ALLIANCE FRANCAISE D’ANTANANARIVO – 60 ANS
Exposition « CULTURES EN CONFLUENCE »
Dans le cadre du soixantenaire de l’Alliance française d’Antananarivo (Aft), madagate.com, s’associe pleinement à cette commémoration et se pose en tant que partenaire bénévole mais privilégié des principaux évènements organisés jusqu’au mois de novembre 2007
« Historiens, géographes, linguistes, géologues, ethnologues,… Conquérants d’âmes et d’espace », ils ont été les premiers à apporter leur pierre à l’édifice : la connaissance de MADAGASCAR.
Tout a commencé avec Etienne Flacourt, à la tête du plus ancien établissement français de Madagascar, Fort-Dauphin, fondé en 1642. On lui doit « L’histoire de la Grande Isle de Madagascar » publiée en 1658… Depuis, plusieurs ouvrages sur la Grande Île ont été publiés par des chercheurs français dont quelques-uns, parmi les plus éminents, ont été véritablement les pionniers de la découverte de la Grande Île, sur le plan scientifique, scientifique et culturel.
Par ailleurs, la littérature française, illustrée notamment par Corneille, Molière et Racine, ainsi que quelques chefs-d’œuvre de grands auteurs plus modernes comme Victor Hugo ou Albert Camus, a inspiré les auteurs malgaches qui les ont traduit dans leur langue. D’où une heureuse confluence d’idées et de valeurs, riches dans leur spécificité respective et propice au dialogue intercuturel franco-malgache ou « Tafan-kolontsaina », mis en exergue dans le cadre de la célébration du 60eme anniversaire de l’Alliance française d’Antananarivo, en cette année 2007 ».
Julien RAKOTONAIVO
Délégué Général de l’Office National des Arts et de la Culture (OFNAC)
Administrateur de l’Alliance Française d’Antananarivo
Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République Française
De nationalité britannique, il est né le 1er juillet 1904 à Curepipe (île Maurice) et est arrivé à Madagascar en novembre 1925. Gérard Henri de Brugada fut Vice-Consul britannique à Antananarivo de 1938 à 1943. En juin 1946, il fut appelé pour présider la Section locale de l’Alliance française. Fonction qu’il occupa jusqu’au mois de mai 1952.
Au cours de son mandat, les conférenciers suivants ont été envoyés à Madagascar par l’Alliance française de Paris : Armand GUIBERT, Georges DUHAMEL, Maurice BEDEL, Max-Pol FOUCHET, Jean-Louis CURTIS, Jean Albert SOREL, Sir Eugen MILLINGTON DRAKE, Emile SERVAN SCHREIBER ;
Gérard Henri de Brugada a reçu les distinctions honorifiques suivantes :
Chevalier de la légion d’honneur (mars 1953)
Officier de l’Ordre de l’Empire britannique
Officier d’Académie (Journal officiel de Madagascar, n°3248 du 20 septembre 1947).
Albert Rakoto RATSIMAMANGA
Albert Rakoto Ratsimamanga, né le 28 janvier 1907 est le fils du Prince Ratsimamanga, oncle de la dernière reine de Madagascar Ranavalona III. Il est donc un authentique prince dans la plus haute lignée de la noblesse Merina. Né sous un jour faste, dit-on, il fit ses premières études à l’école anglicane d’Antananarivo, à l’école de Médecine de Befelatà nana puis en France à partir de 1933 où il décrocha deux doctorats en Médecine et en Sciences.
Directeur de recherche au CNRS, fondateur de l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA), il a pu, entre autres, mettre au point six médicaments de diffusion internationale. Ancien combattant de la seconde guerre mondiale en France, il fut l’un des sept fondateurs du Mouvement Démocratique pour la Rénovation Malgache ou MDRM.
Premier Ambassadeur de Madagascar en France après le retour de l’Indépendance, il fut respecté par ses pairs africains qui l’ont surnommé « Le Prince des Diplomates ». Mais il fut surtout connu pour ses recherches sur les plantes médicinales malgaches, œuvre que poursuit l’Institut qui porte son nom. Cet infatigable humaniste d’une grande simplicité était en permanence à l’écoute de ses semblables et se donnait pour objectif d’améliorer le niveau social de toute la population afin d’assurer le développement du pays. Convaincu que le développement durable est fondé sur la culture nationale, il était en outre un grand passionné d’art –il jouait du violon- et naviguait pratiquement entre la culture malgache et française.
