A travers une promenade avec mes enfants (Mialy) et petits-enfants (Cédric, Mitia), découvrez Antananarivo, de l’avenue de l’Indépendance au jardin d’Ambohijatovo, en cette matinée du vendredi 25 décembre 2009.  Avec une vidéo pour jouir de la renaissance de cet hôtel de ville qui a fait l’objet d’un poème de Rado.
Son poème du jour
LAPAN’NY TANANAN’ANTANANARIVO
Kianjan’ny Fahaleovantena, ny Asabotsy faha-17 May 2008
Enin’ambitelopolo taona raha ny marina ka mba tsahivo
Tam’izay no kila sy may ‘lay Lapan’Antananarivo
Ory ny fon’ny Vahoaka nahita an’ireo donan-tsetroka
Any anatiny mangorohoro, te hitraotra ary koa semposempotra
Vetsovetson’ny fo tam’izay no sisa reko tey :
« Rahoviana vao mba hisy indray izay Lapa ho solon’ity ? ».
Kinanjo fe ankehitriny, tsy nisy izay nanelingelina
Nijoro ‘lay ANDRIN’Iarivo, nitsangana ilay RAJOELINA
Nampian’ireo mpanolotsaina, nitafy ny Fanantenana
Hanorina ilay vaovao, ho  Lapan’izato Tanà na.
Dia Lapan-Tanà na mijoro, voakajy sy manara-penitra
Manaraka ny toetr’andro no tsara tarehy sady mendrika
Ny asa rehetra avy ao dia ho fanasoavam-Bahoaka
Hitana ny marina hatrany, ho lavitr’izay « Ampamoaka »
Dia ho Lapan-Tanà na anehoana ny marina miharihary
Ka ny fomba fiasa imasoana dia « Asa fa tsy mba Kabary ».
Ny toerana hasiana aza indray no aoka asiam-pitenenana
Ka tena Kianja mitandro an’ilay Fandriampahalemana
Tsy Kianjan’ny Ramatahora na fidinana an-dalambe
Fa Kianjan’ny Fifankatiavana, ary izany no atao rehareha
Dia Kianjan’ny Firaisankina : ekena tsy misy fandavana
Satria Malagasy miray tsy misy mifanavangavana.
Ka raha Teloambinifolon’ny Mey no lavenona ilay teo aloha
Dia Teloambinifolon’ny Mey no hajoro ialy Faharoa
Ka ny Dinian’ny mpifankatia no Dina ifanaovana anio
Tsy ho fihatsarambelatsihy fa tena amin’ny fo madio
Ny tanjona hany hotratrarina no sady hiaraha-mitazana
Dia ny hasin’Antananarivo Renivohitr’ity Tanindrazana
Andriamanitra Ray ao ambony anie hitahy an’ity fikasana
Hamita ary koa hampijoro ny Lapan’izato Tanà na !
RADOÂ : Androany 10 Mey 2008
TRADUCTION LIBRE SANS RIME
Hôtel de ville d’Antananarivo
 36 années déjà , il est bon de s’en souvenir
C’est à cette époque qu’un incendie ravagea  l’Hôtel de ville
Les colonnes de fumée attristèrent le cœur du peuple
Envahi d’une rage contenue, au bord de l’asphyxie
Se demandant, dès lors, dans de profonds soupirs :
« Quand donc cette bâtisse renaîtra-t-elle de ses cendres ? ».
Et soudain, à présent, alors que nul ne s’y attendait
Le PILIER d’Antananarivo se dresse, le nommé RAJOELINA monte au créneau
Epaulé de ses conseillers, tous revêtus de l’Espoir
Dans le but de reconstruire un nouvel Hôtel de ville.
Un hôtel de ville nouveau, aménagé pour répondre aux normes
Correspondant aux technologies de ce troisième Millénaire
Destinées à améliorer le vécu au quotidien du peuple
Ayant pour fer de lance la Vérité, loin de toute démagogie
Un hôtel de ville, comparable à la Vérité sortant du puits
Avec pour unique leitmotiv : acta non verba
Parlons à présent du lieu de cette reconstruction :
C’est un endroit privilégiant la Paix avec un grand « P »
Pas une place de la répression ni celle des descentes dans la rue
Mais une Place de l’Amour, pilier de notre fierté
Une Place de l’Unité, de l’Union sans commentaire aucun
Parce que les Malagasy ne font qu’un sans nulle distinction.
Si un 13 Mai, l’ancien hôtel de ville a disparu dans des flammes
Ce sera un 13 mai que le second renaîtra de ses cendres (Nota : cette pose été reportée pour le 17)
Aujourd’hui, c’est un serment de l’Amour que nous faisons ici
Exempt d’hypocrisie mais venant du plus profond du cœur
L’objectif que nous ne perdrons jamais de vue, et que nous atteindrons
C’est de redorer le blason d’Antananarivo, Capitale de notre Mère Patrie
Que Dieu le Père qui est aux Cieux bénisse ce projet
Et que ce nouvel Hôtel de ville puisse réellement être érigé !
