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Herimanana Razafimahefa, Président par intérim. Faut-il rire ou pleurer d’une mythomanie certaine ?

Il faut s’attendre vraiment à tout sur cet ici-bas passager et je suis blasé à ce sujet. Quoi que… Je ne sais pas si le « cas Herimanana Razafimahefa » fera jurisprudence à Madagascar quand nous serons tous morts, mais il est utile de le placer dans les archives des historiettes liées à la soif d’honneurs d’un « Loholona » (synonyme de sage en langue malagasy) qui a déclaré « s'être préparé depuis des années pour assumer la fonction de président par intérim ». Depuis des années ? Tiens donc…

Rappelons, au passage, que la présidence par intérim, est une disposition constitutionnelle qui n’existe nulle part ailleurs en dehors de Madagascar, l’île des mille-et-une surprises, qui stipule, en son article 46 de sa Constitution (« Lalampanorenana ») que : le Président de la République en exercice doit démissionner avant la date du scrutin, s’il se présente comme candidat à sa succession. Andry Rajoelina l’a fait, et il est, actuellement le candidat n°3 sur 12 autres prétendants.

Que dit la Constitution de la IVème République malagasy, adoptée par voie référendaire en 2010 ?

Article 52.- Par suite de démission, d’abandon du pouvoir sous quelque forme que ce soit, de décès, d’empêchement définitif ou de déchéance prononcée, la vacance de la Présidence de la République est constatée par la Haute Cour Constitutionnelle. Dès la constatation de la vacance de la présidence, les fonctions du Chef de l’État sont exercées par le Président du Sénat.

Quid, dans un premier temps des démarches de notre bizarroïde mister Razafimahefa, Président du Sénat ?

Sans aucune contrainte, face à une caméra, avec des Sénateurs debout derrière lui, il a lu et signé le texte qui suit. A quoi bon traduire ?



Pour résumé, Herimanana Razafimahefa a réaffirmé qu’il avait envoyé une lettre à la HCC. Dans cette lettre enregistrée au greffe de la Haute Cour Constitutionnelle, le 08 septembre 2023, le Président du Sénat a demandé à cette Haute Cour de constater sa volonté de renoncer à exercer les fonctions du Chef de l’État par intérim ; que, pour des raisons personnelles, il ne pourra pas exercer pleinement les charges que la fonction de Chef de l’État exige.

Suite à cette déclaration vue et entendue orbi et urbi, le 09 septembre 2023, la Haute cour constitutionnelle (HCC) de Madagascar prend la décision n°12-HCC/D3, portant constatation de la vacance de la présidence de la République, de la renonciation à l’exercice des fonctions de Chef de l’État par intérim et de désignation du Gouvernement collégial à exercer les fonctions de Chef de l’État par intérim (TEXTE ENTIER ICI).


Puis, un mois après, jour pour jour, le 09 octobre 2023, veille du lancement officiel de la campagne électorale voilà-t-il pas qu’il accorde une interview exclusive à la renommée Gaëlle Borgia, comme si tous les journalistes malagasy de Madagascar n’étaient que des moins que rien. Peu de temps avant, comme pour préparer tout le monde, il avait déjà émis des doute sur l’élection et accentué la nécessité d’un dialogue. Bref, aller vers un « accord politique » en clair. Puis boum ! Il a sorti une histoire abracadabrante mondialisée, avec tous les signes du mensonge, les principaux étant sa langue et son regard fixe, selon un psychologue ami en Europe, qui parle même de mythomanie. En effet, m’a dit cet ami, comment a-t-il pu dire qu’il « s'était préparé depuis des années pour assumer la fonction de président par intérim », alors qu’il n’est devenu Président du Sénat que le 19 janvier 2021 ?

Laissons la mythomanie de côté et résumons l’interview exclusive sur France 24, le 09 octobre 2023 ;

En fait, c’est plutôt Gaëlle Borgia qui, mine de rien, a dirigé l’opération :

Herimanana Razafimahefa : « J’ai reçu plusieurs pressions, venant justement, donc, le, heu, le gouvernement qui est devenu collégial, heu, qui prend le rôle de, heu, chef d’état par intérim actuellement… et çà venait de plusieurs personnes. Mais c’était surtout quelques membres de ce gouvernement (…) J’ai eu peur pour ma personne. Mais pour moi, je fais la politique, j’ai pas le droit. Mais, bon, pour mes enfants. Donc j’ai envoyé ma fille de 15 ans en France ». Note : des sénateurs ont confirmé que sa fille est allée dans l'Hexagone au mois d'Août 2023 et sans aucune précipitation.

