Mme Thérèse Darmedru, infirmière en anesthésie-réanimation, et le Dr Yves Poncelin de Raucourt, médecin urgentiste, lors d’une réunion avec le Dr Cédric Belleville, Médecin chef du CMS (Centre médico-social) de l’Ambassade de France à Antananarivo, le Dr Charlotte Dézé, Conseillère Régionale Santé de l’Ambassade de France, et Mr Andrzej Rogulski, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France. Photo: Service presse de l’Ambassade de France à Madagascar
Tiens, la peste n’est donc pas maîtrisée, monsieur le ministre de la Santé publique? Que fait alors le gouvernement malgache de «combat»? Il combat quoi et qui exactement depuis quatre ans déjà ? Il y a quelques jours, on a bien entendu le Premier ministre Olivier Mahafaly parler de «riposte», à propos de cette épidémie pesteuse qui continue à apporter son lot de décès journaliers. Une centaine depuis le mois d'août 2017. Quelle est la réalité?
En fait, les autorités malgaches, au lieu de mobiliser leurs propres ressources existantes, comme le génie militaire malgache (les bérets verts) qui a les moyens techniques et matériels, par exemple, ont fait appel au gouvernement français pour circonscrire énergiquement cette satanée peste qui persiste à cause d’une négligence gouvernementale locale comme pas possible…
Ainsi, la cellule de crise et de soutien (CDCS) du Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères après avoir établi un examen rapide de la requête de Madagascar, a vite réagi en envoyant une équipe à Antananarivo. Il s’agit du Dr Yves Poncelin de Raucourt et du Dr Alban Forel, médecins urgentistes, accompagnés de Mme Thérèse Darmedru, infirmière en anesthésie-réanimation.
L’idée est de constituer un dispositif du genre SAMU (service d'aide médicale urgente) afin de rendre la riposte à l’épidémie de peste la plus efficace possible. Ce, sous la gestion directe du Ministère de la Santé de Madagascar. La mise en place d’un «SAMU Peste» vise à donner une cohérence à l’ensemble des mesures déjà prises par les autorités malgaches concernées, notamment la mise en service d’un nouveau numéro centralisé «urgence peste 910» et la coordination à Antananarivo par le ministère malgache de la Santé, d’un dispositif de 6 cliniques mobiles (ambulances) pour prendre en compte les cas suspects.
L’équipe des docteurs Yves Poncelin de Raucourt et Alban Forel ont rencontré l’Ambassadeur de France à Madagascar, Mme Véronique Vouland-Aneini, aujourd’hui 20 octobre 2017.
Source principale: Ambassade de France à Madagascar
www.madagate.org ce 20 octobre 2017