Recueillis et traduits par Jeannot Ramambazafy
18 mai 2008
LE CAS SAMMY RASOLO
Sur un autre plan, je ne saurais donc me taire face à la littérature de Sammy Rasolo, dans un « article » intitulé : « Condamnations fermes contre Rajoelina, SVP », paru dans le nouveau Madagascar Tribune du 24 décembre 2009, en tribune libre, page 2. A la veille de la Nativité. D’emblée, je dirais à Sammy : de quoi je me mêle ? Et c’est mon droit. En effet, journaliste, comme moi, dans l’ancien Madagascar Tribune, Sammy a quitté le journal pour aller s’installer en France où il a la nationalité française (en 2003). Ce, depuis des années. Dès lors, en choisissant d’être un compatriote des anciens colonisateurs, et ne vivant plus la réalité malgache, que peut-il connaître du vécu des Malgaches en dehors d’Antananarivo ? Quelle est sa motivation ? Rentrer au pays d’origine ? Je ne le pense pas.  Il aurait du mettre son intelligence au service d’un hommage à notre confrère commun, Aimé Razafy, au lieu de rédiger des insanités qui n’ébranleront pas son petit quotidien de « vazaha taratsy » (français sur papier). Sammy : lorsqu’on prétend aimer sa patrie, on ne raconte pas des âneries bien à l’abri à 10.000 kilomètres.  On se bat sur le terrain. Sammy Rasolo avait succédé à Jaobarison Randrianarivony -devenu le patron de Media Consulting-, dans la rubrique « Economie ».. Mas, hélas, la réalité est aussi que Sammy n’a jamais été un homme de terrain. De son côté, il doit aussi me connaître et il sait parfaitement que je me base toujours sur les réalités historiques. En prime, je suis un journaliste malgache qui habite à Antananarivo. Les enfants et petits-enfants vont dans des écoles malgaches et ils apprennent l’Histoire de Madagascar.
Raison pour laquelle je les ai emmené voir l’hôtel de ville reconstruit. Comme il est clair que les ancêtres de Sammy seront toujours les Gaulois, le mieux est qu’il ne se charge pas trop devant le tribunal de l’Histoire. Car les écrits restent et il faudra assumer un de ces quatre matins. Ma démarche n’est pas vers la polémique. Mais il faut, de temps en temps, remettre à leur place des individus qui prétendent connaître la réalité de Madagascar à des milliers de kilomètres. Ils ont choisi d’y aller et ce n’est pas à travers Internet qu’ils sauront pourquoi Ratsiraka, parti en exil depuis 7 ans, grâce à Ravalomanana et Zafy qui n’a jamais reconnu Ravalomanana en tant que président de la république, deviennent subitement copains avec leur « ennemi ». Ce ne sera jamais pour le bien du peuple. Ils étaient là depuis 48 ans et les Malgaches se sont appauvris encore plus.
Dans un dernier paragraphe Sammy Rasolo écrit ce qui suit : « Il faut appeler un chat un chat : Rajoelina est un destructeur irresponsable, incapable de penser au bien du pays. S’il était vraiment patriote, il y a longtemps qu’il aurait du démissionner et Madagascar aurait retrouvé la normalité et la paix ».  Et oui : Rajoelina est tellement destructeur que les Tananariviens se demandent par quel maléfice il a pu reconstruire l’hôtel de ville de la Capitale de Madagascar. Si Sammy Rasolo était vraiment patriote, il n’aurait pas choisi la nationalité française mais serait resté à Madagascar et son article lui aurait valu le prix Pulitzer. Hélas, il fait partie de ces gens haineux, face à eux-mêmes, avec leurs petites idées. Joyeux Noël et Bonne année quand même, sacré Sammy !
A présent, pour connaître le vrai style d’écriture de Sammy Rasolo, je suis allé cherché dans les archives de l’ancien Madagascar Tribune, son article suivant, ne date du 17 octobre 2002. ‘était peu avant son départ pour devenir « vazaha taratasy ». Au début du règne de Ravalomanana.