Gaëlle Borgia : « Donc, on vous a dit, vous et votre famille, vous risquez de mourir si vous ne renoncez pas ? ».

Herimanana Razafimahefa : « Indirectement. Il n’y a pas d’autres mots à qualifier cela. C’est la méthode mafieuse ».

C’est tout ce qu’il a dit et qu’on entend dans la vidéo de France24.


Pour le reste, c’est Gaëlle Borgia qui a décidé de le dire. A sa façon « scoopante »… : « Le Président du Sénat a révélé avoir prévenu le Président Andry Rajoelina, des pressions qu’il subissait mais cela n’a rien changé. Quelques semaines après cette démission forcée, et bien il affirme qu’on voulait le mettre définitivement hors-jeu. Il accuse le Conseiller spécial du Président sortant, Jean André Soja, et l’ancien Sénateur, Sylvain Rabetsaroana d’avoir fait pression pour qu’il accepte un poste d’ambassadeur et quitte le pays. Contactés, les deux accusés nient catégoriquement les faits. Le Président du Sénat avait prévenu les Nations Unies des pressions qu’il subissait. Aujourd’hui, il demande à la Communauté internationale de réagir ».

Face à ce théâtre de très mauvais goût, je me suis plongé dans des investigations dans un passé riche en rappels que les Gaëlle Borgia et Fanirisoa Ernaivo n’ont pas vécu. En passant, il fait croire donc que le Président Andry Rajoelina et le gouvernement Ntsay sont stupides pour ne pas se rappeler comment Rivo Rakotovao est devenu Président du Sénat, remplaçant Honoré Rakotomanana puis le Président Hery Rajaonarimampianina ? L’évinçage a été la spécialité du pouvoir Hvm.

Pour en revenir au gouvernement Ntsay, voici sa réponse :

**************


Concernant Honoré Rakotomanana (ci-dessus), voici des extraits de l’article de Ny Aina Rahaga, paru dans Madagascar Tribune en ligne du jeudi 02 novembre 2017 :

« (…) Le souci du régime de garder le pouvoir durant les élections a précipité cette décision face à la réticence des acteurs politiques et de la société civile sur le projet de révision constitutionnelle dans le but est d’éviter la démission de Hery Rajaonarimampianina avant les élections. Aussi était-il évident que le président du Sénat, celui qui devrait assurer l’intérim durant la période électorale, devrait être un proche du régime. En tout cas plus que ne l’était Honoré Rakotomanana. Ainsi, dans la matinée de mardi dernier (Ndlr : 31 octobre 2017) Honoré Rakotomanana annonçait sa démission devant les membres de la Chambre Haute du Parlement. Évoquant non seulement son état de santé et son âge avancé comme motif mais également une profonde réflexion sur les écrits dans la Bible a-t-il souligné. Se justifiant de rendre le pouvoir aux membres de son assemblée selon ce que veut les principes d’une démocratie » (…). Pour ce qui est de « l’élection » de Rivo Rakotovao, elle est passée comme une lettre à la poste...


Pourquoi Herimanana Razafimahefa s’est-il inventé « plusieurs personnes » ; des « membres de gouvernement ». Pour le reste, personne ne l’a entendu. C’est Gaëlle Borgia qui est devenue son porte-parole, littéralement, quant au « Conseiller spécial du Président sortant, Jean André Soja, et l’ancien Sénateur, Sylvain Rabetsaroana ». Question de temps imparti, sans doute ? Passons.

En fait, le lien qui relie les évènements comico-politiques du moment et l’attitude du Président du Sénat, Herimanana Razafimahefa, c’est un homme : Marc Ravalomanana.

Saviez-vous qu’en 2002, mister Président du Sénat Razafimahefa était le Secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Mines, sous Marc Ravalomanana, of course ? Oui, les deux hommes se connaissaient depuis longtemps. Le premier a du avoir été contaminé par la mythomanie du second.

Vous rappeliez-vous qu’après sa fuite, le 17 mars 2009, le même Marc Ravalomanana a atterri au Swaziland, actuel Eswatini ? Là-bas, devant la Sadc, il a déballé une histoire à dormir debout : « j’ai été forcé de quitter le pouvoir sous la menace d'une arme sur la tempe le 17 mars 2009. Ma femme et Mon fils étaient pendant ce temps, obligés de se cacher dans la forêt car ils étaient entourés par des soldats qui les menaçaient. Et je me suis enfui dans la forêt aussi… ». Très mythomane. Mais cette version a résisté longtemps, qui a étiré une période de transition ne devant pas dépasser les deux ans maximum, avec, au bout, des élections pour le retour à l’ordre constitutionnel.

