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UA (Union africaine). Ali Mahamoud Youssouf succède à Moussa Faki Mahamat à la Présidence de la Commission. Mais qu’est-ce que ces entités?

Avec le temps, tout s’en va, les mémoires s’effritent. Heureusement qu’il a existé -et existe encore- des êtres humains qui font un devoir de laisser des traces écrites à la postérité sur des siècles et des siècles. En passant, voici les réalités de la fameuse IA (Intelligence artificielle) qui fait peur aux uns, rêver aux autres. En fait, tout ce qui es compulsé sous forme de textes et/ou d’éléments audiovisuels, n’est que le travail d’êtres humains comme vous et moi.


Cela consiste à emmagasiner toutes les informations possibles et imaginables sur une personne, un pays, un évènement. Pourquoi croyez-vous que Google, Facebook, par exemple, et autres “plateformes” sur Internet, vous demande certaines coordonnées ? Lorsque nous, contemporains de ce IIIè millénaire, seront morts, la planète Terre ne sera plus qu’un village dirigé par des “humanoïdes”. A ce moment, la Science Fiction surpassera la minable réalité humaine. Merci, qui ? Cela dit revenons à nos moutons...

Le 15 février 2025, bon nombre d’Africains -et même non-Africains- ont eu l’attention focalisée sur Addis-Abeba, Capitale de l’Éthiopie, où a eu lieu l’élection de celui qui succèdera à Moussa Faki Mahamat, au poste de Président de la Commission de l’UA ou Union africaine.


A ce titre, Mahamoud Ali Youssouf est désormais chargé de piloter les initiatives continentales visant à promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable en Afrique. Il faut dire que l’élection de M. Youssouf intervient à un moment crucial pour l’UA, qui doit faire face à des défis régionaux persistants, notamment les conflits en République démocratique du Congo.

A chaud, lors d’une interview exclusive pour Africa 24, voici sa “ vision ” : « (...) L’Union africaine à travers la Commission à besoin de faire en sorte que l’Afrique soit entendue sur la scène internationale (...) ». Qui vivra verra. Pour le moment, je vous invite à faire un grand bond en arrière pour vous narrer les racines de l’UA.

La majorité des “gens” croit que c’est au début des années 1960, après le retour de l’Indépendance de nombreux pays du continent africain, que les Africains ont commencé à tenter de mettre en pratique “l’Union fait la force”, comme il est dit, en malagasy : “Izay misaraka fasika, izay mitambatra vato” (Séparés comme les grains de sable mais forts et unis comme un roc).

Il vous faut alors savoir qu’au mois de mai 1957, un certain Barthélémy Boganda avait envisagé de créer les “Etats-Unis de l’Afrique latine” (francophone dit-on de nos jours). Son idée : Le 17 octobre 1958, il propose les étapes suivantes : a) Création de la République centrafricaine en unissant l’Afrique équatoriale française (AEF), c'est-à-dire le Centrafrique, le Congo, le Gabon et le Tchad ; b) « Unification des deux Congos », c'est-à-dire le Congo belge et le « Congo français » (AEF) ; c) Création des États unis de l'Afrique latine comprenant, outre les deux Congos, le Cameroun, le Rwanda, le Burundi et l'Angola.


En 1958, Barthélémy Boganda, premier prêtre africain de son pays, après avoir été l'un des hommes politiques les plus prestigieux de l'Afrique équatoriale française (AEF), est devenu Premier ministre de la République centrafricaine. A l’époque, déjà, le “Panafricanisme” n’était pas vu d’un bon œil par les puissances coloniales... Car, le 23 mars 1959, il meurt dans un mystérieux accident d'avion (un Nord 2501 Noratlas de la compagnie française “ Union aéromaritime de transport ”) qui n’a laissé aucun survivant. Lors de fouilles méticuleuses, les experts ont trouvé des traces d'explosifs dans les débris. Bien que son projet ait été abandonné, après cet “accident”, le nom de Barthélémy Boganda sera immortalisé dans l’histoire de la République centrafricaine (RCA). En effet, la mort de Boganda est devenue une fête nationale dans ce pays dont l’indépendance a été proclamée le 13 août 1960.