BFG - SG: LA PREMIÈRE "CARTE VISA INTERNATIONALE"
Point n'est besoin de s'encombrer de liasses de devises quand vous vous déplacez à l'extérieur, il vous suffit d'acquérir une carte "Ebene" si vous êtes titulaire d'un compte à vue à la BFV-SG. En effet, la BFV-SG propose ce nouveau produit à sa clientèle. Cette carte de retrait et de paiement, nationale et internationale, permet à son titulaire d'effectuer des retraits d'espèces auprès des distributeurs automatiques de billets Visa à l'extérieur mais aussi des retraits d'espèces en Fmg dans tous les distributeurs automatiques de billets à Madagascar. Elle permet également à son titulaire de retirer de l'argent auprès de tous les guichets de banque affiliés au réseau Visa à Madagascar comme à l'étranger.  La durée de validité de la carte est de deux ans. La souscription s'opère par la signature d'un contrat moyennant le paiement d'une cotisation annuelle de 750.000 Fmg. Elle est renouvelée de manière automatique sauf si le titulaire demande par écrit sa résiliation au moins deux mois avant la date d'expiration. Ce prix est inférieur aux prix de toutes les autres cartes internationales Visa, a-t-on précisé hier, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue au siège de la BFV-SG.  Le taux de change appliqué est celui du réseau Visa à la date de traitement de la transaction.
La carte "Ebène", outre le fait qu'elle est un signe de prestige, a de nombreuses utilités pratiques. Elle dispense son titulaire des détours à la banque pour retirer de l'argent puisque les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont généralement installés dans des endroits stratégiques. Pour l'heure, le BFV-SG met à la disposition de sa clientèle deux DAB, l'un à l'agence centrale d'Antaninarenina et l'autre à Antanimena. Le troisième sera installé en 2003. Toamasina en aura également un la même année. Mais bientôt, la carte Ebène sera également utilisable auprès des distributeurs des autres banques. Naturellement, l'utilisation de cette nouvelle carte est plafonnée: à 5 millions par jour et à 20 millions par semaine. Signalons que deux autres cartes, "Reniala" et "Varongy", sont déjà proposées par la BFV-SG à sa clientèle depuis quelques mois. Ces cartes, à la différence de la nouvelle, "Ebène", sont uniquement nationales. Elles ont connu un grand succès puisqu'on relève jusqu'à maintenant 4600 souscriptions. Le nouveau produit qui complète la gamme des cartes Visa a été présenté hier à la presse par le président directeur général de la BFV-SG, Jean Pierre Ducroquet, le directeur de la communication, Gina Ralaimihoatra, le directeur du réseau et de la clientèle de particuliers, Maurice Thévenon, et le secrétaire général, Olivier Rauch.
Sammy Rasolo (in Madagascar Tribune 17.10.2002)
Informatif et instructif. Aucune agressivité mais du journalisme sans plus. Comment un gars aussi timide que Sammy a-t-il pu devenir un individu haineux face à lui-même avec ses petites idées ? Demandez-lui, il sera… riche de nébulosité. Mais Sammy Rasolo a recommencé à « écrire », lorsque la rumeur de « coup d’état » et de « putsch » a déferlé sur les sites subventionnés par Ravalomanana. Certes, les rumeurs plongent très vite dans les oubliettes puantes de l’Histoire. Mais  les écrits restant, On verra si, dans quelques années, Sammy Rasolo revendiquera aussi son article suivant, en date du 7 septembre 2009, pour Topmada. Car même s’il est enlevé du web, je garde toutes mes archives. Parce que, même si les individus stupides ne font que des stupidités, ils devront assumer leurs responsabilités vis-à -vis de la postérité. Et puis, je ne pourrais pas mourir tranquille sans remettre à sa place un gars depuis toujours insignifiant qui veut, aujourd’hui (pourquoi aujourd’hui, d’ailleurs ? Où était-il en 1972, 1991 et 2002 ?), se donner l’importance qu’il n’aura jamais par nature.
A présent, personne n’empêchera jamais Sammy Rasolo, le timide et l’effacé (je le répète et demandez donc à notre rédacteur en chef, Franck Raharison et toute l’équipe de l’ancien Madagascar Tribune) de continuer à rédiger ses arguments alimentaires. Car il a plus peur de Marc Ravalomanana que d’affronter la réalité du réel changement qui est en train de s’opérer dans un pays qu’il a volontairement renié et sur lequel il se permet de disserter dans le vide.  Crois-moi Sammy, les regrets ne viennent jamais qu’après et les poursuivants (« mpanenjika ») se trouvent toujours derrière soi. Enfin, pour clore cette remise en place, que Sammy rasolo sache que si par « retour à la normalité », il entend la suspension de l’argent des bailleurs de fonds, en décembre 2008, pour mauvaise gouvernance des deniers publics par le régime Ravalomanana, les Malgaches préfèrent demeurer « rebelles ». Et encore un ami pantouflard et peinard pourri par le pouvoir maléfique de Marc Ravalomanana. Comme Didier Ratsiraka et Zafy Albert qui se sont reniés pour s’unir avec leur tortionnaire. " Vola ô ! Hatraiza re no fetra ? " (Argent, ton pouvoir est donc illimité ?).
Reportages vidéo et photographique de Jeannot RAMAMBAZAFY
Antananarivo, le 25 décembre 2009