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Madagascar et les changements climatiques : un plan d’action et des projets existent

Face aux fléaux environnementaux qui menacent le genre humain même, nous n’allons pas nous attarder sur les conneries de Zafy Albert dont l’intime rêve, avant de quitter ce monde, est de créer un immense bordel pour « réconcilier » tout le monde. Si on le suit dans ses idées, la Grande île n’aura pas besoin de la fonte des glaciers pour qu’y règne le chaos. Mais il sera tout seul dans sa tombe. Néanmoins, nous allons faire paraître la lettre que ces tristes individus ont envoyée au Sg de l’Onu et au Pm danois. Pour que la postérité sache qui  ils étaient et ce qu’ils ont fait. Et bien fait pour eux, parce que ce genre de manœuvre ne donne pas l’envie d’être fier d’avoir la même nationalité qu’eux. Il faut lire les articles de l’accord additionnel signé à Addis-Abeba pour faire tomber leur pure connerie, il n’y a pas d’autres termes.

 


Cet acte  pour l’Histoire étant accompli, passons aux choses très sérieuses. Parce que les conséquences leur retomberont comme l'épée de Damoclès qu'ils suspendent eux-mêmes sur leur tête. La Terre est en danger et eux, le vieillard de 82 ans en tête, ils démontrent et montrent un égoïsme d'agonisants. Avec un manque total de tact et de diplomatie. De la sordide littérature... pour montrer à la face du monde qu'ils sont ignares de l'adage très sage qui dit que l'on lave son linge sale en famille. Par ailleurs, les seules signatures, comme témoins, de l'ex-président mozambicain, Joachim Chissano et de Franciso Madeira, représentant l'Union africaina, sont-elles représentatives de la Communauté internationale ? Encore un coup fourré et foireux d'individus habitués à tromper leur monde. Chassez le naturel... 

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Dans le cadre du Sommet sur les changements climatiques qui se déroule su 7 au 18 décembre 2009, à Copenhague (Danemark), Madagate n’entend pas laisser Madagascar à la traîne pour des raisons politico-stupides. Etre citoyen et patriote, c’est contribuer au développement de la Patrie. Ainsi, dans ce dossier, nous allons démontrer qu’en matière de changements climatiques, il existe des patriotes et des spécialistes environnementaux qui ont effectué des travaux d’Hercule, en regard de maigres moyens. Ainsi, la Grande île possède bel et bien un plan d’action national sur les changements climatiques. En voici l’essentiel.

Le Général Charles Sylvain Rabotoarison : il faut savoir rendre à César ce qui est à César, sans considération politico-maléfique

Madagascar a mis parmi ses priorités la recherche de solutions aux questions environnementales qui préoccupent les autres nations du monde. C’est ainsi que le pays est Partie à la plupart des conventions internationales y afférentes et en particulier, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques qu’il a ratifiée en décembre 1998. Le projet MAG/99/G31 portant sur l’habilitation de Madagascar à formuler sa première Communication Nationale marque son engagement vis-à-vis de ladite convention.

Ce document fait état de la situation des émissions des gaz à effet de serre à Madagascar. Il montre aussi combien Madagascar est vulnérable du point de vue ressources naturelles, agriculture et santé publique. Il comporte également les politiques et mesures que le Gouvernement souhaite mettre en œuvre afin de promouvoir un développement durable, tout en contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La préparation de ce document fut une occasion de renforcer les capacités nationales en matière d’inventaire des gaz à effet de serre (GES), d’analyse d’atténuation des émissions, d’évaluation de la vulnérabilité et des possibilités d’adaptation aux changements climatiques. Cependant, il serait encore nécessaire de renforcer davantage ces capacités pour que Madagascar puisse améliorer et mettre à jour systématiquement les données relatives aux changements climatiques.

Enfin, cette Première Communication Nationale sur les Changements climatiques est le fruit d’une excellente collaboration entre le Ministère de l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avec l’appui financier du Fond Mondial pour l’environnement (FEM), ainsi que les différentes entités nationales ayant participé à la réalisation de diverses études et expertises touchant le domaine des changements climatiques. Nous espérons ainsi que ces efforts contribueront à la sauvegarde de notre planète.

