Clovis Razafimalala. Lecture de sa lettre à ses deux filles ICI
A Madagascar, le régime Hvm/Rajaonarimampianina a mis dans les oubliettes de je-ne-sais-quoi le 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme acquis il y aura 70 ans en 2018 (Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l'Assemblée générale des Nations Unies, ont adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme au Palais de Chaillot, à Paris). Mais dans ce domaine, heureusement, Amnesty International France n’a jamais oublié et, comme chaque année, a mobilisé et sensibilisé le monde entier depuis le 1er décembre.
10 jours pour signer du 1er au 10 décembre 2017
Ainsi, du 1er au 10 décembre, le public a été appelé à s’engager, à travers toute la France, par la signature de pétitions et l’envoi de lettres aux autorités, et par des actions de solidarité avec les défenseurs (cartes de soutien, dessins ou autres activités ludiques). Le samedi 9 décembre, des centres d’actions ont aussi accueilli toutes les personnes désirant se mobiliser. A Paris, plusieurs évènements ont rythmé ces 10 jours pour signer :
6 décembre: conférence publique intitulée «Défenseurs en danger» à l’auditorium du journal Le Monde.
9 décembre: journée grand public durant laquelle tout le monde a été invité à venir agir pour les 10 situations défendues.
10 décembre: clôture de la campagne par un concert, festif et militant au Trianon. Amnesty International a choisi le chanteur de Roubaix (Nord) HK pour clôturer sa campagne mondiale.
Les dix situations mises en lumière cette année 2017 illustrent l’ampleur des attaques que subissent les défenseurs des droits humains en Chine, en Turquie, au Honduras ou encore en Finlande. En première ligne, ces femmes et ces hommes paient le prix fort pour leur engagement.
Grâce à la mobilisation de tous et toutes pendant ces 10 jours, ils ont pu et pourront poursuivre leurs combats!
Clovis Razafimalala à Madagascar. Condamné pour avoir tenté de protéger le bois de rose.
Mahadine au Tchad. Il encourt la prison à perpétuité pour un message sur Facebook.
Membres du MILPAH au Honduras. Ils risquent leur vie pour la défense de leurs terres.
Shackelia Jackson en Jamaïque. Elle est déterminée à lutter contre l’impunité policière.
Xulhaz Mannan au Bangladesh. Il était employé à l'ambassade des États-Unis à Dacca et rédacteur en chef du premier et seul magazine LGBTI du Bangladesh. Il a été assassiné à coups de machette dans son appartement, le 25 avril 2016
Ni Yulan en Chine. Elle est harcelée depuis 20 ans pour sa lutte contre les expulsions forcées.
Sakris Kupila en Finlande. Militant trans, il lutte pour obtenir le droit d’être lui-même.
Taner Kiliç et les « 10 d’Istanbul » en Turquie. Ils ont été emprisonnés et sont toujours inculpés pour avoir défendu les droits humains.
Hanan Badr El Din en Égypte. Elle a été arrêtée pour son engagement contre les disparitions forcées.
Farid al-Atrash et Issa Amro dans les Territoires palestiniens occupés. Ils sont poursuivis pour avoir manifesté pacifiquement contre la colonisation illégale.
Rappel
A l’occasion des 10 jours pour signer 2016, ce sont près de 4,7 millions d’actions (signatures de pétitions, tweets, envois de lettres, etc.) qui ont été réalisées dans 110 pays. En France, 115.000 personnes se sont mobilisées.
En 2017, grâce à cette forte mobilisation, les poursuites contre Maxima Acuña, défenseure des droits des peuples autochtones au Pérou, ont été annulées ; Chelsea Manning, lanceuse d’alerte aux Etats-Unis, a été graciée et Mohammed Bekzhanov, journaliste, a été libéré après 17 ans d’emprisonnement.
Jeannot Ramambazafy
Source: Amnesty International
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Le régime Hvm/Rajaonarimampianina devrait avoir honte après la lecture de ce qui suit. des témoignages sans fard et véridiques. Et ce ne sont que des extraits