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Madagascar: Ouverture du Bureau de liaison de la C.O.I.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Déclaration officielle de l’ouverture du bureau de liaison de la Commission de l’Océan indien, ce vendredi 22 mars 2013, à 10 heures

La Commission de l’Océan indien a déclaré officiellement l’ouverture de son bureau de liaison à Madagascar ce vendredi 22 mars 2013, à 10 heures au Ministère des Affaires étrangères, Anosy.


M. Jean Claude De L’ESTRAC, Secrétaire général de la COI, Sem Mohamed BAKRI, Président en exercice de la COI, M. Omer BERIZIKY, Premier Ministre du Gouvernement d’union nationale, M. Dolin RASOLOSON, Président du Conseil Supérieur de la Transition, Sem Pierrot RAJAONARIVELO, Ministre des Affaires étrangères malgache, les membres du Gouvernement malgache ainsi que tout le Corps diplomatique ont honoré de leur présence cette cérémonie.

Une cérémonie qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 30è anniversaire de la Commission de l’Océan indien et qui a été marquée par les trois évènements suivants:


-Présentation de la lettre de cabinet par Sem Claude MOREL, Chef du bureau de liaison de la C.O.I, auprès de Sem Pierrot RAJAONARIVELO, Ministre des Affaires étrangères malgache et annonce officielle de l’ouverture du bureau de liaison de la COI à Madagascar.


-Inauguration de l’Exposition – Photos sur les 30 ans de la C.O.I


-Remise de dons pour le BNGRC et pour le Ministère de la Santé par la C.O.I.

En effet, la C.O.I a remis au Ministère de la Santé un don constitué de matériel informatique et de télécommunication et d’appui financier pour le fonctionnement de la Direction de la Veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique, le tout à 83 000 €. Et ce, dans l’objectif de renforcer les capacités de la DVSSE au niveau national, de contribuer au fonctionnement du réseau SEGA ainsi que de faciliter la surveillance épidémiologique dans le Grand Sud. Quant au don pour le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes), il s’agit de matériels de télécommunication et de formation ayant comme bénéficiaires les techniciens du BNGRC. Le total du financement pour le BNGRC est de 50 000 €. Ces dons ont pour objectifs le renforcement de capacités de la sécurité civile malgache, l’amélioration de la gestion des situations post-catastrophes, la facilitation de la communication post-catastrophe ainsi que l’amélioration des situations de crise post-catastrophe.

Il est à noter que les allocutions du Secrétaire général de la C.O.I, du Président de la C.O.I ainsi que celui du Premier Ministre du Gouvernement de la Transition se sont succédé durant cet évènement. Des discours qui prônent l’importance de la solidarité des pays membres de la C.O.I dans le processus de développement de la Région, et qui ont exprimé la volonté de ces personnalités d’une sortie de crise rapide à Madagascar.

MAE Communication/www.madagate.com

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Ebène, le 22 mars 2013

La COI ouvre un Bureau de liaison Ă  Madagascar

Le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Jean Claude de l’Estrac, a procédé ce vendredi 22 mars 2013 à l’ouverture officielle du Bureau de liaison de la COI à Antananarivo, Madagascar.

Le Premier ministre Jean Omer Beriziky

La cérémonie s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères de Madagascar, en présence d’Omer Beriziky, Premier ministre de la Haute autorité de Transition de Madagascar, de Rasoloson Dolin, Président du Conseil supérieur de la Transition, de membres du gouvernement malgaches, du chef de la diplomatie comorienne et Président du Conseil de la COI, Mohamed Bakri, des représentants des pays membres de la COI, du corps diplomatique et des partenaires au développement. Cette initiative, conformément à la décision prise lors du 28è Conseil des ministres de la COI, le 17 janvier dernier aux Seychelles, vise notamment à renforcer le rôle diplomatique de la COI à Madagascar pour accompagner le processus de sortie de crise.