Entre-temps, du côté anglophone, l’Union Ghana-Guinée, en Afrique de l’Ouest, est créée le 23 novembre 1958. En mai 1959, elle est renommée Union des États africains. Mais cette Union ne fait pas long feu...


Un autre pan de l’Histoire africaine, que les jeunes d’aujourd’hui ignorent, a été la création de l’UAM (l'Union africaine et malgache), en 1961, à travers une charte adoptée à Casablanca au Maroc. Eh oui. Cette entité avait pour but de développer la coopération économique, sociale, culturelle et politique entre les anciennes colonies françaises. L'UAM se voulait être aussi une réponse au panafricanisme qui germait au sein des anciennes colonies britanniques (“Pan-African Freedom Movement of Eastern”,Central and Southern Africa”...). En bref, une démarche de “diviser pour régner” masquée... Car toutes ces “unions” ont mis en évidence les divisions entre l'Afrique noire francophone, l'Afrique noire anglophone, l'Afrique lusophone ou le bloc arabe, chacun proposant son modèle d'union et d'intégration.

À l'origine, 12 pays formaient l'UAM. En 1962, l'ancien Congo belge, le Rwanda et le Togo rejoignent cette union groupe. Des institutions communes -l'Organisation africaine et malgache de coopération économique, l'Union africaine et malgache de défense- sont créées par les pays membres qui, au final, accepteront de participer aux travaux qui donneront naissance à l'Organisation des États africains, devenue OUA (Organisation de l’Unité africaine).

OUA – ORGANISATION DE L’UNITÉ AFRICAINE



Le 25 mai, la Journée mondiale de l’Afrique est célébrée. Pourquoi ?

Parce que le 25 mai 1963, 32 États ont créé l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à Addis-Abeba, en Éthiopie, dirigé alors par l’Empereur Hailé Sélassié. Notons, au passage que l’Éthiopie est le seul et unique pays du continent africain à ne pas avoir été colonisé par les forces coloniales européennes. Bien que ce pays ait été occupé par l’Italie de Mussolini entre 1936 et 1941. Ces 32 États africains sont : (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte-d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Kenya, Liberia, Libye, Madagascar, Maroc, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tanzanie, Tchad, Tunisie).

Initialement l’OUA avait pour objectifs le règlement des différends entre les pays africains et à leur coopération dans des domaines divers comme la Politique, l’Économie, l’Éducation, la Défense... Cependant, parmi les chefs d’État fondateurs, les avis divergeaient sur la nature de l’organisation. Les adeptes du fédéralisme, avec comme figure de proue le chef de l’État ghanéen Kwamé Nkrumah, s’opposaient aux partisans d’une «Afrique des États», guidés par le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor. Ces derniers ayant pris le dessus, l’OUA a pris la forme d’un outil de coopération, plutôt qu’une entité d’intégration entre les États. Quoi qu’il en soit, les principes fondamentaux de l’OUA, inscrits dans la Charte signé par ces 31 États africains indépendants restent : le respect du tracé des frontières héritées de la période coloniale, le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures.

En 1985, le Maroc se retire de l’OUA, dont il était membre depuis 1963, à la suite de l’admission de la République arabe Sahraouie démocratique.

L’OUA, c’était avant tout un forum de coopération entre chefs d’États. La Conférence, organe suprême réunissant les chefs d’État et de gouvernement, prenait toutes les décisions. Les États étaient souvent divisés sur les sujets, entraînant ainsi un certain immobilisme -sinon un immobilisme certains- dans de nombreux domaines...

Une laborieuse intégration régionale et continentale

Dans le domaine économique, l’OUA avait pour objectif l’intégration économique du continent. C’est dans cette optique que les Communautés Économiques Régionales (CER) ont été créées comme bases de l’intégration africaine, avec un calendrier pour l’intégration régionale, puis continentale. Les CER sont au nombre de huit :

  • L’Union du Maghreb arabe (UMA)
  • Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA)
  • La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD)
  • La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC)
  • La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)
  • La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
  • L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD)
  • La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)

Cependant, plusieurs obstacles, dont le manque manifeste de volonté politique, freinent cette intégration régionale et continentale.

Concernant la promotion des droits de l’homme et de la démocratie, l’OUA a adopté, en 1981 une Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ratifiée de nos jours par la quasi-totalité des États. Mais son mécanisme de contrôle est resté très limité : la commission qui s’en chargeait ne pouvait que rendre un rapport, souvent confidentiel, à la Conférence des chefs d’État et de gouvernement qui disposait du dernier mot.

