Frappé par le covid-19 et les cyclones ravageurs Ana, Batsirai, Emnati, Dumanko, Gombe et Jasmine, suivis de la guerre en Ukraine, sans compter la vague de famine (Kere) dans le Sud du pays –aggravée par le changement climatique-, le mandat légal de 5 ans du Président Andry Rajoelina, n’aura été effectif en actions que sur une période de deux ans et demi.
Mais quelles actions ! (ICI)
« Tisanes »? Vous ne connaissiez pas l'Artemisia annua ?
Il faudrait être sourd et aveugle -mais surtout de très mauvaise foi- pour ne pas admettre qu’il n’y a jamais eu de crises, quelles qu’elles soient à Madagascar. Et surtout pas politique. Le peuple malagasy est un peuple admirablement résilient, habitué à des conditions climatiques extrêmes depuis leurs arrières-grands parents qui se soignaient et guérissaient très bien grâce à des « tisanes ». Terme utilisé par des européanisés fragilisés par un environnement par trop aseptisé, incolore, inodore.
Ce qui n’a pas empêché le covid-19 de faire des ravages dans leurs contrées, malgré leur médecine «moderne». Que n'avait-on pas prédit pour l'Afrique, concernant le coronavirus ?
Voyez le sourire de ces deux enfants malagasy pieds nus
Ainsi, à entendre certains oiseaux de mauvais augure, nous serions déjà tous morts dans la Grande île de l’océan Indien à l'heure actuelle. Il y a trop d’imbéciles malheureux qui veulent, à tout prix appliquer un calque des normes européennes sur la culture malagasy. Les restrictions là -bas, en UE, ne sont pas valables ici. Dès qu’un Européen éternue, il est rapatrié illico ! Ici, les enfants jouent pieds nus, c’est bon pour la santé et n’a jamais été un signe de pauvreté extrême. Passons.
Dans le volet politique, Andry Rajoelina, officiellement élu Président de la République le 08 janvier 2019, a pris ses fonctions le 18 janvier 2029. Que dit la Constitution de Madagascar au sujet de ce poste ?
Article 45.- Le Président de la République est le Chef de l’État. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
Article 46, alinéa 2- Le Président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste soixante jours avant la date du scrutin présidentiel. Dans ce cas, le Président du Sénat exerce les attributions présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau Président.
Article 47, alinéas 1 et 3- L’élection du Président de la République a lieu trente jours au moins et soixante jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice.
L’élection a lieu au premier tour à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n’est pas obtenue par un candidat, le Président de la République est élu au second tour à la majorité des suffrages exprimés parmi les deux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour. Le second tour a lieu trente jours au plus après la proclamation officielle des résultats du premier tour.
En suivant à la lettre ces dispositions constitutionnelles, le Président Andry Rajoelina a démissionné le 09 septembre 2023. Herimanana Razafimahefa, Président du Sénat, ayant renoncé au poste de président par intérim de lui-même, la HCC (Haute cour constitutionnelle) a décidé que cet intérim sera assuré collégialement par le gouvernement. S'en est suivi un épisode aussi ridicule que honteux de la part de Mister Razafimahefa qui, finalement, a été découvert et a disparu des radars de lui-même. Voir la vidéo de Gaëlle Borgia, plus bas...
Entre-temps, 13 candidats ont été retenus par la HCC. Tous se sont pliés aux diverses étapes incontournables pour être officiellement dans cette course au sommet de l’État malagasy de manière légitime et, surtout, légalement conforme à la Constitution de la IVème République de Madagascar, adoptée par voie référendaire le 17 novembre 2010.
Ainsi, après s’être acquitté, chacun, de la caution de 200 millions d’ariary (à peu près 41.000 euros), tous les 13 retenus, certains représentés, se sont pliés à la séance de tirage au sort -qui a eu lieu au siège de la CENI, le 11 septembre 2023- pour connaître leur numéro respectif qui paraîtra, avec leur photo, sur les bulletins uniques. Notons, en passant, que les plus de 11 millions d’exemplaires ont été imprimés en Afrique du Sud, financés par l’ONU via le PNUD, et sont actuellement en lieu sûr à Madagascar.
Voici ces candidats en photo et leur numéro tiré au sort :
Mais avant le tirage au sort, la Fondation Friedrich Ebert à Madagascar avait organisé la présentation officielle d’une "Charte de bonne conduite des partis politiques et des candidats aux élections qui auront lieu en 2023" . Cette présentation s'est tenue à l’hôtel Carlton Anosy, le 23 août 2023.