Le professeur Albert Rakoto Ratsimamanga, décédé le 16 septembre 2001, fut désigné « Homme malgache du siècle ». Cette année 2007, on commémore le centenaire de sa naissance.
Parmi ses œuvres colossales mondialement reconnues concernant les résultats de recherches scientifiques, citons :
Travaux sur la vitamine C (1958)
Plus de 350 publications dans les revues scientifiques et bien d’autres encore.
Né en 1607, il est arrivé à Fort-Dauphin le 4 décembre 1648. Flacourt, nommé Gouverneur des Indes, débarqua à Fort-Dauphin avec 80 soldats et des immigrants. La colonie s’installe mais n’est pas ravitaillée pendant cinq ans par la France qui, en plus d’être paralysée par la Fronde, ne reçoit pas les bénéfices attendus. Les Français s’immiscent dans les querelles locales, afin de profiter du butin, mais deviennent les cibles de vengeances. Flacourt quitte Fort-Dauphin le 12 février 1655 pour se consacrer, en France, à la publication de ses ouvrages. Il décède au large du Portugal en 1660.
Parmi ses publications, citons :
Trois livres d’une grande valeur : « Histoire de la Grande Isle de Madagascar », publiés en 1656 et 1661.
Abbé Pierre DALMOND
Originaire d’Albi (Sud de la France), ce missionnaire catholique français est né en 1880. Il est arrivé à Sainte Marie en 1837, venant de Bourbon (Île de La Réunion) où il s’occupait des esclaves malgaches travaillant sur les plantations. Une fois établi à Sainte Marie, qui était alors une île française, il apprit le malgache et traduisit pour les Betsimisaraka le catéchisme déjà employé en Gouadeloupe. Pendant trois années consécutives, il fut sous-préfet apostolique de Madagascar. L’Abbé Pierre Dalmond décède à Sainte Marie en 1847.
Parmi ses publications, citons :
Vocabulaire et grammaire sakalava et betsimisaraka (1842)
Vocabulaire malgache-français pour les langues sakalava et betsimisaraka (1844).
Ce missionnaire jésuite français est né en 1822. Il est arrivé à Antananarivo en 1864. Malgachisant, François Callet entreprend de recueillir les traditions merina parmi la population pour les fixer dans un monumental ouvrage : « Ny Tantaran’ny Andriana », écrit en trois volumes. Son œuvre a bénéficié d’une large diffusion grâce à de multiples éditions. Elle reste encore la principale source de connaissance du passé de l’Imerina et a bénéficié dune réédition à Madagascar en 1981. Proverbes, usages, « kabary », institutions, généalogies et évènements ont été recueillis et consignés dans ces trois volumes, le premier paru en 1872, le second en 1875 et le troisième en 1883. François Callet décède en 1885.
Ce savant français né en 1835 est arrivé à Madagascar en 1865. Grandidier est l’un des plus grands chercheurs scientifiques sur Madagascar. Géographe, il étudia l’île sous tous ses aspects. Il passa près de cinq ans à parcourir Madagascar en faisant plus de 5.500 km, tout au long desquels il rassembla des collections d’animaux et un important herbier de la région occidentale.
En 1869, il rencontra à Antananarivo le Consul Jean Laborde, qui l’encouragea et l’assura de la protection du gouvernement malgache.
Parmi ses publications, citons :
« Madagascar, une excursion dans la région ancestrale chez les antandroy », publié à La Réunion en 1868 ;
Notice sur les côtes Sud et Sud-Ouest de Madagascar ;
Histoire physique, naturelle, politique de Madagascar (30 volumes parus avant sa mort en 1921).
Victorin MALZAC
Missionnaire jésuite français né en 1840. Prêtre, lexicologue, grammairien et historien, Malzac fait partie des douze pères fondateurs de l’Académie Malgache en 1902. Il est célèbre grâce à ses nombreux et remarquables ouvrages sur Madagascar. Il décède en 1913.
Parmi ses publications, citons :
Dictionnaire Malgache-Français/Français-Malgache (imprimé en 1888 et 1893) ;
Vocabulaire Français-Malgache (1900) ;
Grammaire de la langue malgache (1908) ;
Histoire du royaume Hova (en trois volumes).