Cet évènement a permis de mettre en avant les espoirs que fondent les pays de la région dans le retour de l’Etat malgache à l’ordre constitutionnel. Le premier tour des élections présidentielles est prévu le 24 juillet 2013 Le deuxième tour de la présidentielle et les élections législatives auront lieu le 25 septembre et les élections communales le 23 octobre 2013.

Jean Claude de l’Estrac a réitéré sa confiance dans la capacité de la Grande Île à rejoindre la voie de la stabilité et de la prospérité: «Nous sommes venus dire aux autorités et à la population de Madagascar que nous croyons en leur volonté et leur capacité de résoudre les problèmes secondaires de la compétition politique pour se consacrer au devoir exaltant et prioritaire du développement et de la croissance», a-t-il déclaré.

La COI assure dorénavant une présence politique en soutien aux organisations régionales engagées dans le processus de sortie de crise conformément à la Feuille de route. Pour le Président du Conseil de la COI, cet «évènement sans précédent» démontre que la COI «adopte une nouvelle stratégie de résolution des conflits et crises pour la stabilité politique et économique de la région».


Le Bureau de liaison sera dirigé par l’Ambassadeur Claude Morel qui a présenté, ce matin, sa lettre de cabinet à Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires étrangères de Madagascar.

Chaudement accueilli par le Premier ministre de la Transition, Claude Morel, diplomate de carrière seychellois, pourra s’appuyer sur sa solide connaissance de la région pour assumer les responsabilités de porte-parole de la COI à Madagascar. Ambassadeur de son pays à Pretoria, en Afrique du Sud, il est également bien introduit auprès de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Il a été mis à la disposition de la COI à la demande du Secrétaire général.

«Madagascar est la chance de l’Indianocéanie! » La formule résume l’immense potentiel de ce pays et le rôle de tremplin qu’il est amené à jouer pour l’avenir de toute la région. Deux chiffres suffisent pour s’en convaincre: Madagascar concentre 90% des terres arables de l’espace COI et 95% de sa population, dont la moitié a moins de 20 ans.

C’est pourquoi l’Indianocéanie doit pouvoir compter sur une Grande Île stable, industrialisée, compétitive et ouverte sur le monde pour sa sécurité et sa souveraineté alimentaire et son développement. D’ailleurs, dès lundi, la COI réunit des investisseurs et des officiels de la région, à Mahajanga, autour d’un projet concret de production et de commercialisation de produits agricoles destinés à l’ensemble de la région.

Siège COI Communication

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Intervention du Secrétaire général de la COI

M. Jean Claude de l'Estrac

Ministère des Affaires étrangères de Madagascar, 22 mars 2013

 

Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement d’union nationale,

Monsieur le Président du Conseil supérieur de la Transition,

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,

Monsieur le vice-président du Conseil militaire de la Défense nationale,

Monsieur le vice-président du Congrès de la Transition,

Excellence Monsieur le Président de la Commission de l’océan Indien,

Mesdames, Messieurs les Officiers permanents de Liaison de la COI,

Excellences Madame, Messieurs, les anciens Secrétaires généraux de la Commission de l’océan Indien,

Excellences Messieurs les ambassadeurs des pays membres de la Commission de l’océan Indien,

Excellences Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique,

Excellence Monsieur le représentant du Bureau de Liaison de la COI,

Mesdames et Messieurs les représentants des bureaux de liaison des organisations internationales et régionales,

Honorables invités,

Mesdames et Messieurs,

Ce que nous sommes venus faire ici, ce matin, au nom de tous les peuples de l’Indianocéanie, c’est de poser un acte de foi. Nous sommes venus dire aux autorités et à la population de Madagascar que nous croyons en leur volonté et en leur capacité de résoudre les problèmes secondaires de la compétition politique pour se consacrer au devoir exaltant et prioritaire du développement et de la croissance de leur grand pays.

Le Président du Conseil des ministres de la COI a tenu à venir personnellement vous le dire.

