 septembre 2007 sur la protection de la liberté d’expression et d’information en temps de crise.

Forum de discussion du Conseil de l’Europe sur la liberté de presse : « Journalistes et temps de crise ».

Revue « l’Aube » des 6 et 9 mars 2012 : intervention du Lieutenant Colonel Diaran Koné (Chef de la division Information et Relations publiques de l’armée malienne).

Citations de Jean François Tetu (Chercheur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Institut d’Etudes politiques de Lyon, Université de Lyon 2) et de Michel C. Auger (Chroniqueur au « Journal de Montréal »).

Mise en ligne pour www.madagate.com : Jeannot RAMAMBAZAFY

Photographies : Harilala RANDRIANARISON

Mis à jour ( Dimanche, 06 Mai 2012 22:10 )  
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