UA - UNION AFRICAINE


La Déclaration de Syrte, adoptée au Sommet extraordinaire de l'OUA, tenu le 9 septembre 1999, dans cette ville de la Jamahiriya arabe libyenne, engage les dirigeants africains à prendre rapidement les dispositions nécessaires pour assurer l'union continentale. Cette résolution, adoptée sous l'impulsion de Mouammar Kadhafi, Président du Conseil de commandement de la révolution, pose le principe de la transformation de l'OUA en Union africaine.

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LA DÉCLARATION DE SYRTE

Adoptée par l'Organisation de l'Unité Africaine, le 9 septembre 1999

1. Nous, Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), réunis en la quatrième session extraordinaire de notre Conférence à Syrte, en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste, les 8 et 9 septembre 1999, à l'invitation du Guide de la Révolution El Fatah, le Colonel Muammar Ghaddafi, et conformément à la décision de la Trente-cinquième session ordinaire de notre Sommet, tenue à Alger, Algérie, du 12 au 14 juillet 1999,

2. Avons longuement discuté des voies et moyens de renforcer notre Organisation continentale afin de la rendre plus efficace et de lui permettre de s’adapter aux changements sociaux, politiques et économiques qui se produisent à l’intérieur et à l’extérieur de notre continent.

3. À cet égard, nous nous sommes inspirés des idéaux qui ont guidé les pères fondateurs de notre Organisation et des générations de panafricanistes dans leur détermination à forger l’unité, la solidarité et la cohésion, ainsi que la coopération entre les peuples d’Afrique et entre les États africains.

4. Nous rappelons les luttes héroïques menées par nos peuples et nos pays au cours du dernier siècle du millénaire pour l’indépendance politique, la dignité humaine et l’émancipation économique. Nous sommes fiers des progrès enregistrés sur la voie de la promotion et de la consolidation de l’unité africaine et nous saluons l’héroïsme et les sacrifices de nos peuples, en particulier pendant les luttes de libération.

5. Au moment où nous nous préparons à entrer dans le 21e siècle et ayant à l’esprit les défis auxquels notre continent et nos peuples sont confrontés, nous soulignons la nécessité impérieuse et l’extrême urgence de raviver les aspirations de nos peuples à une plus grande unité, solidarité et cohésion dans une communauté plus large des peuples, qui transcende les différences culturelles, idéologiques, ethniques et nationales.

6. Pour relever ces défis et faire face de manière efficace aux nouvelles réalités sociales, politiques et économiques en Afrique et dans le monde, nous sommes déterminés à répondre aux aspirations de nos peuples à une plus grande unité, conformément aux objectifs énoncés dans la Charte de l’OUA et dans le Traité instituant la Communauté économique africaine (Traité d’Abuja).

Nous sommes convaincus que notre Organisation continentale doit être revitalisée afin qu’elle puisse jouer un rôle plus actif et continuer à répondre aux besoins de nos peuples et aux exigences de la conjoncture actuelle. Nous sommes également déterminés à éliminer le fléau des conflits qui constitue un obstacle majeur à la mise en œuvre de notre programme de développement et d’intégration.

7. Au cours de nos travaux, nous avons été inspirés par les propositions importantes faites par le Colonel Mouammar Ghaddafi, Guide de la Grande Révolution libyenne El Fatah, et particulièrement, par sa vision d’une Afrique forte et unie capable de relever les défis qui se posent à elle au niveau mondial et d’assumer sa responsabilité de mobiliser les ressources humaines et naturelles du continent afin d’améliorer les conditions de vie de ses peuples.

8. Ayant franchement et longuement discuté de l’approche à adopter quant au renforcement de l’unité de notre continent et de ses peuples à la lumière de ces propositions, et compte tenu de la situation actuelle sur le continent, NOUS DÉCIDONS de :

i) créer une Union africaine, conformément aux objectifs fondamentaux de la Charte de notre Organisation continentale et aux dispositions du Traité instituant la Communauté économique africaine,

ii) accélérer le processus de mise en œuvre du Traité instituant la Communauté économique africaine, en particulier :

(a) abréger le calendrier d’exécution du Traité d’Abuja,

(b) assurer la création rapide de toutes les institutions prévues dans le Traité d’Abuja, telles que la Banque centrale africaine, l’Union monétaire africaine et la Cour de justice et, en particulier le Parlement panafricain. Nous envisageons de mettre en place le parlement d’ici à l’an 2000, afin d’offrir une plate-forme commune à nos peuples et à leurs organisations communautaires en vue d’assurer leur plus grande participation aux discussions et à la prise des décisions concernant les problèmes et les défis qui se posent à notre continent.

