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Traduction en français du discours prononcé en malgache
« Nous avons eu écho du cyclone [Ndlr : Bingiza] qui va passer, ici, à Toamasina. Mes collaborateurs m’ont alors demandé pour savoir si nous irons sur place. Je leur ai répondu : quoi qu’il arrive et quel que soit le degré de difficulté, on peut venir à bout de tout, animés par l’amour. Et nous sommes présents, ici, avec vous et avec amour, Mesdames et Messieurs.
Nous sommes donc ici, avec les représentants de toutes les institutions de la transition pour vous faire honneur et surtout pour vous présenter les infrastructures déjà achevées et celles qui seront construites et/ou rénovées, pour le plus bénéfice des Tamataviens. Infrastructures achevées car, si nous portons notre regard sur ce marché d’Anjoma, il s’agit effectivement d’une infrastructure qui s’avère très utile pour tout le monde, dans cette ville. Nous savons pertinemment que le nombre de marchands augmente. Il est logique, dans ce contexte, que leur lieu de travail soit conforme en espace et en nombre, pour leur propre bien et celui des consommateurs. Il faut remercier particulièrement, ici, le projet Ambatovy et tous les responsables administratifs locaux, à tous les niveaux, pour avoir su travailler de concert pour la rénovation de ce grand marché.
Lors de ma précédente venue ici, j’avais déjà déclaré qu’autre partie des impôts issus de tous les grands projets existant à Madagascar, devait revenir aux régions, aux villes pour permettre un développement palpable, particulièrement à Toamasina où nous sommes. Personnellement, je suis persuadé et convaincu que si 30% seulement des impôts recueillis dans le projet Ambatovy, étaient consacrés à la construction d’infrastructures, dans cette ville de Toamasina, elle se développera de manière exponentielle. En considérant ce nouveau marché d’Anjoma, je pense que seulement 1% a été engagé. Et c’est pour cela que je lance un appel à tout le monde, et l’Etat ne tergiversera pas là -dessus : nous allons nous pencher scrupuleusement sur les impôts issus de tous ces projets. Car nos richesses partent à l’extérieur alors qu’il n’y a aucun impact, aucun retour pour le peuple malgache. Personnellement, je vais mettre en place une équipe de collaborateurs experts en matière d’impôts payés par ces grandes sociétés dans le but de développer effectivement Madagascar. C’est cela le changement pour lequel nous avons lutté. Que les impôts, ou tout au moins, une large partie des bénéfices issus de ces impôts reviennent au bénéfice du peuple malgache qui, dans la réalité vraie, est le véritable propriétaire de ces richesses exploitées.
Notre programme d’aujourd’hui sera assez chargé. En effet, mes collaborateurs et moi-même, nous sommes venus, ici, à Toamasina, pour concrétiser les promesses que nous avons faites. Ainsi, après l’inauguration de ce nouveau grand marché qui suit les normes requises, nous allons procéder aux débuts des travaux de la Cité Fitiavana [2.500 logements qui seront mis en vente location pour les jeunes travailleurs de moins de 35 ans, mariés) ainsi qu’à ceux de la réhabilitation de l’hôtel de ville. Cela, à l’instar de la reconstruction, dans des normes très modernes, de celui d’Antananarivo à laquelle, beaucoup de gens ne croyaient pas. Ainsi, l’hôtel de ville de Toamasina sera totalement rénové et les travaux devront être achevés dans le courant de cette année 2011. Cet hôtel de ville, situé en plein centre, sera la fierté des Tamataviens. C’est le cœur de la ville. Il sera resplendissant et aux normes.
Nombreux sont les projets sur lesquels nous nous consacrerons aujourd’hui. Ainsi des nouveaux locaux de la télévision et de la radio nationale décentralisée, ici, à Toamasina. Il s’agit d’un bâtiment et de matériels modernes et performants. La ville de Toamasina mérite de posséder des outils pour une meilleure communication. Tout cela signifie que : quelque que soit le degré de difficultés (social, économique, politique) au niveau de la gestion de l’Etat, nous avons pu les affronter et nous pouvons affirmer, sans ambages, que le pouvoir de transition a concrétisé de nombreux projets en un laps de temps très court.
Depuis de nombreuses années, si tous les rapports de la Banque mondiale, concernant Madagascar, étaient toujours négatifs, c’est en toute humilité qu’à l’heure actuelle, nous pouvons révéler que la Banque mondiale elle-même, dans une note fiscale en date du 24 janvier 2011, a reconnu la bonne gouvernance menée par le pouvoir de transition, malgré la situation de crise. Cela revêt une importance très significative, dans la mesure où personne n’a contraint la très austère et sérieuse Banque mondiale, avec tous ses outils de vérifications, à admettre ce constat. Si l’on résume cette note, la Banque mondiale admet explicitement que le pouvoir de transition a su apporter une stabilité fiscale, grâce à une politique d’austérité budgétaire efficace et à une gestion saine des deniers publics.
Cela, Mesdames et Messieurs, constitue une grande étape positive pour le pays et démontre que les dirigeants de la transition appliquent réellement une bonne gouvernance. Pour finir, je vous dirais ceci : nous n’en sommes qu’en période de transition. Qu’en sera-t-il alors de la suite… ?
Misoatra Tompokolahy, mankasitraka Tompokovavy ».
Andry Rajoelina, Président de la Transition de Madagascar
Toamasina, le 2 février 2011
Traduction intégrale : Jeannot RAMAMBAZAFY
MADAGASCAR ECONOMIC UPDATE: FISCAL POLICY
MANAGING THE PRESENT WITH A LOOK AT THE FUTURE
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