Petit à petit, le gouvernement dirigé par le premier Ministre Monja Roindefo s’étoffe. Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), Andry Rajoelina, gagne davantage du terrain et rassemble autour de lui de plus en plus de forces vives de la Nation. Grâce à la détermination du chef de la HAT à restaurer coûte que coûte la démocratie à Madagascar, la dictature du maître de lieu d’Iavoloha, Ravalomanana, commence à s’atrophier.
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(Ils croient qu’il suffirait de crier plus fort que les autres pour que « la vérité » incarnée par le mouvement Orange perdra de sa superbe. Grave erreur ! )Devant cette disparition progressive et irréversible du régime « Ravalomanana », ses partisans continuent péniblement à croire encore au retournement de la situation, en leur faveur. Pour tenter l’impossible, ils ne disposent que quelques sites Internet, quelques « blogs » ainsi qu’une poignée de journalistes comme « dispositifs ». Surtout ils comptent énormément sur leur capacité à « désinformer » et leur talent de « bonimenteur » pour, croient-ils, pouvoir encore s’imposer.
Dans leur « bulle », complètement déconnectée de la réalité, ces suppôts de la dictature de Ravalomanana croient encore naïvement que la population les écoute. Comme si les sept (7) années au cours desquelles ils ont longuement « infantiliser » les malgaches ne leur ont pas suffit pour comprendre qu’on ne peut pas indéfiniment tromper un peuple. Surtout ils imaginent que le mouvement de révolte actuel n’est qu’un simple fruit d’une saute d’humeur d’un homme et non d’un réel mécontentement général d’une population qui s’est sentie, justement, trop longtemps abusée par un régime sourd et aveugle.Il n’empêche que les fanatiques du régime, dont la majeur partie se trouve à l’extérieur du pays, pensent qu’il leur suffit de créer de sites Internet plus nombreux que ceux qui soutiennent le mouvement Orange pour que la donne change, cette fois-ci, et que cela leur soit favorable. Ils croient dur comme fer qu’en cette ère de la technologie numérique, il leur suffirait de crier plus fort que les autres, d’inonder vaille que vaille l’opinion de désinformation ou d’apporter plus d’images et plus de vidéos sommes toutes volontairement « truquées » pour que « la vérité » voire la « sincérité » incarnées par le mouvement Orange s’amenuisent et perdront de leur superbe. Grave erreur de jugement ! L’opinion publique aussi bien nationale qu’internationale n’est pas si dupe au point de prendre la vessie pour une lanterne.
D’abord aucun site (même ceux animés par des séides du régime) n’ose s’aventurer à défendre la dictature de Ravalomanana. Certains affichent en grand sur leur site, sûrement pour mieux tromper l’opinion (cette piètre attitude est inventée dans le dessein de se dédouaner des conséquences qu’ils auraient à subir lorsque le dictateur chute et d’abuser encore de la crédulité de certaines opinions qui affirment ne pas aimer la politique) « qu’ils ne font partie d’aucun parti politique » (sic). D’autres avancent qu’ils sont « indépendants » (re-sic), entendre par là qu’ils ne soutiennent aucun des deux camps antagonistes. Mais derrière ce masque mal conçu se cache, lâchement, des « satellites » du régime Ravalomanana. C'est-à -dire des gens qui n’ont pas assez de courage pour défendre leur conviction et qui sont trop perfides pour haïr autant leur propre pays quitte à sacrifier un peuple pour une question de gain bassement financier.
Cependant, ils se trompent. Ils estiment que « évoquer de manière répétitive un mensonge transformera celui-ci en vérité ». Pourtant une sagesse bien connue enseigne « qu’un tronc d’arbre peut très bien se nicher au fond d’une rivière pour toujours sans qu’il puisse se transformer, à jamais, en poisson ». De la même veine, les suppôts de Ravalomanana peuvent multiplier autant qu’ils voudront la diffusion de leur mensonge, mais qu’ils se rassurent, celui-ci demeurera à jamais un « mensonge ».
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Ensuite, tous ces sites ont une seule finalité qui, par ricochet, contredit le façade de « neutralité bancale » qu’ils prétendent évoquer : Dénigrer le mouvement Orange. A défaut de ne pouvoir afficher leur soutien ouvert à la dictature de Ravalomanana, de peur de se faire rabrouer par une opinion allergique à tout ce qui touche au potentat local, ils se livrent à des affirmations gratuites dopées de désinformations aussi grotesques que pitoyables. Pire, ils pensent qu’en agissant de la sorte ils croient maîtriser la « com ». Le monde à l’envers en somme. Fort heureusement, le ridicule n’a jamais tué.
Plus pathétique encore est l’inconscience ayant poussé quelques sectateurs du régime (une dizaine de personnes) à aller manifester devant la « Radio France », à Paris, pour soi-disant dénoncer, sans rire, le traitement des informations sur la situation à Madagascar par les journalistes étrangers, pas assez « pro-Ravalomanana » à leur goûts alors qu’eux-mêmes n’ont point le courage de défendre la nature despotique de leur maître.Mais tout cela dénote l’état de panique dans lequel se trouvent actuellement ces énergumènes bizarroïdes qui s’accrochent, plus par survie que par conviction, à la queue du régime finissant de Ravalomanana.
Dans leur dernier élan de folie, ils oublient que le monde entier s’empreigne de la situation à Madagascar grâce au remarquable travail des journalistes professionnels aussi bien nationaux qu’internationaux qui, eux, constatent sur place la réalité et la relaient, telle quelle, dans leurs pays respectifs. Alors, il sera vain car trop burlesque que de s’entêter à nager à contre courant de la vérité. La multiplication de sites Internet bidon, la production à outrance des articles mensongers et la « perfide neutralité » ne suffisent pas à travestir la vérité ni à corrompre la réalité.