La vérité vraie est qu’il avait démissionné et transféré ses pouvoirs à un Directoire militaire qui n’existe pas dans la Constitution de Madagascar. Une élection présidentielle n’aura finalement lieu qu’en 2013 sans Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. C’est à ce genre de longue transition, avec pouvoirs partagés, que rêvent et espèrent ces 11 candidats et des nostalgiques du CT (Congrès de la Transition) et du CST (Conseil supérieur de la Transition), payés par l’Etat pour ne rien faire. N’est-ce pas, Pasteur Edouard Tsarahame ?

Mais c’est en 2002 que Marc Ravalomanana a démontré sa manière de ne pas respecter la parole donnée et de ne respecter aucun accord. Lisez, ce n’est pas un roman borgien…


Au terme de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001, Madagascar a été plongé dans une situation de crise inédite. Les résultats proclamés par la Haute cour constitutionnelle, mettant l’opposant Marc Ravalomanana, Maire d’Antananarivo à l’époque, devant le Président sortant, Didier Ratsiraka, vont précipiter la Grande île de l’océan Indien dans des troubles post-électoraux, car le Maire-candidat Ravalomanana avait réclamé un score de plus de 50% pour lui. Sous les auspices de l’Union africaine, les deux belligérants ont été conviés à une rencontre à Dakar, Capitale du Sénégal, qui s’est déroulée pendant deux jours, les 17 et 18 avril 2002.


Alors que la Haute cour constitutionnelle (HCC) lui avait donné 46,21% contre 40,89% pour son rival, Marc Ravalomanana avait contesté les résultats et les a rejetés tout simplement, en lançant le slogan « Premier tour dia vita » ou Victoire au premier tour. En effet, le maire d’Antananarivo était certain qu’il avait obtenu 52,15% ; ce qui équivaut à une victoire dès le premier tour. Cependant, le score annoncé par la HCC, sensiblement le même que celui annoncé par le ministère de l’intérieur, l’obligeait à aller au 2e tour contre son rival et président sortant, Didier Ratsiraka. Harangué par la foule de la place du 13-mai, Marc Ravalomanana décida alors de s’auto-proclamer Président de la République, le 22 février 2002, au stade de Mahamasina. Des affrontements meurtriers entre les forces de l’ordre et Marc Ravalomanana marqueront la suite.

Pour aider le pays à sortir de la crise, une rencontre est alors organisée à Dakar, pour les 17 et 18 avril 2002. Avec ses homologues présidents Joachim Chissano du Mozambique, Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire et Mathieu Kerekou du Bénin, le président du Sénégal, Abdoullah Wade, s’était activé pour trouver une solution qui pourrait safisfaire les deux parties.


Cet accord connu sous le nom de « Dakar I » avait décidé, entre autres de la mise en place d’un gouvernement de réconciliation, d’un conseil supérieur de la transition après la proclamation des résultats définitifs et la création d’une commission électorale indépendante pour l’organisation probable d’une consultation populaire. Malgré leurs signatures apposées sur le document, Marc Ravalomanana ne respectera pas les accords et Madagascar a connu une chasse aux sorcières et aux « sangliers » (« Haza lambo ») sans précédent. Cette situation conduira à l’ouverture d’autres négociations, en juin 2002 appelée « Dakar II », qui auront été un coup d’épée dans l’eau, comme malgré plusieurs tentatives d'accords menées sous l'égide de l'Union africaine. Par la suite, les « Zanadambo » (militaires de réserves enrôlés sous les ordres de Ravalomanana) ayant pris le dessus à travers la Grande île, occasionnant mort d’hommes et destruction d’infrastructures publiques, l’Amiral Didier Ratsiraka quitta le pays le 5 juillet 2002 depuis l'aéroport de Toamasina, à bord d’un avion affrété par le gouvernement français.


Nous sommes en octobre 2023, en pleine campagne électorale. Si le candidat N°3 est déjà allé à Antsiranana, après une messe en plein air, à Mahatazana, le 10 octobre, les 11 candidats s’entêtent dans leur marche à travers les quartiers populeux d’Antananarivo. Ils refusent de faire leur propagande chacun de leur côté, invoquant des excuses aux antipodes des dispositions inscrites dans la Constitution. Ce, dans l’espoir d’être vus, entendus et écoutés, par la Sadc.