André Jean DANDOUAU
Instituteur de l’enseignement public né en 1874, il arrive à Madagascar en 1900. Dandouau s’est complètement investi dans des travaux linguistiques ethnographiques. Meilleur malgachisant parmi les Français de l’île, il fut Secrétaire général de l’Académie Malgache dès 1902. Il décède en 1924.
Parmi ses publications, citons :
Géographie de Madagascar (1922) ;
Contes et légendes sakalava et tsimihety (1922) ;
Catalogue alphabétique des noms malgaches de végétaux (bulletin économique de Madagascar 1910 et 1911).
Henri Marie DUBOIS
Né à Reims le 26 mai 1869, ce missionnaire jésuite arrive à Madagascar en octobre 1902 et devient membre de l’Académie Malgache en 1911. Le Père Dubois fut missionnaire en pays Betsileo. Il exerça d’abord le ministère direct de 1903 à 1906. A partir de cette année, son apostolat l’aiguilla vers l’enseignement et la publication d’ouvrages scolaires ou d’études malgaches. De 1906 à 1916, il s’appliqua à l’enseignement, à la direction ou à l’inspection des écoles de la Mission catholique du sud et à l’installation du Collège et du Petit Séminaire de Fianarantsoa en 1920.
Parmi ses publications, citons :
Les études sur Madagascar et les Malgaches : chez les Betsileo ;
Essai de dictionnaire betsileo (Fianarantsoa, 1991) ;
Aquarelles malgaches (Paris, 1926) ;
Etude sur les origines malgaches (Anthropos, 1926 et 1927) ;
L’idée de Dieu chez les anciens Malgaches ;
Monographie du Betsileo (étude d’ethnologie, 1570 pages, Paris, 1938) ;
Difficultés ordinaires des Malgaches dans l’étude du français (1922-1924).
Charles RENEL
Né en 1866, ce Français agrégé de Lettres est arrivé à Madagascar en 1906. Charles Renel, nommé directeur de l’enseignement à Madagascar, avait pour mission de revaloriser l’Enseignement public. Il fit ouvrir 820 écoles laïques. Il figure parmi les membres de l’Académie malgache. Il décède en 1925.
Parmi ses publications, citons :
Madagascar et dépendances : morceaux de récitation pour les écoliers malgaches ;
La race inconnue (1910) ;
La coutume des ancêtres (1913) ;
Les religions de Madagascar : ancêtres et dieux (1923) ;
Le décivilisé (1923), republié en 1998 ;
La fille de l’Île Rouge (1924).
Jean PAULHAN
Ce licencié ès Lettres et Philosophie est né le 2 décembre 1884 à Nîmes (Gard). Il est arrivé à Madagascar le 31 décembre 1907. Nommé par Victor Augagneur au Lycée d’Antananarivo en 1908 pour enseigner aux enfants de colons, Jean Paulhan s’intéressa tout de suite à la langue malgache, aux coutumes et aux « Hain-teny » qu’il recueillit auprès des anciens dans les campagnes de l’Imerina. Il partait pour Tsinjoarivo à cheval en passant par Ambatolampy, Antsirabe, Betafo et Ambositra, tout en faisant des enquêtes sur le « kabary », les mœurs et les croyances. Membre correspondant de l’Académie Malgache en 1910, membre titulaire en 1952, membre titulaire en 1962, il décède le 9 octobre 1968.
Parmi ses publications, citons :
Optique du langage, I : si les mots sont des métaphores usées (article publié dans la Nouvelle Revue Française en 1920) ;
Les « hain-teny » merina ;
« Expérience du proverbe » et « Ra-Chrysalide » (conte malgache,1925) ;
Sur une poésie obscure (texte sur les « hain-teny », 1939) ;
Les « hain-teny », publiés dans la NRF en 2.200 exemplaires (1939) ;
« Les joutes malgaches : d’une poésie de dispute » (1951).
