Cliquez sur le lien qui suit pour relire l’histoire des grands-papas de l’actuelle Union Africaine qui, en 50 ans, n’a été d’aucune utilité à la Grande île. Ravalomanana paraît malin comme un singe. Qu’aura-t-il encore promis au président du Malawi où il risque bientôt s’installer ?
QUI EST LE NOUVEAU PRESIDENT DE L’UNION AFRICAINE, PRESIDENT DU MALAWI ?
Personne n’est dupe. Les trois anciens chefs d’Etat se dissimulent derrière le concept de « mouvance» pour se faire entendre au plan international. Mais ils ne doivent pas oublier que la mouvance de la «Majorité silencieuse», c’est-à -dire le peuple malgache revendique le changement social et économique depuis 1991. Autant dire, une troisième voie est une nécessité absolue pour éradiquer la cherté de la vie quotidienne de nos compatriotes. En outre, ces soi disant trois mouvances n’avaient et n’auront jamais de ligne politique consensuelle. Leur acharnement à la répartition des postes ministériels-clés prouve qu’ils voudront utiliser les biens de l’Etat et l’argent des contribuables pour violer le principe de l’égalité des chances aux prochaines élections présidentielles.
J’invite la population malgache à être vigilant parce qu’une négociation secrète sur une " charte Lambert " version XXIème siècle  a précédé les accords de Maputo et d’Addis-Abeba ; et soyons clair et net : aucun président de la république n’aura plus droit à faire piller les ressources de notre pays par qui que ce soit ; en tout cas, selon le droit international, la population malgache pourra demander à la Communauté international la mise en œuvre du droit à indemnisation pour pillage séculaire de nos ressources minières.
De plus, il n’est pas à mettre dans les oubliettes le passé très lourd de ces ex-présidents de la République, en l’occurrence l’Amiral Didier Ratsiraka a abandonné le livre rouge en basculant dans le monde ultra libéral sans prendre des mesures d’accompagnement et des politiques sociales adéquates aux aspirations de nos compatriotes. Mais quelle trahison politique vis-à -vis de l’idéologie révolutionnaire et des membres du parti Arema !
Marc Ravalomanana a légitimé la fusillade de février 2009 par le non respect de la zone rouge ; mais ce dictateur ignore qu’une simple pénurie de pain a dû renverser des pouvoirs royaux dans quelques pays développés et a permis d’y instaurer différentes républiques ; que la « mouvance Marc Ravalomanana » arrête d’employer à tort et à travers le terme de « légalité » car il faut savoir mettre tout mouvement populaire dans son contexte, c'est-à -dire un peuple très affaibli par une pauvreté absolue n’attendra jamais l’expiration d’un mandat d’un président dictateur ; enfin, le professeur Zafy Albert reste l’homme au chapeau de paille qui n’a aucun programme pour diriger le pays.
Tout cela pour dire, que ces trois mouvances ne sont qu’une « opposition de panier de crabes », qui ne sert à rien pour le redressement de Madagascar. La solution n’est pas le retour au pouvoir de leurs chefs nostalgiques de leur mauvaise pratique politique.
Et pour entraîner la classe politique actuelle dans une critique constructive, je lui propose un projet de société basé sur le :
1° - sur la gouvernance politique « Fanjakana Miera » que je peux résumer comme suit ;
-         la démocratie représentative assurée par « l’Etat Central », l’Assemblée Nationale, les collectivités territoriales décentralisées ;
-         la démocratie directe et la démocratie participative, assurées par la Société Civile au sens large du terme et renforcées par le secteur privé ;
-         le « Fanjakana Miera » doit contenir les éléments de la philosophie malgache ;
-         l’apport global de ce « Fanjakana Miera » à la population malgache ;
-         le rôle de la population malgache, les rôles et les prérogatives de l’Etat Central et du Gouvernement dans ce système du « Fanjakana Miera » ;
-         reconstitution de la nation de province en une communauté de régions ;
-         rôles des Régions,  les structures et les prérogatives des régions ;
-         rôles de la population dans les régions selon ce système ;
-         rôles des élus, des partis politiques, de la Société Civile et du secteur privé ;
2° - sur la gouvernance et le développement économique :
-         mettre en place un développement économique viable et durable dans ce système ;
-         modalité pratique de cet enracinement du développement économique durable et les principes de la collaboration entre les régions et l’Etat Central ;
-         le corollaire de cette nouvelle collaboration entre les Régions et l’Etat Central pour les Etrangers dans le « Fanjakana Miera » ;
-         rôles des Régions vis-à -vis du budget de l’Etat Central ;
-         Les autres composantes du « Fanjakana Miera » seront explicitées dans mon prochain article.                                                                                                                                           Â
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RAZAFISAMBATRA Louis De Mon Désir
Fait à Paris, le 09 janvier 2010              Â