Il faut bien distinguer ces deux adjectifs tellement paradoxales et reflètent bien les personnalités de ces deux candidats. Plus besoin de gober le "Minoa fotsiny ihany" datant de 2001 ni le "MAP" qui zappe tout le monde maintenant après ses 7 années d'exil en Afrique du Sud. Il revient à l'heure actuelle avec son "Manifesto" qui a été mijoté illico presto comme des nouilles instantanées "Presto" pour servir les 24 millions d'habitants. Ah, ça non, non et non. Prenons les affaires de l'Etat au sérieux.
Madagascar n'est plus ni une propriété privée ni une entreprise individuelle. Assez d'utiliser l'alphabet "M" (Minoa, MAP, MANIFESTO) mais donnons le sens à l'alphabet "I" (IEM) car Madagascar a besoin de l'effectivité de son Indépendance. Afin de valoriser ce mot "Indépendance", il nous faut un "challenger". Depuis 1960, ce mot est tellement lourd qu'on a dû mal à l'endosser jusqu'ici. Parfois, on a l'impression d'être la risée de tout le monde et éventuellement l'objet de toute la plaisanterie occidentale.
Aujourd'hui, nous sommes à la croisée d'une intersection et devons faire attention quel chemin faudrait-il arpenter à partir d'ici. Osons changer de livre car on a infatigablement tourné la page pour un nouveau chapitre. Rêvons grand car ce rêve, personne ne nous a pas privé. Un challenger ose changer du livre au lieu de tourner sans fin la page. Un challenger rêve grand car il sait déjà de quoi il serait capable en tenant ses promesses malgré les supputations hyper superflues et superfétatoire. Un challenger est animé d'une abnégation et d'un patriotisme sans égal quand il s'agit de l'intérêt général du pays.
Un challenger est plutôt rassembleur au lieu d'être animé par un esprit revanchard qui nuit l'unité du peuple et ternit l'image de notre "soatoavina". L'avertisseur a déjà sonné lors du premier tour. La pendule a pointé l'heure où il fallait décoller au premier tour. La voix retentissante a fait l'écho le 07 décembre dernier. Faisons le choix pour soutenir un challenger et non un has-been qui a l'intention d'être à vie une fois au pouvoir. Soutenons le C13.
Toliara, ce 12 décembre 2018
Durlin Retogniane
ue, quand un candidat ont érigé des bâtisses partout alors qu'il a été sanctionné par la communauté internationale pour une révolution pacifique dans les annales de l'histoire du pays. Ce candidat revient maintenant avec une force inégalable et c'est le peuple qui l'a sollicité. Il sait déjà qu'il va gagner car la majorité des électeurs sont derrière lui. C'est qui va faire la différence cette fois-ci c'est qu'il jouera sans carton jaune ou rouge ni sous peines réservées pour lui. En tout, il aura bel et bien une latitude pour faire émerger ce pays. C'est ce qu'on a attendu depuis et il le fera en personne avec bien sûr le soutien de tout un peuple quel qu'il soit. A cet effet, j'ai soutenu, je soutiens et soutiendrai le candidat n°13 jusqu'au bout de la victoire.