Cette préface est signée par le Général Charles Sylvain Rabotoarison, alors ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts. Il a été notre Chef de délégation, lors du Sommet pour le Développement durable qui s’est tenu à Johannesburg en septembre 2002.

A présent, voyons la situation province par province

Province de Toliara

 

Occupant la partie sud de l’île, dotée d’un climat subsahélien et d’une zone côtière très étendue, la province de Toliara est quasi annuellement victime de la famine causée par la sécheresse et par les invasions acridiennes. Subissant l’influence du vent « Tsiokatimo » et la déforestation, cette région, notamment celle aux environs d’Ambovombe Androy est aussi la proie de la désertification.

Comme la disponibilité de l’eau constitue le principal facteur limitant du développement de cette région, la gestion durable des ressources hydrographiques constitue la principale mesure à prendre pour réduire la vulnérabilité face aux incidences potentielles des changements climatiques. L’application du code de l’eau prévoit le forage d’un minimum de 150 puits pour améliorer l’accès à l’eau potable dans cette région.

La mise en valeur des eaux d’autres sources (eau de marées,…) pour l’alimentation du bétail permet d’économiser les ressources en eau. Concernant l’usage agricole de l’eau, une réhabilitation et une gestion durables des infrastructures d’irrigation des grandes plaines à fort potentiel agricole (cas de Mandrare,…) contribueront énormément à la sécurité alimentaire de l’ensemble de la province. La vulnérabilité des zones côtières se manifeste au niveau de certaines villes notamment la ville de Toliara (cas de Mahavatse et de Fierenana) et surtout celle de Morondava. Sous le scénario de référence (maintien du statut quo), une projection de l’augmentation du niveau de la mer par suite des changements climatiques prévoit un recul des côtes de l’ordre de 224,87m à l’horizon 2100. La ville de Morondava risque d’être engloutie alors que certains quartiers de Toliara seront exposés à des risques d’inondation.

Une politique d’aménagement urbain spécifique à chaque zone sensible s’avère indispensable, pour éviter les éventuelles pertes matérielles et en vie humaine attribuables aux changements climatiques. De plus, comme la pêche traditionnelle représente une source de revenue permanente pour des milliers d’individus, une éventuelle dégradation des ressources halieutiques relative au réchauffement global risque d’accentuer la raréfaction actuelle des produits de mer. La nécessité de professionnaliser le métier des petits pêcheurs et d’appuyer les recherches océanographiques est ainsi justifiée.

Pour éviter la fréquence de la situation de famine, un programme de lutte antiacridienne permanente a été entrepris depuis 1999. Le climat subsahélien de la province de Toliara est favorable aux invasions de sauterelles, ce qui a conduit à l’implantation du Bureau National de Paysage du Sud, coordination de la lutte anti acridienne à Toliara.

Des initiatives de vulgarisation de grenier communautaire villageois ont déjà été prises pour promouvoir le stockage des produits agricoles. Des propositions de remise en fonctionnement de l’industrie de fabrication de matériels agricoles TOLY ont aussi été soulevées à travers la tenue des ateliers provinciaux.

Malgré cette grande vulnérabilité, la province de Toliara dispose d’une grande potentialité de développement en matière d’énergie solaire. Certaines ONG (ADES, Aide-action) sont déjà en train de vulgariser des « cuiseurs solaires » auprès des paysans, en vue de contribuer à la réduction des émissions de GES et à la lutte contre la déforestation.

Province de Mahajanga

 

Situé au nord ouest de l’île et hébergeant le second grenier rizicole de Madagascar, la province de Mahajanga, une des plus grandes provinces en terme de surface dispose d’une grande diversité des ressources naturelles, notamment les ressources halieutiques, les ressources agropastorales (plaine de Marovoay), les sites touristiques (Tsingy de Bemaraha) et les ressources forestières (Ankarafantsika). Abritant le deuxième port international de Madagascar et disposant d’un aéroport international, Mahajanga tien un grand rôle dans le développement économique du pays.

Pour faire face aux risques d’augmentation du niveau de la mer et de la réduction significative de la précipitation, contrairement à la température, la population locale principalement à vocation agropastorale sollicite la réhabilitation du réseau d’irrigation et la sécurisation des périmètres de Marovoay, pour garantir la sécurité alimentaire de la région, voire du pays.