Raymond DECARY
Il est né en 1891 à Mer sur Oise (Aube). Ce scientifique français –savant, historien, zoologiste, botaniste, ethnographe- aborda pratiquement tous les domaines de recherche à Madagascar. Gravement blessé lors de la bataille de la Marne en 1914, il est reconduit dans ses foyers. En 1916, il se porte volontaire pour aller à Madagascar où il faut des militaires de réserve pour prendre la relève des officiers partis rejoindre le front. Conquis par la Grande Île, il décide d’entreprendre une carrière coloniale. Il devient membre de l’Académie Malgache en 1927 et de l’Association des Ecrivains de Langue Française. Il décède à Paris en 1973.
Parmi ses publications, citons :
Lexique français-tandroy (1928) ;
Légende bara : l’histoire d’Itenika ;
La puissance du nombre « 7 » chez les Malgaches ;
Coiffures et parures féminines ;
L’Androy (en deux volumes) :
MÅ“urs et coutumes malgaches ;
Le tourisme à Madagascar ;
Jeux et amusements des Malgaches adultes ;
Contribution à l’étude de l’habitat de Madagascar.
R.P. Adrien BOUDOU
Ce missionnaire jésuite français, né en 1876, est arrivé à Madagascar en 1928. Il fut professeur d’Ecriture sainte au Grand Séminaire de Tananarive. Cet homme d’église ne tarda pas à s’intéresser à l’histoire de la Grande Île. Auteur et traducteur prolixe, ses multiples ouvrages témoignent d’une critique rigoureuse à laquelle il soumettait tous les textes qu’il souhaitait authentifier. Il décède en 1945.
Parmi ses publications, citons :
Le Père Jacques Berthieu ;
La vie de Victoire Rasoamanarivo ;
Les jésuites à Madagascar (en deux volumes) ;
La mission de Tananarive ;
En tant que membre, il a aussi fait de nombreuses communications à l’Académie Malgache, entre autres :
Jean Laborde, Lyautey à Madagascar ;
L’expédition de Rainiharo ;
Le meurtre de Radama II.
Georges-Sully CHAPUS
Né le 25 mars 1887, Il s’agit d’un auteur protestant de la London Missionary Society ou LMS. Jusqu’à sa retraite, en 1945, il enseigna au Lycée de Tananarive. Membre de l’Académie Malgache, M. Chapus restera connu comme un historien de la Grande île.
Parmi ses publications, citons :
Quatre-vingt ans d’influence européenne en Imerina ;
Les sentiers malgaches ;
« La documentation sur Madagascar » (archives du Foreign Office) ;
Les funérailles de Rainiharovony ;
Le coup d’état de 1864 ;
Le problème indigène, son étude et sa complexité ;
La condition de la femme.
Hubert DESCHAMPS (sans photo)Renommé lorsque l’on parle de l’histoire de Madagascar, il n’a, en fait qu’effectuer un bref séjour à Madagascar. Mais, professeur et écrivain de grande notoriété, Hubert Deschamps n’a cessé de prodiguer son enseignement en tant que professeur d’histoire et de sociologie à l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer puis en tant que directeur des sciences humaines à l’ORSTOM, ancienne IRD. Après une thèse magistrale de doctorat en 1937, il publia plusieurs dizaines d’ouvrages très variés, écrits avec élégance.
Parmi ses publications, citons :
Les pirates à Madagascar aux XVIIè et XVIIIè siècles ;
Madagascar : réalités ;
L’éveil politique africain ;
Les méthodes et les doctrines coloniales de la France du XVIè siècle à nos jours ;
Peuples et nations d’Outre-Mer ;
Les migrations intérieures passées et présentes à Madagascar.
Membre titulaire de l’Académie Malgache en 1946, il est le 6 mars 1898 à Castres. Homme de sciences, il travailla plusieurs années au Service Géologique de Madagascar et en fut le directeur. Ses travaux scientifiques sur Madagascar ont été publiés dans le Bulletin et les Mémoires de l’Académie malgache. Membre correspondant de l’Institut et également de l’Académie des Sciences coloniales, Henri-Michel Bésairie fut élevé au grade d’officier de la légion d’honneur en 1957.
Parmi ses publications, citons :
Le système crétacé à Madagascar (en collaboration avec M. Colignon) ;
La géologie de Madagascar en 1956 et ses grands problèmes ;
La géochronologie de Madagascar en 1956 ;
Le sol cristallin de Madagascar ;
Géologie appliquée et prospection minière à Madagascar ;
Quelques résultats nouveaux dans l’étude du Karroc malgache ;
Mesures d’âge de quelques galènes de Madagascar.
