Du 27 au 29 avril 2009, sur l’invitation de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies, Madagascar, représenté par SEM Augustin Andriamananoro Razafinarivo, Ministre des Télécommunications, Postes et TIC, participera à la 13ème réunion ad hoc du Comité Intergouvermental d’Experts (CIE) à Mahé aux Seychelles. Le thème de cette réunion sera axé sur le « Suivi des progrès de la mise en œuvre des TIC pour le développement de l’Afrique de l’Est ». Avant tout, qui est l’actuel Ministre des Télécommunications, des Postes et des TIC malgache ?
Âgé de 40 ans, marié et père de 2 enfants, le Ministre Andriamananoro est un technicien des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication de très haut niveau. Depuis 2005 jusqu’à sa nomination dans l’actuel gouvernement malgache de la Haute Autorité de l’Etat, son rôle, en tant que Directeur général de la société Osmosis Océan Indien était axé sur les points suivants :
- Concevoir et Coordonner des projets TIC et Multimédias qui s’inscrivent dans la recherche et de l’innovation technologique O.B.S
- Mise en place d’une architecture logicielle et développement des applications informatique
- Intégrateur technologique : Voix sur IP, ToIP, Web applicatif /Réseaux.
- Recherche et Développement / R.I.A (Rich Internet application) s’appuyant sur de la technologie Open Sources (CMS, Web 2.0)
- Veille technologique : Technologie Voix sur IP - Téléphonie via Internet
- Stratégie marketing et management de projets
Le Ministre Augustin Andriamananoro est-il “The right man at the right place”? Interview expresse pour Madagate.com
« A travers le monde entier, le Ministère de Télécommunications est le Ministère technique par excellence. En fait, nous ne nous occupons pas d’un contenu d’informations qui relève de la Communication propre, mais nous œuvrons pour acheminer ces informations à travers des moyens qui se modernisent et qui deviennent de plus en plus rapides de nos jours. Télécommunications, Postes et TIC sont comme l’eau et le riz. Les uns ne vont pas sans les autres, ils se complètent. Actuellement, Madagascar se trouve à la croisée du chemin vers le développement de ces échanges.
Il est dit que celui qui détient l’information détient le pouvoir. En matière de démocratie pur, le grand public a le droit de détenir cette information. Notre rôle est donc de la transmettre mais en la régulant à travers des textes et des lois ».
Pour Madagascar, quelle est l’importance de sa participation à cette 13ème réunion du CIE aux Seychelles ?
« Etant donné que Madagascar fait partie intégrante de la Commission de l’Océan Indien ou COI, tout l’intérêt est d’être au fait de l’harmonisation des politiques nationales de développement et des programmes TIC dans le contexte de l’intégration régionale, à juste titre. En matière de TIC, il s’agira de déterminer et d’aboutir aux éventualités d’appliquer, de manière uniforme, une politique règlementaire unique. Ainsi, à Mahé, les participants de haut niveau suivront deux séances précises : l’une sur la mise en œuvre des TIC dans le domaine de l’e-gouvernement et de l’e-commerce ; l’autre sur l’élaboration des Stratégies et Plan d’action global d’infrastructures nationales d’information et de communication.
Et c’est à l’issue de ces séances que mon Ministère alignera son propre programme national spécifique tout étant conforme au contexte de la mondialisation et des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies. Mais déjà, je peux avancer que le Ministère des Télécommunications, des Postes et TIC malgache joue un rôle de facilitateur étant donné que le terme libéralisation du secteur n’est plus un slogan de nos jours. Ainsi, par exemple, la mise en service du Backbone national et celle, très prochaine du câble sous-marin Lion. Vous aurez compris que du télégraphe au streaming video et podcasting audio numériques via les satellites, Madagascar ne sera pas à la traîne des TIC, tout en respectent l’éthique liée à ce domaine qui est l’image même de ce nouveau Millénaire. En bref, cette 13ème Réunion du CIE aux Seychelles est un atout pour Madagascar ».