Les pêcheurs pourraient être orientés vers la pisciculture et l’aquaculture familiale semi professionnelle, afin de palier la retombée économique conséquente au bouleversement des chaînes trophiques marines. La professionnalisation de l’élevage bovin carné, dont la potentialité est énorme devrait aussi être encouragée pour réduire la vulnérabilité économique et alimentaire.

La santé constitue une préoccupation majeure à Mahajanga, car les effets des changements climatiques ne feront qu’accentuer la propagation actuelle des maladies à vecteurs, à savoir : le paludisme, la bilharziose et la peste - lesquelles risquent de diminuer énormément la productivité de la population de Mahajanga. A part la nécessité de mettre en ouvre des plans d’aménagement urbaine et d’assainissement des zones basses, des campagnes de sensibilisation et de lutte intégrée contre les vecteurs s’avèrent indispensables.

En ce qui concerne la réduction de GES et le renforcement des « puits à carbone », la conservation de la forêt d’Ankarafantsika par le développement du système GELOSE autour de la réserve est déjà entreprise.

Tsingy de Bemaraha

 

Le développement du secteur énergétique, à travers l’exploitation du gisement solaire de Mahajanga, la commercialisation des foyers améliorés, la sensibilisation à l’utilisation des foyers à gaz (projet VITOGAZ) et surtout l’exploitation des gel-fuel provenant de l’usine de sucrerie SIRAMA de Namakia figurent parmi les pistes à creuser. Un programme pilote intégré de Mahajanga (PPIM) a été déjà mis en place à Mahajanga pour vulgariser la production et l’utilisation durable de l’énergie. Les principales réalisations portent sur :

- l’appui à la mise en place de VITOGAZ, usine de production de GAZ liquéfié ;

- la formation des charbonniers sur les techniques de production énergétique plus rentables ;

- la vulgarisation des foyers améliorés et l’essai de production de briquettes de biomasse recyclée.

Province d’Antsiranana

 

Doté d’un climat du type tropical humide, Antsiranana possède une grande variété d’écosystème notamment des forêts humides, savanes arborées, zones humides, sites marins et côtiers, aires de

plantations et d élevage. La province est constituée par deux grandes zones écologiques à savoir : la DIANA, incluant Diego Suarez (Antsiranana), Ambilobe, Nosy Be, Ambanja, laquelle héberge le complexe de Manongarivo-Tsaratanana, réservoir d’eau pour l’ensemble de la province.

la SAVA, principale région productrice de vanille, incluant Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa, laquelle abrite les principales zones touristiques de la région (l’Ankarana, le Tsaratanana, et le Parc National Marin.)

Sur le plan agricole, cette province est exposée au problème de bouleversement de la précipitation, lequel risque d’accentuer la pénurie d’eau particulièrement ressentie à Vohémar, à Andapa et à Antalaha. A cela s’ajoutent les risques de bouleversement de la salinité du sol ainsi que celui du système d’irrigation des plaines de Sambirano et de Mahavavy, par suite d’augmentation du niveau de la mer.

Les sites de plantation des essences exportables, principalement situés dans les zones côtières, sont aussi menacés par la violence du vent et des cyclones. La révision des plans d’aménagement, en faveur de la maîtrise de l’eau dans les zones stratégiques de production, la gestion des risques et catastrophes (cyclones, sauterelles,…) et à l’amélioration des moyens de veille climatique doivent être renforcées.

Hébergeant les deux principales industries sucrières (SIRAMA) de Madagascar -une à Ambilobe et une à Nosy be-, la province d’Antsiranana est exposée aux retombées économiques des changements de l’agroclimat des pays tempérés quant à l’exportation de sucre. En effet, la tendance climatique des pays importateurs de sucre favorise la culture des betteraves à sucre ; ce qui risque d’influer énormément sur le prix du sucre de canne à l’échelle mondiale et sur la sécurité d’emploi des dizaines de milliers d’ouvriers et de paysans qui en dépendent. Le développement d’une stratégie d’adaptation et de réorientation proactive de la filière mérite d’être étudié d’urgence.