Cette Charte est le résultat d’un processus de plusieurs étapes (renforcement de capacités sur les pratiques démocratiques, série de dialogues multipartites…) auquel 250 participants issus de partis politiques d’obédiences différentes (AREMA, AVI, HVM, LEADER FANILO, MMM, MTS, PSD, RDS, TGV, TIM) avaient participé activement à ce processus. Si des candidats sont venus en personne, lors de la cérémonie, certains se sont fait représenter. La majorité a signé cette Charte de bonne conduite (ICI POUR LES PHOTOS DE CETTE CEREMONIE).
Soudain, malgré ce processus et ces démarches, vers la fin du mois de septembre 2023, 11 candidats s’allient pour former un « Collectif » et exigent un accord politique -style Convention du Panorama en 1991 (ICI)-, donc une période de transition hors du prescrit constitutionnel, sous prétexte que le candidat numéro 3, Andry Rajoelina, est de nationalité française et ne devrait pas se présenter à la présidentielle de novembre 2023, car, pour eux, selon l’article 42 du code de nationalité malagasy, il a perdu cette dernière.
Concernant ce fameux article 42, je ne cesserai jamais d’écrire et réécrire ce qui suit : que cet article 42 de cette Ordonnance n° 60 - 064 du 22 juillet 1960 portant Code de la nationalité malagasy, qui dit :
Art. 42- Perd la nationalité malgache, le Malgache majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère.
Ce code ne se limite pas à ce seul et unique article, mais en comporte 93. Par ailleurs, une loi ou un code n’a aucune valeur sans un décret d’application. Que disent les articles 53 à 56 de ce code de la nationalité malagasy de 1960 ?
TITRE IV
DES CONDITIONS ET DE LA FORME DES ACTES RELATIFS A L’ACQUISITION OU A LA PERTE DE LA NATIONALITE MALGACHE
CHAPITRE PREMIER
Dispositions communes
Art. 53 - Lorsqu’il entend s’opposer par décret à l’acquisition de la nationalité malgache, déclarer qu’un individu a perdu la qualité de Malgache, poursuivre la déchéance de la nationalité malgache ou rapporter un décret de naturalisation, le Gouvernement fait connaître la mesure envisagée à l’intéressé soit par notification à sa personne ou à son domicile, soit, à défaut de domicile connu, par publication au Journal officiel de la République. L’intéressé a la faculté, dans le délai d’un mois, d’adresser au Ministre de la Justice pièces et mémoires.
Art. 54 - Lorsque le Ministre de la Justice déclare irrecevable une demande de naturalisation ou de réintégration, sa décision est motivée. Lorsqu’il prononce le rejet d’une demande de naturalisation ou de réintégration ou d’une demande formée en vue d’obtenir l’autorisation de perdre la qualité de Malgache, sa décision n’exprime pas de motif.
Dans tous les cas, la décision est notifiée à l’intéressé.
Art. 55 - Les décrets de naturalisation et réintégration, les décrets portant autorisation de perdre la nationalité malgache, les décrets déclarant qu’un individu a perdu la nationalité malgache, les décrets de déchéance sont publiés au Journal officiel de la République.
Art. 56- Ces décrets prennent effet à la date de leur signature.
En fait de crise politique, de « situation exceptionnelle », c’est ce « Collectif » qui les créée avec des arguments fallacieux. Les synonymes de fallacieux sont : beau, captieux, faux, hypocrite, illusoire, insidieux, mensonger, menteur, perfide, spécieux, artificieux, trompeur. C’est ce qu’ils font à longueur de journée, n’ayant vraiment pas les moyens de faire une campagne électorale normale, pas plus que de programme de développement sérieux. L’idée, la seule et l'unique raison, est de faire capoter le processus électoral et de mettre en place une période de transition et se partager le gâteau d’un pouvoir éphémère mais extrêmement dangereux pour l’économie du pays. Comme... par le passé (« Taloha »).
L’épisode des choux fleurs est une illustration d'un manque total de stratégie, démontrant que ce n'est et ne sera jamais une lutte populaire. Il a suffi qu’un homme ait été arrêté par les forces de l’ordre pour vérifier ce que son sac contenait (des choux fleurs) pour que ces 11 candidats en fassent le symbole éphémère d’une « lutte » aussi ridicule que fallacieuse (voir synonymes).
Et puis, sérieusement, ils seront solidaires jusqu’à quand ? Prenons l’exemple de trois anciens présidents : Marc Ravalomanana a jeté en prison Roland Ratsiraka.
Hery Rajaonarimampianina, quant à lui, a mis Marc Ravalomanana en résidence surveillée. «Ataovy sérieux e !» Ok, tous contre Andry Rajoelina maintenant. Et après ?
