Il faudrait savoir Monsieur K25 hein ! Car en voulant courir après trois lièvres à la fois, on finit par n’en attraper aucun, et l’on finit assis le cul par terre groggy par ce calcul d’épicier.
1. Les mercenaires
A l’instar de Fidèle Razara Pierre dont le prénom est aux antipodes de ses démarches. Lui, au moins, il a avoué ne pas faire partie des zanak’i Dada, mais il fait front commun par amour de l’argent et vengeance indéfinie, avec des arguments de supposées fraudes massives qui restent à prouver.
2. Les aigris du bulbe et de leur propre vie minable et de minables
A l’instar de James Ratsima et de Fanirisoa Ernaivo, la championne de l’insulte envers ses compatriotes. Pour ceux-là , il ne faudrait pas que la HCC s’amuse à déclarer que leurs centaines de plaintes sont « recevables mais non fondées ». Très attirée par l’odeur du fric facile, cette magistrate déchue sait-elle encore ce que Justice signifie ?
3. Les purs et durs contradictoires
Il s’agit des proches historiques de K25, à l’instar de Me Hanitra Razafimanantsoa, qui jouent une carte bizarre : celle de la contradiction. En effet, d’un côté ils affirment que leur champion délavé est gagnant avec 53% mais, de l’autre côté, ils s’essaient à toutes les manœuvres juridiques possibles et même inimaginables pour que la Haute cour de constitutionnelle de Madagascar annule les résultats sinon l’élection présidentielle 2018 elle-même. Et il y en a même qui rêvent même que deviendra réalité dans la Grande île de l’océan Indien, arguant le cas de la Côte d’Ivoire, en 2010, et du Kenya, en 2017, qui paraît-il, font jurisprudence.
Où iront ces créatures uniquement guidées par la haine dans le cœur, lorsque, sous pression nationale et internationale, leur Marco K25 négociera ses dettes astronomiques envers l’État malagasy contre la reconnaissance de la victoire sans fraudes du numéro 13 ? Sans parler du robinet financier brusquement coupé (comme les coupures de la Jirama) pour cause de "mission" no réussie ? Après avoir semé le désordre, ce sera la débandade comme à Iavoloha après l’annonce de sa démission, le 17 mars 2009. Or, la veille, Marc Ravalomanana avait juré ses grands dieux qu’il ne quittera pas la place qui à y laisser sa peau… Un Marc Ravalomanana aussi absent le 29 décembre 2018 sur le parvis de l’hôtel de ville, que lors de la proclamation des résultats officiels provisoires à la Ceni le 27 décembre 2018. Qui, dès lors, manipule qui exactement ?
Pour l’heure et pour la énième fois, après la trêve de la saint Sylvestre et du jour de l’an, la balle sera dans le camp de Jean Eric Rakotoarisoa, président de la Haute cour constitutionnelle, parachuté par Hery Rajaonarimampianina qui n’est plus qu’un simple citoyen à présent et envers lequel, par conséquent, Jean Eric Rakotoarisoa ne lui est plus redevable moralement.
Jeannot Ramambazafy – Dimanche 30 décembre 2018