(c) renforcer et consolider les Communautés économiques régionales qui constituent les piliers de la réalisation des objectifs de la Communauté économique africaine, et de l’Union envisagée.

iii) mandater le Conseil des Ministres de prendre les mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre des décisions susmentionnées et, en particulier, d’élaborer l’Acte constitutif de l’Union, en tenant compte de la Charte de l’OUA et du Traité instituant la Communauté économique africaine. Les États membres doivent encourager la participation des parlementaires à ce processus. Le Conseil doit présenter son rapport à la Trente-sixième Session ordinaire de notre Conférence pour lui permettre de prendre les décisions appropriées. Les États membres doivent tout mettre en œuvre pour faire aboutir le processus de ratification avant décembre 2000 afin que l’Acte constitutif puisse être solennellement adopté en l’an 2001 lors d’un Sommet extraordinaire qui sera convoqué à Syrte.

iv) mandater notre Président en exercice, le Président Abdelaziz Bouteflika d’Algérie, et le Président Thabo Mbeki d’Afrique du Sud, de prendre d’urgence contact, en notre nom, avec les créanciers de l’Afrique en vue d’obtenir l’annulation totale de la dette de l’Afrique. Ils coordonneront leurs efforts avec ceux du Groupe de contact de l’OUA sur la dette extérieure de l’Afrique.

v) convoquer une conférence ministérielle africaine sur la sécurité, la stabilité, le développement et la coopération sur le continent, le plus tôt possible.

vi) demander au Secrétaire général de notre Organisation de prendre, en priorité, toutes les mesures nécessaires pour la mise en œuvre des présentes décisions.

Fait à Syrte, en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste,

9. 9. 99

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Voici des extraits des déclaration du Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, faites lors du Conseil de Sécurité des Nations Unis, le 29 septembre 1999 : “ (...) L'argent n'est pas la seule mesure du raisonnable et du possible. Formation, technologie, engagement politique - nombreux sont les domaines qui s'ouvrent au partenariat. Ce qu'il importe de souligner, c'est que si l'Afrique et la communauté internationale conjuguent leurs efforts, elles peuvent donner un nouvel élan décisif à la cause de la paix et du développement en Afrique. L'"afropessimisme" ne mène nulle part. La "lassitude face aux problèmes de l'Afrique" est un affront à l'idée même d'une communauté internationale responsable. Si nous apportons aujourd'hui une aide réfléchie à ceux qui sont le plus en mesure d'en faire bon usage, nous pouvons aider l'Afrique à prendre un nouveau départ et à se construire un avenir meilleur. Ne manquons pas cette occasion (...).

En passant, n'oublions pas le projet de la fondation des États-Unis d'Afrique relancé en 2000 à Lomé (Togo) par Mouammar Kadhafi, alors dirigeant de la Libye. Sa finalisation était prévue en 2015, selon l'issue du sommet de juillet 2007. Mais...


Puis, le 9 juillet 2002, à Durban, en Afrique du Sud, L’UA (Union africaine), organisation intergouvernementale d’États africains, est créée. Elle remplace l’OUA. La mise en place des institutions officielles de l’UA a eu lieu en juillet 2003, lors du Sommet de Maputo, au Mozambique. Il s’agit de : la Conférence, la Commission, le Parlement panafricain, et le Conseil de Paix et de Sécurité. Le Premier Président de l’UA est le Sud-Africain Thabo Mbeki, auparavant ¨Président de l’OUA. Comme vous avez pu et su le constater, Si la Conférence des chefs d’État et de gouvernement est gardée dans l’architecture institutionnelle de l’UA, le Secrétariat général est remplacé par la Commission.