Concernant l’épisode de sieur Herimanana Razafimahefa, le Président du Sénat mythomane (ICI), il a été éclairci par Gaëlle Borgia qui a préféré l’honnêteté intellectuelle, au contraire de Laurence Caramel qui, elle, s’étonne, dans un titre racoleur publié dans « Le Monde » le 03 novembre 2023, du « silence de la France ». Petite leçon de chose pour cette vieille branche du journalisme politique biscornu :
En géopolitique, de nos jours, Laurence ayant débuté dans le journalisme dans le domaine des sciences tout court mais n’a pas fait Sciences Po (mais sait-on jamais?), l’Europe n’est plus le centre du monde et Madagascar n’est plus une colonie française. Pour expliquer de manière très simple, cela donne ceci : l’ONU, dans son programme d’assistance électorale fait appel à des entités continentales, comme l’UA (Union Africaine) en ce qui nous concerne, nous Malagasy. L’UA, pendant de l’UE (Union européenne) pour la France, peut, à son tour, mandater une entité régionale, selon le pays à assister. Pour Madagascar, il y a la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) dont les membres sont : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, l’Union des Comores, l’Eswatini, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, l’île Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, la République démocratique du Congo, la République-Unie de Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Qu’est-ce que Laurence Caramel a, à titrer que « le silence de la France sème le trouble » ? En commentant la lettre de trois pages suivante, adressée au monde entier, en somme ?
C'est le résumé d'une désinformation à outrance répandue par Fanirisoa Ernaivo sur son compte Facebook, ni plus ni moins.
Laurence Caramel
Encore une fois, vous êtes tombée bien bas Madame Caramel (bonbon et chocolat). Parole !
Déjà , en 2022, le Forum de la SADC avait arrêté les années d’élections présidentielles pour les pays membres, conformément à leur Constitution respective. Pour Madagascar, revenez plus haut et relisez les articles 45, 46 et 47 de la Constitution de la IVème République de Madagascar.
C’est ce « Collectif de candidats » -passé de 11 à 10 « membres »- qui veut faire vivre aux 30.582.966 de Malagasy, selon les chiffres de Worldmeters de ce mercredi 8 Novembre 2023, les drames d’un passé qui doit être absolument révolu. Mais ils ne veulent pas admettre que, comme ce nombre qui augmente, les mentalités changent, évoluent vers de bonnes perspectives futures mais ne stagnent pas, voire ne reculent pas vers les évènements malheureux de 1972, 1991, 2002 et 2009 qui ont mené Madagascar nulle part, sinon en constante régression, sans guerre ni catastrophes naturelles sévères (irruption de volcan, tsunami, tremblement de terre).
Stade municipal de Mahamasina, samedi 19 janvier 2019. Avant l’investiture proprement dite, le président élu, Andry Rajoelina, a salué tour à tour les trois anciens présidents de Madagascar présents ce jour. De gauche à droite, sur la photo : Hery Rajaonarimampianina, Didier Ratsiraka (décédé le 28 mars 2021) et Marc Ravalomanana
Ce n’est qu’en 2018 qu’une élection présidentielle s’est déroulée dans les normes démocratiques avec la présence de quatre anciens présidents de la République élus, lors de la prestation de serment du Président Andry Rajoelina, le 19 jannvier 2019, à Mahamasina. Ce, dans le respect de la Constitution, malgré des velléités de prétendre qu’il y a eu des fraudes électorales.
Authentique incitation à la révolte via Facebook
A ce sujet, Fanirisoa Ernaivo, la magistrate révoquée pour avoir insulté toutes les forces armées de Madagascar (ICI) -pour s’enfuir ensuite en France où elle sévit sans aucune retenue, aura bien des blessés et des morts sur la conscience. Pour l’heure laissons-la faire. Mais, mon devoir est de lui rappeler que c’est le pouvoir Hvm qui était au… pouvoir en 2018 et non le Tgv. « Logiquement », Hery Rajaonarimampianina aurait dû être élu. Et la composition de la CENI était la même qu’en 2013, année où ni Marc Ravalomanana ni Andry Rajoelina n’ont pu participer, au nom du NI NI décidé par la Communauté internationale européanisée.
En parlant de l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux à des fins allant vers le chaos, elle a été discuté à l’ONU, en 2019, avec pour thème « Assistance électorale des Nations Unies ». Dans le rapport final, le Secrétaire général, Antonio Guterres, a fait les remarques suivantes :
Le fait que, dans le cadre d’élections, Internet et les médias sociaux soient utilisés pour favoriser la participation mais aussi pour diffuser de fausses informations et des discours de haine a soulevé des questions complexes pour les États Membres. La suspicion paralysante qui découle du fait que toute information ou tout propos peut être manipulé, et la perte de confiance qui en résulte, sont au cœur du défi que l’utilisation d’Internet pose à la démocratie. Dans le rapport, il est souligné qu’il importe, entre autres, de renforcer la résilience des sociétés face à la diffusion de contenus erronés ou haineux, d’accroître la transparence du discours public et de tenir un dialogue multipartite pour trouver des réponses à ces problèmes de politique générale.
