C’est sur mon compte twitter que la journaliste Gaëlle Borgia a répondu à mon article à propos du Prix Pultizer 2020 que les supports médiatiques français et certains journaux francophones lui ont attribué à elle toute seule.
Ainsi, au soir même de la publication de mon article (ICI), voici l’explication de Gaëlle Borgia qui a mis beaucoup d’eau dans son vin, malgré sa ténacité à rappeler qu’elle est « co-auteure » de l’article faisant partie des « Winning Work » ayant obtenu le Pulitzer en 2020, dans la catégorie « International Reporting » : « Staff of the New York Times for a set of enthralling stories, reported at great risk, exposing the predations of Vladimir Putin’s regime ».
Voici ce qu’elle a écrit, également reproduit en facsimilé : « Oui Jeannot, en effet c’est toute l’équipe de NYT qui est lauréate. La seule différence c’est que je suis co-auteure de l’article. Elles (Note : il s’agit de Gaëlle Randriamamonjisoa et Patricia Rananjarison) sont contributrices (Note : comme Michaël Schwirtz pour l’article de David Kirkpatrick, mais le cocorico français n’existe pas à New York). Mais leur contribution est de taille, c’est un travail d’équipe ».
Souhaitons que les "médiaboliques" français et certains journaux francophones prendront note de ces déclarations de Gaëlle Borgia elle-même, et qu’ils cesseront de lui attribuer, à titre nominatif (donc à elle tout seule pour SON article), le Prix Pulitzer 2020. C’est un travail d’équipe, point barre.
Mais s’il faut insister à tout prix à parler de Prix Pulitzer 2020 à titre nominatif, dans le domaine journalistique, ceux qui l’ont reçu en tant que tel au sein du « New York Times », sont : Brian M. Rosenthal, dans la catégorie « Investigative Reporting » ; Nikole Hannah-Jones dans la catégorie « Commentary ».
Moralité : avec les NTIC et Internet, l’adage : « A beau mentir qui vient de loin » n'a strictement plus aucun sens. Non ? Et, en ce moment, je suis en train de faire des recherches sur cette séquence d’un centre hospitalier indien, inséré dans un reportage de France 24 sur l’hôpital Befelatà nana, à Antananarivo, à propos du coronavirus. Intention ou erreur incontrôlée ? On verra.
Jeannot Ramambazafy