Aïe, aïe, aïe. C’est la fin des haricots (ce qui était déjà prévisible depuis des mois) pour le matricule de l’ancien président démissionnaire. Décidément Judas n’arrêtera pas de ricaner là où il est, après s’être pendu… Depuis le temps que l’on ressasse que son pouvoir était uniquement basé sur le fric (qui n’est pas chic du tout), voilà que les langues se délient. Il était temps car la mascarade a assez duré. Le pire, c’est que ce sont des hommes de son propre camp qui ont fait que le pot-aux-roses a été découvert. Surtout, en ce qui concernce « la grande affluence » au Magro. Etant donné que j’ai été traité de tous les noms d’oiseaux par des fanatiques qui ignorent ce dont ils parlent dans les blogs et autres forums à la gloire de Ravalo Dernier, voici l’article paru dans le quotidien Madagascar Matin du 17 août 2010. A force de raconter et d’inventer des histoires, elles se retournent toujours contre vous. Tôt ou tard. Une pensée aux GTT de La Réunion pour leur culot d'avoir fait du 26 juin du cinquantenaire du retour de l'Indépendance, une journée de deuil. Mais ne sont-ils pas tous de la même nationalité que le colonisateur ? Demandez au bon docteur Andriantavy... Ils auront la rançon qu’ils méritent également. Tôt ou tard. Je ne jubile pas, je les plains profondément.
Jeannot Ramambazafy
Groupe MBS - Arnaque sur fond politique
« Les opposants les plus farouches au retour de Marc Ravalomanana à Madagascar ne sont pas dans le camp de la transition. Ils sont parmi les dirigeants actuels du mouvement qui rameutent quotidiennement des gens du côté de Magro Behoririka ». Cette confession vient d’un ancien technicien du groupe de presse appartenant à l’ancien Chef de l’Etat. Celui-ci n’a pas manqué d’exprimer son amertume face aux agissements de certains fidèles de l’exilé de Johannesburg qui, d’après lui, ont détourné les fonds qui auraient dû servir à payer les passifs de la MBS envers ses employés.
Le groupe Mbs faisait partie des tentacules de l'empire Tiko qui s'Ă©tendait sur tout le pays et dans tous les secteurs Ă©conomiques porteurs
En effet, après l’incendie dont ont été victimes les studios de la radio et de la télévision MBS du côté d’Anosipatrana, le Groupe a décidé d’envoyer en chômage technique tous ses employés. « D’abord, on nous a signifié trois mois de chômage technique. Ensuite, celui-ci a été prolongé de trois mois qu’on a renouvelé une fois. Au 31 décembre de l’année dernière, nous comptabilisions neuf mois de chômage technique. Mais jusqu’à l’heure actuelle, notre solde de tout compte n’a pas encore été payé et les responsables semblent s’en balancer complètement », précise un animateur de l’ancienne radio MBS. Pourtant, selon ces sources, Marc Ravalomanana aurait déjà payé ce qu’il devait à ses employés du Groupe MBS. « Un chèque aurait été déjà envoyé et nous aurions pu être payés, mais il semble bien que l’argent a été détourné à un autre usage », a encore révélé un ancien monteur de MBS Télévision. Selon des indiscrétions, la somme en question aurait servi à financer le mouvement politique pro-Ravalomanana au cours des 18 mois de crise.
Complicité
Magro Ankorondrano à ses débuts. Ainsi donc, parmi ces pauvres gens endoctrinés, il y en a à qui Ravalomanana doit de l'argent à présent ? C'est un comble !
D’ailleurs, la même source a indiqué clairement que durant plusieurs mois, les employés du groupe audiovisuel ont été obligés d’assister quotidiennement aux meetings. « Nous devons pointer une fiche de présence au Magro Ankorondrano et le lundi, nous touchons une indemnité de 25.000 ariary à raison de 5.000 ariary par jour de manifestation », a-t-elle indiqué. Seulement, après quelques mois de fonctionnement, le système s’est brutalement arrêté. Sa disparition permet donc d’expliquer pourquoi la manifestation quotidienne des « Zanak’i Dada » s’est tout d’un coup effondré. Aujourd’hui, elle n’attire même plus qu’une centaine de personnes. Pour revenir aux anciens employés de MBS, nombre d’entre eux sont dans une situation sociale très difficile. « Nous ne sommes pas des politiciens mais de simples techniciens. Pourtant, avoir travaillé chez MBS constitue un handicap pour notre réinsertion », a confié un ancien animateur radio. « Notre seule revendication est le paiement de nos droits légaux ainsi que la délivrance de notre certificat de travail. Pourtant, les dirigeants de la société ne veulent pas entendre parler de la souffrance de nos familles », a-t-il encore ajouté. Face à cette situation, d’autres employés songent à ester en justice le Groupe afin que celui-ci leur paie leurs droits.
« Seulement, nous soupçonnons qu’on a détourné l’argent qui devait nous revenir. C’est la raison pour laquelle certains dirigeants du mouvement politique pro-Ravalomanana, dont la complicité dans cette affaire est avérée, tentent, indirectement, de tout faire pour empêcher l’ancien Chef de l’Etat de revenir à Madagascar », ont-ils fait remarquer.
Bref, l’exilé de Johannesburg semble avoir été roulé dans la farine, « comme un bleu », par ses propres « fidèles ».
Recueillis par L.D.A (Quotidien Madagascar Matin du mardi 17 août 2010)
Â