Enfin, dans ce rapport, il est rappelé que les projets d’assistance électorale de l’ONU sont généralement financés par des contributions volontaires des partenaires de développement et sont gérés principalement par le PNUD, souvent au moyen d’un panier de fonds (« Basket fund ») multipartenaires établi dans les États Membres concernés.
Concernant Madagascar et Facebook, particulièrement, c’est la « démoncratie » qui domine à travers des comptes anonymes passant le temps à insulter autrui ou à publier ce qu’ont appellent aujourd’hui des « fakenews ». De tradition orale, certains Malagasy qui ont 2.000 ariary s’exercent de manière dangereuse à s’exprimer par écrit. N’ayant pas accès à Internet, ils ne vérifient rien, mais écrivent vraiment ce qui leur passe par la tête, sans songer aux impacts de leur méfait. Et lorsqu’ils sont convoqués par les services de cybercriminalité -aussi anonymes qu’ils pensent être, ils sont très facilement repérables de nos jours- ils s’étonnent avant de demander pardon. La culture du « Fihavanana » bien malagasy en prend un sale coup. Mais pourquoi tant de haine, Seigneur ?
A ce sujet de la désinformation, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, le 06 novembre 2023 -eh oui- Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a révélé le plan d’action de son agence pour réguler les médias sociaux.
Audrey Azoulay, sur X (ex-Twitter), le 06 novembre 2023 : « La libération de la parole par le numérique a représenté d’immenses progrès. Mais les médias sociaux ont aussi accéléré et amplifié la diffusion de fausses informations et de discours de haine, faisant peser des risques majeurs sur la vie en société, la paix et la stabilité. Pour protéger l’accès à l’information, nous devons encadrer sans attendre ces plateformes, tout en protégeant la liberté d’expression et les droits humains ».
Ce mercredi 8 novembre 2023, sept personnes ont été blessées du côté de Mahamasina, amenées là par des membres de ce « Collectif » dont l’authentique Français, Jean-Jacques Ratsietison (sa carte d’identité française authentique a été découverte lors de son interpellation, lundi dernier) dont la mère, pourtant, est une descendante du roi Radama 1er… Vous lirez mon article à ce sujet, très bientôt.
Ces manifestations, initiées par ce « Collectif des candidats », dont le but est d’investir la symbolique Place du 13 mai, sont interdites et ne font pas du tout partie d’une campagne électorale à proprement parlé. En plus, Marc Ravalomanana a été clair, le samedi 28 octobre 2023 au Coliseum : il s’agit de renverser ce pouvoir (« hanongam-panjakana »), avec l’aide de Monja Roindefo (premier Premier ministre de la période transitoire 2009-2013) qui, depuis, s’est éclipsé… Le premier tour de l’élection présidentielle, prévue et stipulé par la Constitution de Madagascar, est pour le jeudi 16 novembre 2023, après un report vraiment de complaisance. Ce sera aux 11.043.836 électeurs inscrits de se prononcer sur qui ils veulent que leur pays soit dirigé. En votant réellement -avec un bulletin unique- et non plus en déposant un bulletin parmi d’autres, comme par le passé, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes (drôle d’adjectif, ici, non ?).
Il reste exactement une semaine, jour pour jour, à compter d’aujourd’hui. La mission d’observateurs de la SADC est déjà sur place, ainsi que celle d’autres entités internationales. Ce « Collectif des candidats » va jouer le tout pour le tout en espérant qu’il y ait des morts qu’ils mettront sur le compte des forces de l’ordre. A ce stade, et après tous leurs échecs, qui leur donnera gain de cause ? De leur côté, des « médiateurs » tentent aussi de se faire voir. Mais aucun ne voudra porter le chapeau d’une énième régression fatale pour Madagascar encore en train de se relever.
Dans tout cela, une certitude jaillit et il faut répondre à ma question : qu’a fait Judas Iscariote et POURQUOI ? Enfin, comment a-t-il fini ?
En tout cas, la cause est entendue. La SADC est en majorité anglophone. Une culture aux antipodes du système francophone. Allez voir un peu où se déroulent la majorité des malheurs (guerre civile) de l'Afrique...
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Dossier historique de Jeannot RAMAMBAZAFY – 09 Novembre 2023