Baie de Ramena

En plus du coût unitaire élevé de l’électricité, la grande potentialité touristique de la province d’Antsiranana est  dangereusement menacée par:

− l’augmentation du niveau de la mer qui risque de changer le paysage de Ramena, la seconde plus grande baie du monde, et même d’engloutir les petites îles aux environs de Nosy Be ;

− la perte de la biodiversité relative aux changements micro-climatiques dans les sites d’intérêts biologiques (cas de la Montagne d’Ambre et de Tsaratanàna).

Une bonne coordination de la conservation des ressources naturelles et l’instauration d’un développement touristique durable doit compléter les mesures préventives mais incitatives envisagées en matière d’énergie. La réhabilitation des turbines à biomasse du SIRAMA d’Ambilobe permettrait d’approvisionner en énergie renouvelable, de façon plus économique, l’ensemble de la province. Ce qui contribuerait aussi à la réduction de l’émission de GES. A ce propos, la vulgarisation des LBC, des foyers améliorés à charbon ou à gaz et surtout le renforcement de capacité de la sécurité routière en matière de contrôle des pollutions figurent parmi les principaux souhaits des notables de la province d’Antsiranana.

L’existence de la SECREN, le plus important chantier naval de l’océan Indien, doit aussi être exploitée efficacement en vue de contribuer à l’instauration d’un système de transport naval durable.

Province de Fianarantsoa

 

Bien que réputée par son artisanat, ses patrimoines naturels (Andringitra) et éco-touristiques (Ranomafana, Isalo, Midongy), la productivité de ses côtes en essences exportables et en ressources halieutiques (Mananjary, Manakara, Farafangana, Vangaindrano), ses ressources minières (Ilakaka), la province de Fianarantsoa figure parmi les moins avancées des six provinces de Madagascar.

En effet c’est une zone de prolifération des maladies à vecteurs, notamment le paludisme la bilharziose, et récemment la filariose. C’est aussi une zone où le laisser-aller et l’insécurité rurale règnent. La stérilité du sol betsileo aggrave aussi sa vulnérabilité économique et alimentaire face aux changements climatiques. Aussi, la préoccupation de Fianarantsoa consiste-t-elle en ce qui suit :

−  renforcement de la sécurité alimentaire par l’adoption de l’approche filière dans toute activité d’intensification agricole. Le désenclavement des zones stratégiques, notamment, celles de la haute Matsiatra et des environs du corridor forestier est au coeur de la préoccupation de Fianarantsoa. La réouverture de la FCE réduira énormément la vulnérabilité économique de la province. La promotion des industries agroalimentaires, de transformation ou de conserverie ; comparable à l’ex-ferme d’état VOHIMASINA serait aussi très appréciées par les Betsileo (principalement à vocation agricole).

− éducation à l’hygiène et à l’amélioration des infrastructures sanitaires de base (mobile / fixe).

Rizières betsileo

 

− éducation civique visant à augmenter l’efficacité des plans d’aménagement et/ou d’urbanisation à mettre en place pour chaque agglomération.

− lutte contre le tavy et feu de brousse afin de maintenir le régime hydrique alimentant le central hydroélectrique de Namorona, de conserver la biodiversité des sites d’intérêt biologique, en particulier les espèces montagnardes (cas d’Andringitra), et de stopper l’ensablement du canal des Pangalanes où la navigation n’est plus praticable actuellement.

L’augmentation du niveau de la mer ne semble pas constituer une menace pour les côtes de la province de Fianarantsoa. C’est plutôt la violence des cyclones qui risque d’être la plus désastreuse.

Un appui à l’équipement météorologique de chaque Fivondronana renforcera le Système d’Alerte Précoce (SAP).

En ce qui concerne la réduction de l’émission de GES, Fianarantsoa est favorable à la mise en place et application effective des réglementations relatives à la production et à l’exploitation du bois énergie. La vulgarisation des matériels à efficacité énergétique, du genre LBC et foyer amélioré, serait bénéfique dans les milieux urbains. La mise en place d’une structure chargée du suivi des activités de reboisement renforcera les efforts de protection du corridor forestier de l’Est de la province et contribuera à l’augmentation de la capacité de séquestration de nos puits à carbone.

