Non ! Le retour de Marc Ravalomanana n'amènera aucun apaisement car ces jeunes n'ont pas oublié la répression aveugle de l'Emmonat -appuyée par des mercenaires étrangers- début mars 2009, ni la tuerie du 7 février 2009, devant le Palais d'Ambohitsorohitra, hors de la délimitation de la zone rouge. Carnage par des tirs réels sans sommation sur un peuple sans défense, comme le 13 mai 1972 devant l'hôtel de ville d'Antananarivo; comme le 10 août 1991 aux abords du palais d'Iavoloha. La Sadc va-t-elle importer dans la Grande île de l'océan Indien les guerres civiles qui ont miné et minent encore le continent africain ? Le président Tsiranana est déjà décédé et Didier Ratsiraka espère s'en tirer à bon compte. Il oublie la justice immanente. Mais pour l'assassin Ravalomanana (lu sur les banderoles), c'est la justice tout court qui l'attend. Il ne doit plus avoir d'impunité en ce troisième millénaire. Pardonner, oui, oublier, jamais ! Et le temps n'effacera jamais les crimes commis. Lisez donc l'Histoire même de l'Humanité. Il n'y aura jamais de prescription pour les dirigeants qui ont fait et font tirer sur leurs compatriotes dans le but de s'accrocher à un fauteuil. Ils ont tous été boutés dehors par leur peuple.
Les photos qui suivent se passent de commentaires. Elles ont été prises, ce mercredi 14 septembre 2011, aux alentours de l'aéroport international d'Ivato, en guise d'accueil aux membres de la Sadc. Mais le Dr Tomaz Augusto Salomao n'est pas arrivé à ce moment. On l'attend pour le lendemain.
LA SADC DEFEND-ELLE UN HOMME OU LE PEUPLE ? NE PRENEZ PAS LE PEUPLE MALGACHE POUR DES MARIONNETTES !
Jeannot Ramambazafy - 14 septembre 2011