Odéam RAKOTO
Originaire d’Ambohidratrimo, il est né en 1922. Très tôt il baigne dans une atmosphère artistique de musique et de théâtre. Dès l’âge de 12 ans, il écrit des poèmes qu’il publie dans la revue protestante « Teny Soa ». Mécanicien dans l’aviation, puis dans la marine au port de Toamasina, Odéam Rakoto rentre en 1942 dans la Capitale pour enregistrer des émissions sur Radio-Madagascar. En 1943, il joue au théâtre d’Ambatovinaky, dans la troupe d’Albert Manda : c’est le début du succès. Il est fondateur de l’Institut Malgache d’Art Dramatique et de Folklore ou IMADFOLK et l’un des fondateurs de l’Union des Poètes et Ecrivains Malgaches ou UPEM. Son amour pour le théâtre s’est perpétué à travers la troupe Landy Vola Fotsy dirigée par son propre fils Doly Odéamson.
Parmi ses publications, citons :
Mitery ny akoho (traduction de « L’Avare » de Molière ;
Dokotera tsy fidiny (traduction de « Le médecin malgré lui » de Molière ;
Sambilo Katsepy (traduction de « Les fourberies de Scapin » de Molière.
DOX
Jean Verdi Salomon Razakandraina dit Dox est né en 1913 à Manankavaly – Manjakandriana. Malgré les souhaits de son père de faire de lui un médecin, Dox fut très tôt porté sur les disciplines artistiques au cours de son cursus scolaire au Collège Paul Minault : dessin, peinture, musique et surtout poésie. Son talent s’épanouit à travers les activités scolaires et parascolaires du collège : articles du journal de l’école, animations de réunions de jeunes…
Autodidacte chevronné, il poursuit ses études par correspondance à l’Ecole Universelle de Paris. Ce passionné de théâtre classique se spécialisa dans le genre « sonnet », puis dans l’écriture dramatique, tout en restant imprégné par l’histoire et la culture de sa nation. Dox, membre de l’Académie Malgache, fait partie des poètes bilingues les plus illustres. Hélas, il est décédé en 1978 en vendeur de… journaux dans le quartier d’Antaninarenina Antananarivo.
Parmi ses publications, outre une abondante production littéraire, il a traduit des pièces classiques françaises :
« Andromaque » de Jean Racine ;
« Le Cid », « Horace » et « Polyeucte » de Pierre Corneille.
Esther R. RANDRIAMAMONJY
Née en 1933, elle est professeur de littérature française et malgache, membre titulaire de l’Académie Malgache, Conseillère de l’UPEM. Madame Esther est l’auteur de plus d’une soixantaine d’ouvrages littéraires et plus de huit cent contes, récits, romans, pièces de théâtres et de nouvelles. Ses œuvres paraissent régulièrement, depuis plus de dix ans, dans les journaux de Madagascar et à l’étranger. Madame Esther était présente lors du vernissage de cette exposition.
Parmi ses publications, citons :
« Ireo fadiranovana I, II, III » (traduction de « Les Misérables » de Victor Hugo)
« Vahiny I et II » (traduction de « L’Etranger » d’Albert Camus – Edition bilingue TPFLM librairie luthérienne de Madagascar).
La langue de Molière est aussi la leur…
Ci-après, le nom de quelques écrivains malgaches contemporains d’expression française :
Richard ANDRIAMANJATO
David JAOMANORO
Esther NIRINA
Jean-Joseph RABEARIVELO
Nestor RABEARIZAFY
Jacques RABEMANANJARA
Charlotte RAFENOMANJATO
Jean-Luc RAHARIMANANA
Julien RAKOTONAIVO
André RAKOTONDRANAIVO
Michelle RAKOTOSON
Flavien RANAIVO
Rajemisa RAOLISON
Maxime RATOEJANAHARY
Lila RATSIFANDRIHAMANANA
Jean Rabenalisoa RAVALITERA
Serge-Henri RODIN
J’ajouterai mon confrère correspondant de Madagascar Tribune à Antsiranana :
Narcisse RANDRIAMIRADO
Mise en page et conception de cette exposition en ligne pour madagate.com :
Jeannot Ramambazafy
Avril 2007