Province de Toamasina

 

Toamasina détient plusieurs éléments stratégiques de réduction des émissions de GES. En effet cette province héberge la plus grande formation forestière garant de la fixation de carbone à Madagascar. Elle détient aussi les deux principales centrales hydroélectriques alimentant les grandes villes de Madagascar (Mandraka et Andekaleka) ainsi que l’unique usine de raffinerie de la Grande île.

Le premier port international et le plus grand réseau de chemin de fer malgache s’ajoutent à la route nationale RN2, la plus fréquentée de l’île, pour assurer l’ouverture de Madagascar aux marchés extérieurs.

Un des grands traits de la province est marqué par l’existence des grandes industries d’exploitation forestières (Fanalamanga, TIB, PMM de Moramanga) et sucrière (SIRAMA de Brickaville).

La plaine d’Ambatondrazaka, premier grenier rizicole malgache approvisionne les villes malgaches en denrées alimentaires, tandis que les côtes assurent la production des produits exportables notamment les litchi, poivre, girofle, café et vanille,...

Pour faire face à la réduction significative de la précipitation, la population locale, principalement à vocation agropastorale, sollicite la réhabilitation du réseau d’irrigation et la sécurisation des périmètres d’Ambatondrazaka, pour garantir la sécurité alimentaire de la région, voire du pays.

Ville de Toamasina

 

La santé constitue une préoccupation majeure à Toamasina car les effets des changements climatiques ne feront qu’accentuer la propagation actuelle des maladies à vecteurs, à savoir : le paludisme, la bilharziose, la peste, lesquelles risquent de diminuer énormément la productivité de la population Betsimisaraka. A part la nécessité de mettre en œuvre des plans d’aménagement territoriale et d’assainissement des bas quartiers, des campagnes de sensibilisation et de lutte intégrée contre les vecteurs seraient indispensables.

En ce qui concerne la réduction de GES et le renforcement des « puits à carbone », la conservation de la réserve forestière de l’Est par le développement du système GELOSE autour de la réserve est déjà entreprise.

Province d’Antananarivo

 

Située au cœur des hautes terres centrales, la province d’Antananarivo héberge la capitale de Madagascar, la plus grande ville de la Grande île.

La province d’Antananarivo connaît un développement remarquable dans le domaine de l’industrie de transformation et de l’industrie de service. Ajouté à l’accroissement des besoins énergétiques des ménages, un tel développement explique l’augmentation rapide de l’émission de GES et des polluants dans la capitale.

L’appui à la promotion des sources d’énergie renouvelable et à l’économie d’énergie s’avère nécessaire. Cet appui pourrait s’effectuer à travers : des incitations fiscales, la mise en œuvre des opérations « radios solaires » ; la facilitation de payements des matériels à efficacité énergétique et à la substitution du charbon de bois par des briquettes de biomasse combustibles…

Le problème d’émissions, attribuables au secteur transport devient de plus en plus préoccupant dans les grandes villes. Aussi, s’avère-t-il indispensable d’instaurer une politique de transport écologiquement durable.

Le climat tempéré, caractéristique des hautes terres centrales, constitue un avantage concurrentiel de l’agriculture au sein du marché local des produits agricoles. Une augmentation de la température, due au réchauffement global, risque de réduire cet avantage. De plus la rupture des barrières thermiques des maladies impliquerait une augmentation du coût de production agricole. Le renforcement de capacité des services techniques agricoles et vétérinaires de base limitera l’impact de cette incidence.

Dans le souci d’encourager la croissance économique nationale, voire la réduction de la vulnérabilité économique nationale, l’amélioration des infrastructures routières, principale préoccupation du régime actuel, devrait être poursuivie encouragée pour que les produits de consommation provenant des autres provinces puissent alimenter le plus grand marché de la Grande île.

Ville d’Antananarivo

 

Dans la capitale, la forte densité de la population, dans une agglomération très faiblement structurée, soulève le souci de vulnérabilité des bas quartiers en cas de forte pluviosité. Ce qui justifie l’élaboration et l’application effective des plans d’aménagement des agglomérations ainsi que la réalisation des travaux d’assainissement préventifs des zones à risques. Une révision de la procédure d’octroi de titre et de permis de construire devrait être entreprise à cet égard.