Car l’ensemble de la communauté internationale roule pour l’élection le 09 novembre 2023. Elle dit non à ce foutage de gueule, il n’y a pas d’autres termes. Tous ont payé la caution de 200.000.000 ariary par tête ; tous se sont pliés au tirage au sort pour choisir leur numéro respectif, eux-mêmes ou leur représentant ; il reste moins d’un quart des cartes d’électeur à distribuer et les plus de 11 millions de bulletins uniques sont déjà arrivés à Madagascar depuis le week-end dernier, imprimés en Afrique du Sud et financés par l’ONU via le PNUD.


Marc Ravalomanana est arrivé à sa dernière chance de tenter de revenir au pouvoir, depuis sa démission de 2009. Après ? « Raha maty aho, matesa rahavako ». Faites-vous traduire. N’ayant plus rien à perdre, il va tout faire pour semer le chaos en distribuant des ariary ici et là. Et on parle même de « guerre civile »...

Alors ? Alors, rien. Ceci est un dossier pour les archives de l’Histoire de Madagascar. Que les générations futures sachent qui a fait quoi réellement. Surtout que l’IA a grandement besoin de ce genre de données exactes et véridiques.

Pour clore ce dossier, je reviens sur la notion de mythomanie, après ma conversation avec mon ami psy. Ainsi, il m’a fait savoir que Le mythomane adhère tellement de manière plus ou moins consciente à ses fabulations que la frontière entre réalité et mensonge devient flou. A tel point que les spécialistes ont du mal à répondre à la question suivante : est-ce qu'un mythomane sait qu'il ment ? Enfin, Docteur, la mythomanie se soigne-t-elle ? « On peut la soigner avec des médicaments qui l’abrutissent, dans le sens d’anesthésier ses réflexes. Mais dans ce cas, la mythomanie pourra alors faire place au mutisme, mais ne débouchera pour ainsi dire jamais sur une authentique guérison. Il est très difficile, dans ces conditions, de conseiller l'entourage d'un mythomane quant à l'attitude à adopter ». Eh ben dites donc : on n’est pas sortis de l’auberge alors.

En effet, non content de l’effet négatif de sa « prestation » sur France 24, pour une large majorité de ceux qui l’ont entendu et vu, voilà-t-il pas qu’il a remis le couvert, le 10 octobre 2023. Comment ? Lui qui se plaignait d’être en danger de mort, il s’est rendu au siège de la HCC, comme un quelconque visiteur, pour y retirer sa lettre en date du 08 septembre 2023 ayant pour objet la renonciation à l’exercice des fonctions de chef de l’État par intérim du Président du Sénat et pour y déposer une autre lettre déclarant qu’il était prêt à devenir président par intérim.



Primo : les menaces ont donc disparu par enchantement ? Celles pour lesquelles, selon Gaëlle Borgia, il risquait de mourir, lui et sa famille s’il ne renonçait pas ?

Secundo : Ignore-t-il vraiment que toute décision prise par la HCC demeure irrévocable et que cette Institution n’est pas une cour de récréation pour mythomanes qui s’ignorent ?

Tertio : Ne savez-vous toujours pas que les règles du jeu politique au niveau mondial ne sont plus les mêmes qu’en 1972, 1991, 2002 et 2009 ? Tout se sait en temps réel. Pourquoi certaines et certains persistent à répandre, rumeurs, mensonges et calomnies ? Il est très facile de vérifier de nos jours. L’ONU a un outil pour ce faire. Ah, vous ne le savez pas ? Cherchez alors.

J'allais oublier une mise au point importante. La voici :

Mister Herimanana Razafimahefa est-il au courant que le pouvoir du Président par intérim est limité à sa plus simple expression, sa fonction principale étant d’expédier les affaires courantes et d’assurer la continuité de l’État, le temps de la nouvelle élection présidentielle. Ainsi, il ne peut pas procéder à des nominations à des hauts postes de l’État, ne dirige pas l’armée, ne peut pas dissoudre l’Assemblée nationale, ni prendre des décisions importantes qui engagent l’État et le pays. Bref, il n’a et n’aura jamais les pleins pouvoirs, son rôle de «remplaçant» étant limité à janvier 2024.Pour plus de détails, il devrait demander à Rivo Rakotovao à qui il a succédé. Lui, au moins, il a assisté à la 73è AG de l'ONU à New York, en septembre 2018.

Jeannot Ramambazafy – 11 Octobre 2023

Mis à jour ( Vendredi, 27 Octobre 2023 21:30 )  
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