Quant à moi, il me vient à l’esprit, comme une promesse, comme un programme, le titre d’une analyse de la Banque mondiale sur les moyens d’accélérer le développement de Madagascar: - je cite: «Pour que la Terre tourne aussi à Madagascar». C’était en 2009. Je voudrais reprendre à mon compte ce vœu, pour vous dire ce que je vois: la Terre recommence à tourner à Madagascar. Cette reprise, dont chacun espère qu’elle se consolidera, nous la devons à la volonté de toutes les parties, de sortir de l’impasse structurelle dans laquelle la gouvernance démocratique malgache s’est enlisée depuis trop longtemps.

Cette promesse d’un retour attendu dans le concert des nations démocratiques et conquérantes appelle un engagement solidaire des Etats membres de la Commission de l’océan Indien. C’est ce qu’ils ont fait lors du 28e Conseil des ministres, en janvier dernier, aux Seychelles, en confiant au Secrétariat général le mandat politique d’accompagner, au plus près, le processus de sortie de crise tel qu’il est mené par les institutions mises en places, par les autorités malgaches, dans le cadre de la Feuille de route, agréée sous l’égide de la SADC.

Cet engagement de la COI en faveur de Madagascar est à la fois de raison et d’émotion. Il n’y a pas d’Indianocéanie sans Madagascar. A elle seule, la Grande Ile concentre 95% de la population régionale, dont près de la moitié a moins de 20 ans, c’est notre plus grande richesse commune. La Grande Ile en croissance, la Grande Ile qui s’industrialise, la Grande Ile stable et ouverte sur sa région et sur le monde, c’est toute l’Indianocéanie qui émerge. Madagascar c’est la chance de l’Indianocéanie.

Elle regroupe 90% des terres arables de la COI. Son potentiel agricole est l’assurance de la sécurité - et de la souveraineté - alimentaire de l’Indianocéanie. Et puisque nous avons la conviction que Madagascar reprend bientôt la route d’un développement maitrisé et apaisé, nous le devançons même. Dès lundi, nous réunirons des investisseurs et des officiels de la région, à Mahajanga, autour d’un projet concret de production et de commercialisation de produits agricoles destinés à l’ensemble de la région.

Nous avons parlé d’émotion aussi! L’Indianocéanie se souvient combien le sang malgache irrigue le peuplement de nos iles, ils sont des milliers de Malgaches venus de l’Imerina, mais aussi les Sihanaka, les Bezanozano, les Betsileo, les Antemoro qui ont contribué à l’extraordinaire métissage biologique et culturel qui fait la singularité de notre civilisation indianocéanique. C’est cela notre socle commun.

Socle mais aussi tremplin. Avec Madagascar, ensemble nous pouvons bondir loin. Le potentiel malgache, nous venons de le dire, est immense, personne ne le conteste. Mais la succession des crises politiques, qui font de l’instabilité un enjeu structurel, nous a longtemps obligé à nuancer nos espoirs, à refréner nos ambitions. Les raisons en sont essentiellement politiques car l’instabilité empêche le développement, provoque le boycott des organisations internationales même si, sur ce point, personnellement, et de tout temps, j’ai été plutôt sceptique quant à l’efficacité réelle des boycotts et des sanctions. En tout cas, le double effet de l’instabilité et des boycotts blesse dans leur quotidien des milliers d’hommes et de femmes que la pauvreté rattrape.

Et malgré tout cela, nous constatons que Madagascar affiche un taux de croissance économique de près de 2% pour l’année 2012. On se plait à imaginer alors ce que l’apaisement, l’ouverture, la consolidation des institutions démocratiques, le retour de la confiance, auront comme impact pour la population malgache. Et pour tous les peuples d’une Indianocéanie émergente.