L’augmentation progressive de la quantité de déchets industriels et ménagers dans la capitale nécessiterait une réorganisation de la collecte, traitement et valorisation des déchets.

En terme de conservation de la couverture végétale, Antananarivo a déjà pris une longueur d’avance dans les initiatives de reboisement. Néanmoins, l’efficacité de ces initiatives a été très faible faute de suivi et d’adéquation aux besoins des collectivités de base.

Le renforcement de la coordination des actions des diverses parties prenantes à la gestion des ressources naturelles semble indispensable.

Capitale de Madagascar, Antananarivo devrait promouvoir l’échange d’information intra et inter provincial sur les résultats de veille climatique. La réhabilitation des stations d’observation météorologiques figurerait parmi les priorités des actions à entreprendre pour réduire la vulnérabilité face aux changements climatiques.

Toutes ces données sont plus que valables en cette fin d’année 2009. Mais il existe également des projets dont la réalisation dépend du nerf de la guerre cela va de soi. Les voici, avec leurs coûts initiaux.

PROJET : REFORESTATION DE LA SUPERFICIE ET DU POTENTIEL FORESTIER

OBJECTIFS :

- Assurer la sécurité foncière afin de responsabiliser la population ;

- Orienter les reboisements en fonction des besoins régionaux et locaux ;

- Assurer la sécurité foncière afin de responsabiliser la population.

ACTIVITÉS :

- Identifier et délimiter des Ressources Financiers de reboisement ;

- Ouvrir des pistes ;

- Créer des pare-feux ;

- Promouvoir le reboisement et l’embroussaillement

- Promouvoir le reboisement des essences à croissance rapide pour les combustibles ligneux ;

- Intensifier les actions agro-forestières dans les bassins versants ;

- Appuyer l’usage des techniques améliorées de carbonisation ;

- Promouvoir des modes d’utilisation moins consommatrice de combustibles ligneux

RÉSULTATS ATTENDUS :

- Les rôles et attributions de chaque acteur en matière de reboisement sont redéfinis ;

- Des alternatives techniques d’accompagnement sont disponibles ;

- Le potentiel de reboisement est inventorié ;

- Le reboisement est intégré dans l’aménagement local et régional ;

- Les besoins régionaux et locaux sont connus ;

- Des schémas d’aménagement agro-sylvo-pastoraux sont élaborés ;

- Les reboiseurs sont reconnus propriétaires de leurs terrains ;

DURÉE : 5 ans

COUT : 2.500.000 USD

PROJET : RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE GES PAR LA GESTION ET AMÉLIORATION DES PÂTURAGES NATURELS

OBJECTIFS : - Réduire les émissions de méthane tout en rehaussant la productivité des bovins à viande élevés en système extensif.

ACTIVITÉS :

L’extension des cultures fourragères permet une utilisation complète des sols et assure un approvisionnement régulier pour l’amélioration des animaux à un prix minimum.

Les activités propres aux cultures fourragères consistent en :

- Aménagement du terrain : clôture et/ou installation des pare feux ;

- Plantation de haies en bordure des parcelles ; labour en bande, pulvérisage, épandage d’engrais ;

- Semis et/ou plantation suivant les espèces fourragères choisies ;

- La gestion des pâturages (rotation, coupe, déprimage, pâturage différé,…)

RÉSULTATS ATTENDUS :

- Réduction des émissions de GES :

Les techniques de production animale proposées permettent la réduction des émissions de GES de 15 % pour les cultures fourragères.

- Gain de poids et sa valeur :

Dans l’ensemble, les animaux qui pâturent sur les parcours améliorés gagnent en moyenne 340 kg en poids tous les ans.

DURÉE : 20 ans

COUT : 65.400.000 USD

PROJET : INTENSIFICATION RIZICOLE A MADAGASCAR

OBJECTIF : Réduire les émissions de GES, du méthane en particulier, et augmenter et promouvoir la production rizicole par l’amélioration des pratiques culturales et l’adoption de nouvelles technologies en vue de satisfaire les besoins de consommation locale et d’accroître les revenus des producteurs tout en préservant la base des ressources naturelles.

