ICI, l'article de l'Express de Madagascar: "Code de la communication. L'APF interpelle les autorités"
Didier Berberat, de nationalité suisse, est président de la Commission de l'Education, de la Communication et des Affaires culturelles, au sein de l’Assemblée parlementaire francophone (APF). Au courant de l’adoption par l’Assemblée nationale malgache du code de la communication liberticide, voici ses propos à ce sujet:
« Ce n’était pas à l’ordre du jour parce qu’au moment où nous l'avons fixé, ce n’était pas prévu. Mais cette loi nous inquiète parce que toute loi qui s’oppose à la liberté de la presse pose problème. Je pense qu’on va "thématiser" cela et je pense que cela débordera sur Madagascar. J’appelle vraiment de mes vœux à ce que l’on trouve une solution qui permette aux journalistes malgaches et aux journalistes du monde entier, en général, de pouvoir travailler en toute liberté. Mais liberté signifie aussi éthique et responsabilité »
Aucun journaliste malgache n’a jamais été contre ce code de la communication élaboré depuis 1990. Et effectivement, le métier a besoin de balises, de garde-fous. Mais lorsque l’avant-projet initial est trituré de cette manière (ICI), qu’est-ce que ce régime espérait? Une bienvenue à une dictature sournoise au lieu de ce tollé général et généralisé? Je ne sais pas ce qui va se passer lorsque ces députés francophones quitteront Madagascar...
Jeannot Ramambazafy 11 juillet 2016