Madeleine Ramaholimihaso et Bruno Rakotoarison - CLIQUEZ ICI POUR LA VIDEO-
MEMORANDUM
Un groupe de citoyens issus de divers horizons, mais ayant en commun une expérience en matière d’élections,
Madeleine Ramaholimihaso, fondatrice et Président d’honneur du KMF/CNOE
Sylvain Rabotoarison, ancien ministre de l’Intérieur
Hery Rakotomanana, ancien Président de la CENI
Bruno Rakotoarison, ancien Secrétaire général du KMF/CNOE et ancien Rapporteur général de la CENI
Estime devoir attirer l’attention sur la nécessité d’organiser dans les plus brefs délais, des élections transparentes et fiables.
A cet égard, deux aspects sont à considérés :
A-Liste électorale
Le problème principal se situe au niveau de la liste électorale. Un effort a été déployé par la CENI pour une révision systématique, laquelle, en juillet 2011, a fait ressortir à l’état brut, le nombre de 8.562.483 électeurs. Ce chiffre traduit une augmentation de 19,73% par rapport au nombre des électeurs lors du referendum constitutionnel du 17 novembre 2010, qui était de 7.151.223.
Pour avoir une liste fiable, il y a lieu de corriger cette liste brute au niveau des Fokontany et au niveau des centres informatiques de districts (CID). Cette opération, implique pour la CENIT, un financement d’environ trois milliards d’ariary et, au minimum, un délai d’un mois.
Il reste à établir le calendrier électoral par le biais de la CENIT, avec l’appui de la Communauté internationale.
B-Calendrier électoral
Le calendrier électoral détermine les périodes de priorité potentielle du cycle électoral. La planification et les préparations doivent respecter les dates limites règlementaires et administratives. Il traduit la transparence, par la diffusion au public, aux médias, et surtout aux partis politiques, de la chronologie liée au cycle électoral.
A chaque activité du processus électoral correspond un délai précis d’exécution. Toutefois, certaines activités peuvent être réalisées de façon concomitante : les travaux relatifs à l’établissement des listes électorales peuvent être réalisés simultanément avec la confection des bulletins uniques de vote, l’acquisition et le déploiement des matériels de vote et la campagne de propagande électorale.
C-Education électorale
L’institution des bulletins uniques figure parmi les avancées remarquables du processus électoral à Madagascar. Dès maintenant, il est opportun d’éduquer les électeurs sur la pratique de ce système de vote.
Dès lors, il faut penser à débloquer des fonds dans cette perspective, en faveur de la CENIT et des organisations de la société civile s’occupant de l’éducation citoyenne.
D-Conclusion
Au terme de cette réflexion, sur le plan technique aucun obstacle majeur ne s’oppose à la tenue simultanée des élections du Président de la République et des Députés à l’Assemblée nationale au mois de novembre 2012 et, s’il y a 2e tour de l’élection présidentielle, à la 1ère quinzaine du mois de décembre 2012.
Toutefois, il est urgent pour l’exécutif de formaliser par un décret, la convocation des électeurs après détermination du calendrier électoral par la CENIT et les experts des Nations Unies.
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Antananarivo, le 22 mai 2012