ACTIVITÉS :

- Mise en place de la chambre de l’agriculture ;

- Inventaire des variétés de riz performantes, des variétés à cycle court, des variétés tolérantes aux maladies et insectes ;

- Introduction de nouvelles souches/variétés de riz ;

- Expérimentation des variétés ;

- Sélection des réseaux hydro-agricoles à réhabiliter ;

- Elaboration de textes régissant la gestion et la l’entretien des réseaux ;

- Mise en place des associations des utilisateurs de l’eau (AUE) ;

- Réhabilitation des réseaux hydro-agricoles et des pistes rurales ;

- Restructuration des AUE en fonction des spécificités hydrauliques et écologiques ;

- Inventaires des technologies appropriées ;

- Mise en place des Organisations paysannes (OP) ;

- Encadrement/sensibilisation des OP ;

- Distribution des activités performantes ;

- Mise en place d’une structure de stockage (grenier communautaire) ;

- Collecte des produits/ stockage/ distribution.

RÉSULTATS ATTENDUS :

- Des semences de qualité sont par les paysans (variété productives, à cycle court, tolérantes aux maladies et insectes) ;

- L’infrastructure hydro-agricole est fonctionnelle ;

- Les associations des usagers de l’eau(AUE) et les organisations paysannes (OP) sont opérationnelles ;

- Une production des GES du méthane en particulier à partir des rizières irriguées, est dotée par l’adoption du système d’irrigation à aération multiple ;

- Les intrants et les matériels agricoles sont disponibles au moment opportun ;

- L’accès des paysans au financement des opérations de crédit agricole est facilité ;

- Le service d’appui et d’encadrement intensif est opérationnel ;

- Les produits sont évacués ; les échanges et la commercialisation sont favorisés ;

- Les motos sont disponibles dans les 3 régions d’intervention.

DURÉE : 8 ans

COUT : 880.000.000USD

PROJET : CONSERVATION ET PROTECTION DES FORETS

OBJECTIFS :

- Appuyer les pratiques rurales de substitution ;

- Contribuer à la maîtrise des feux de brousse ;

- Préserver le patrimoine forestier et les équilibres écologiques.

RÉSULTATS ATTENDUS :

- Application des pratiques culturales de substitution au niveau régional avec les paysans, les services agricoles et les autres intervenants ;

- Diversification des activités liées à l’utilisation durable des produits secondaires forestiers ;

- Création des conditions cadres pour le transfert effectif de la gestion locale des ressources renouvelables de l’Etat au profit des communautés locales ;

- Rendre effectif la décentralisation des ressources renouvelables ;

- Réalisation des inventaires périodiques forestiers et écologiques ;

- Adoption d’un plan d’affectation des terres pour le pays.

DURÉE : 5 ans

COUT : 258 USD X 300.000 ha X 5 ans = 3.870.000 USD

PROJET : ATTÉNUATION DE L’ EMISSION DES GAZ A EFFET DE SERRE PAR LA VALORISATION DES DÉCHETS MÉNAGERS

OBJECTIFS : Réduction de l’émission de méthane (CH4) et exploitation a long terme des décharges par la fabrication du compost à partir des déchets ménagers.

RÉSULTATS ATTENDUS :

A court et à moyen terme : Maîtrise et adoption de la pratique du compostage par le public

. Amélioration des rendements des paysans

. Amélioration de la gestion des déchets

A long terme : Maîtrise de l’émission de méthane à partir des déchets ménagers et participation à l’équilibre climatique

ACTIVITÉS :

- Entreprendre des études diagnostics de l’application antérieure du compostage ;

- Organiser des ateliers régionaux d’évaluation étude diagnostic et adoption de la technologie ;

- Former des formateurs pour le transfert de la technologie ;

- Mettre en œuvre et suivre l’application de la technologie de compostage notamment en milieu aérobie.

COUT : 1,250,000 USD

DURÉE : 5 ans

 

Synthèse : Jeannot RAMAMBAZAFY -7 décembre 2009

Mis à jour ( Mercredi, 09 Décembre 2009 00:18 )  
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