Une dizaine des jeunes de la Nouvelle Calédonie sont arrivés cette semaine à Tuléar pour le démarrage d’un chantier international d’un mois en compagnie d’ une dizaine de jeunes malgaches encadrés à l’ONG Bel Avenir.
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Une dizaine des jeunes de la Nouvelle Calédonie sont arrivés cette semaine à Tuléar pour le démarrage d’un chantier international d’un mois en compagnie d’ une dizaine de jeunes malgaches encadrés à l’ONG Bel Avenir.
L’objectif du chantier est de mettre en place des rencontres
interculturelles, sociales et professionnelles entre jeunes de
 différents horizons afin d’apporter une ouverture d’esprit et d’approfondir leurs connaissances.
Les visiteurs Kanaks, âgés de 17 à 29 ans, sont des jeunes en
 difficulté des tribus de la Province Nord de Nouvelle
 Calédonie. « Ce sont des jeunes qui ont arrêté leur parcours 
scolaire, soit parce qu’ils n’avaient pas l’envie d’aller à l’école, 
soit parce qu’ils n’en avaient pas les moyen. Et ils n’ont pas de travail », explique André Selefen, encadrant calédonien du groupe.
« Le chantier va leur permettre de sortir de la tribu et de faire déclic
 en connaissant d’autres jeunes d’un autre environnement social, économique et politique. Pour qu’ils comprennent qu’il n’y a pas que 
la tribu dans la vie ». « C’est un détour pour un meilleur retour », 
martèle-t-il.
L’ensemble du groupe part ce mardi à Mangily pour participer dans 
des activités d’agriculture et d’élevage que l’ONG Bel Avenir organise dans cette 
ville. De plus, ils feront l’animation d’une classe verte tournée sur la sensibilisation environnementale avec des enfants bénéficiaires de l’ONG.
La troupe sera de retour le 27 septembre pour une semaine à Tuléar où 
ils participeront à la préparation de l’Alahady Sport Festival et
 l’Alahady Music Festival, festivals que l’ONG Bel Avenir organise chaque mois avec ses élèves de l’École de Sport et du Centre d’Art
 et Musique. Ils auront lieu le 2 février prochain, juste avant que les jeunes calédoniens et malgaches partent ensembles vers des activités de découverte touristiques par la RN7 de Tuléar à Tana.
Malgré la grande différence culturelle, les jeunes ont commencé le chantier dans un esprit très ouvert et flexible. « Je sens déjà une 
fraternité intense. On est sur les mêmes ondes», remarque Rivelis, un des jeunes malgaches 
participants au chantier. Lui, était agréablement surpris par le
fait qu’ils ont quelques traditions communes : « j’ai découvert que, comme nous, ils versent du liquide par terre pour les ancêtres ».
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