Originellement, les objectifs de l’UA sont “d'œuvrer à la promotion de la Démocratie, des Droits humains et du Développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique). Ce programme considère que la Paix et la Démocratie sont des préalables indispensables au développement durable ”. L’UA a également dans sa ligne de mire la création d'une Banque Centrale de Développement, qui n’a rien à voir avec la BAD (Banque africaine de développement) créée le 4 août 1963 à Khartoum, en Egypte.

Voici le nom des différents Chefs d’État de pays africains qui se sont succédé à la Présidence de l’UA :

Thabo Mbeki, Afrique du Sud, 9 juillet 2002-10 juillet 2003, Joaquim Chissano, Mozambique, 10 juillet 2003-6 juillet 2004 ; Olusegun Obasanjo, Nigeria, 6 juillet 2004-24 janvier 2006 ; Denis Sassou-Nguesso, République du Congo, 24 janvier 2006-24 janvier 2007; John Kufuor, Ghana, 30 janvier 2007-31 janvier 2008 ; Jakaya Kikwete, Tanzanie, 31 janvier 2008-2 février 2009 ; Mouammar Kadhafi, Lybie, 2 février 2009-31 janvier 2010 ; Bingu wa Mutharika, Malawi, 31 janvier 2010 ; Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Guinée équatoriale, 31 janvier 2011-29 janvier 2012 ; Thomas Boni Yayi, Bénin, 29 janvier 2012-27 janvier 2013 ; Haile Mariam Dessalegn, Éthiopie, 27 janvier 2013-30 janvier 2014 ; Mohamed Ould Abdel Aziz, Mauritanie, 30 janvier 2014-30 janvier 2015 ; Robert Mugabe, Zimbabwe, 30 janvier 2015-30 janvier 2016 ; Idriss Déby, Tchad, 30 janvier 2016-30 janvier 2017 ; Alpha Condé, Guinée, 30 janvier 2017-28 janvier 2018 ; Paul Kagame, Rwanda, 28 janvier 2018-10 février 2019 ; Abdel Fattah al-Sissi, Égypte, 10 février 2019-10 février 2020; Cyril Ramaphosa, Afrique du Sud, 10 février 2020-6 février 2021 ; Félix Tshisekedi, République démocratique du Congo, 6 février 2021-5 février 2022 ; Macky Sall, Sénégal, 5 février 2022-18 février 2023 ; Azali Assoumani, Comores, 18 février 2023-17 février 2024 ; Mohamed Ould Ghazouani, 17 février 2024-15 février 2025 ; João Lourenço, Angola, 15 février 2025 – ;


Voici le nom des différentes personnalités africaines qui se sont succédé à la Présidence des Commissions de l’UA, en fait (car il y en a plusieurs) :

Amara Essy (Président intérimaire, Côte d’Ivoire, 9 juillet 2002-16 septembre 2003 ; Alpha Oumar Konaré, Mali, 16 septembre 2003-28 avril 2008 ; Jean Ping, Gabon, 28 avril 2008-15 octobre 2012 ; Nkosazana Dlamini-Zuma, Afrique du Sud, 15 octobre 2012-30 janvier 2017; Moussa Fakri, Tchad, 30 janvier 2017-15 février 2025 ; Ali Mahamoud Youssouf, Djibouti, 15 février 2025-.


Quelles sont les Commissions de l'Union africaine ?

En réalité, la Commission de l'UA est subdivisée en départements

Départements : Paix et sécurité ; Affaires politiques ; Infrastructure et énergie ; Affaires sociales ; Commerce et industrie ; Économie rurale et agriculture ; Ressources humaines, sciences et technologie ; Affaires économiques.

Voilà, ma boucle “Regards historiques sur l’UA” est bouclé. Vous ne mourrez pas idiot(e)s. Ce dossier fera, fait déjà partie de la mémoire d’un Continent plus vaste que l’Europe et les États-Unis d’Amérique réunis (Continent africain : 30,37 millions km² ; États-Unis : 9,827 millions km² ; Europe : 10,53 millions km²) plus riche aussi.

Jeannot RAMAMBAZAFY

Antananarivo, le 16 février 2025

Sources : archives de l’ONU, archives de l’OUA, archives de l’UA, lecture de divers journaux à travers le monde, recherches et documentation personnelle SANS IA

Mis à jour ( Dimanche, 16 Février 2025 16:52 )  
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