On l'avait vraiment encensé pour son discours du 25 janvier 2013. Puis, il est apparu que la partie en français n'était qu'un piètre plagiat de Nicolas Sarkozy; tandis que la partie malgache n'aura été que promesses mirifiques jamais tenues à ce jour. Une théorie sans pratique qui a profondément paupérisé Madagascar malgré ses richesses reconnues par le monde entier.
Antananarivo, le samedi 22 juillet 2017. Quatre ans, jour pour jour, après la diffusion sur Rfi de l’émission de notre confrère Bilal Tarabey (ci-dessus), Madagascar, l’île-continent, est devenu encore plus pauvre. Le Président Hery Rajaonarimampianina osera-t-il encore et toujours attribuer cette descente aux enfers des Malagasy, à tous ses prédécesseurs?
Que diable s'est-il passé dans la tête de ce ministre des Finances, devenu candidat par substitution (ICI), une fois qu'il a été élu premier président de la IVè république de Madagascar?
Malgré l’absence de l’appui des bailleurs de fonds traditionnels, et de manière globale et bien répartie, Andry Rajoelina, président d’une période de transition, a plus fait pour le pays, dans le même laps de temps que lui avec la « reconnaissance internationale » et le retour de bailleurs de fonds. Plus étrange, l’actuel président malgache élu était le ministre des Finances et du Budget durant tous les 4 ans qu’ont duré cette transition. Au pouvoir depuis janvier 2014, et à contrario d’une phraséologie trop savante pour être honnête (le continuum de sa mandature), les chiffres officiels de la Banque mondiale (en date de 2016) le pointent du doigt: oui, Hery Rajaonarimampianina est le responsable de cette paupérisation à outrance de la nation malgache.
Ci-après, en images, les chiffres de ce qui doit être considéré comme une haute trahison envers son pays, son propre peuple.
Jeannot Ramambazafy – 22 juillet 2017