Nous venons donc par solidarité, parce que nous pensons pouvoir apporter une contribution spécifique. Notre proximité géographique et culturelle fait que l’appui de l’Indianocéanie à Madagascar est naturel. Mais nous travaillerons, nous travaillons déjà, en soutien aux organisations internationales et régionales mandatées par la Feuille de route même si nous avons pu avoir, par moment, une appréciation différente de certains enjeux.

La COI entend veiller à ce que toutes les parties signataires de la Feuille de route lui reste fidèle. Elle entend apporter tout son appui à la Commission électorale nationale indépendante de la Transition. Toute autre option serait une impasse.

C’est pour cela que, suivant la décision du Conseil des ministres, la COI ouvre, à partir de ce jour, un Bureau de liaison pour assurer une présence politique à Madagascar jusqu’à la tenue des élections.

J’en profite pour remercier le Président James Michel des Seychelles pour son soutien actif et la rapidité de sa décision en acceptant de mettre à disposition de la COI un diplomate de grande expertise, un amoureux de Madagascar, un féru de la coopération régionale, qui dirigera ce Bureau. Je remercie l’Ambassadeur Claude Morel d’avoir accepté cette lourde responsabilité Je sais qu’il pourra compter sur l’expertise et le dévouement de l’Officier permanent de liaison, Béatrice Mahasahy, que je remercie à l’avance.

Notre appui politique et diplomatique est également complété par une contribution au fonds du Projet d’appui au cycle électoral à Madagascar, le PACEM. Cet après-midi, nous signerons avec la représentation du Programme des Nations unies pour le développement une Convention de financement.

Mesdames, Messieurs,

Malgré la crise politique, la COI n’a jamais cessé d’apporter son soutien à Madagascar. Notre contribution sur les plans politique et diplomatique s’ajoute à une coopération technique, constante et variée. En 2012, ce sont en effet neuf projets de coopération qui ont été réalisés pour un engagement financier total de plus de 7 millions d’euros. Aujourd’hui même, j’aurai le plaisir de procéder à deux dons de matériels: l’un dans le cadre du Projet régional de surveillance et d’investigation des épidémies financé par l’Agence française de développement, et l’autre sur financement du gouvernement mauricien et mis en œuvre par le Projet Risques naturels de la COI

L’engagement de la COI dans l’Indianocéanie est surtout, nous l’avons dit, celui de la solidarité. Cette année Madagascar a souffert du passage des cyclones Felleng et Haruna. Les équipes des projets de la COI se sont rapidement mobilisées. Mais parce que la solidarité ne doit pas s’arrêter aux premiers jours post-catastrophe, la COI contribuera également à hauteur de 30 000 € en faveur de la veille sanitaire dans le grand sud, suite au passage du cyclone Haruna.

Mesdames, Messieurs,

Les défis que nous nous apprêtons à relever tous ensemble sont autant d’opportunités. Je renouvelle nos félicitations ici, au gouvernement de la Transition qui respectent des conditions complexes qui ne sont pas toujours exigées ailleurs. Je renouvelle ma confiance dans la capacité de la CENI-T à organiser des élections justes et transparentes.

Je remercie également le Ministère des Affaires étrangères pour la rapidité de l’obtention de l’agrément pour l’installation de notre Bureau de liaison et de son chef, l’Ambassadeur Claude Morel. Je redis nos remerciements, à notre OPL, qui a dépensé avec son équipe beaucoup d’énergie pour l’organisation de ce triple évènement.

Enfin, je tiens à exprimer mon admiration au peuple malgache, pour son courage, sa détermination. A tous les électeurs de Madagascar, et aussi à tous les jeunes garçons et filles qui attendent un signe pour leur avenir, je leur dis qu’ils peuvent avoir confiance. Et la COI nous leur faisons confiance.

Je déclare officiellement ouvert le Bureau de liaison de la COI.

Je vous remercie.

Communication Siège COI Maurice/www.madagate.com - Toutes les photos ont été fournies

Mis Ă  jour ( Vendredi, 22 Mars 2013 15:01 )  
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